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ParEurosport

Mis à jour 23/11/2011 à 19:14 GMT+1

Comme la saison dernière, l’Olympique de Marseille a l’occasion de plier l’affaire dès la 5e journée de la Ligue des champions. L’OM, qui affronte l’Olympiakos mercredi soir au Vélodrome (20h45), sera en 8e de finale s’il réussit un meilleur résultat que Dortmund, qui se déplace à Arsenal.

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Crédit: Eurosport

L'ENJEU
En Ligue des champions, l'Olympique de Marseille mène un train de vie luxueux. Les Marseillais, tristes dixièmes de Ligue 1, peuvent se qualifier pour les huitièmes de finale de C1 dès la 5e journée et la réception de l'Olympiakos. Comme la saison dernière, où les hommes de Didier Deschamps étaient allés décrocher leur billet du côté de Moscou, face au Spartak (0-3). Pour imiter leurs prédécesseurs, les Olympiens 2011/2012 devront battre l'Olympiakos et espérer que Dortmund n'aille pas s'imposer à Arsenal. Si l'OM ne peut faire mieux que partager les points avec les Grecs, il faudra compter sur une victoire des Gunners dans l'autre match. Rien d'inimaginable, même si les atermoiements domestiques des Olympiens laissent songeurs et ne semblent jamais très loin de les rattraper sur le Vieux-Continent.
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LES REPÈRES
Marseille et l'Olympiakos, c'est une affaire qui roule. C'est en Grèce, lors de la journée inaugurale, que l'OM était allé glaner sa première victoire de la saison (hors Trophée des champions). Sans être flamboyant mais avec un onze remanié et bétonné, le vainqueur de la C1 1993 s'était imposé 1-0 grâce à un but de Lucho Gonzalez. Avant cette saison, l'OM et l'Olympiakos s'étaient déjà affrontés au premier tour de la Coupe de l'UEFA 1994/1995. Relégué administrativement en D2, le club phocéen avait trouvé le moyen de sortir les Grecs avec deux victoires (1-2 et 3-0). A noter plus globalement que Marseille n'a jamais perdu face à un club hellène. En plus des trois victoires déjà engrangées face à l'Olympiakos, il faut y ajouter une qualification face à l'AEK Athènes, en 8e de finale de la C1 1989/1990 (2-0, 1-1).
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LA STAT : 7
Lors de ses sept derniers matches face à des clubs français, l'Olympiakos s'est incliné... sept fois. Les Grecs ont rarement réussi face aux formations hexagonales. Surtout lorsqu'ils se rendent sur le sol français. Lors de leurs onze derniers déplacements, les joueurs du Pirée ont perdu à huit reprises. Deux victoires, dont une à Sochaux en 2004/2005, viennent redonner un peu de lustre à un bilan plus que terne.
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LE DUEL : Diawara - Djebbour
L'un a la patte, l'autre l'a perdue. Samedi, à Montpellier, Souleymane Diawara a "fêté" sa prolongation de contrat par un but contre-son-camp. Mercredi, le défenseur sénégalais tentera d'effacer ce mauvais souvenir face à l'Olympiakos et, au-delà de cela, rassurer les observateurs. L'ancien Bordelais est en perte de vitesse depuis de longs mois et croisera l'Algérien Rafik Djebbour, qui n'arrête plus de marquer en SuperLeague grecque. Buteur ce week-end face au Panathinaïkos (1-1), l'attaquant en est à cinq réalisations lors des quatre derniers matches. L'arrière-garde de l'OM est prévenue.
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LA DÉCLA
Didier Deschamps : "On ne va pas commencer le match en se disant que peut-être qu'à l'Emirates, il peut se passer quelque chose qui peut nous aider. La meilleure façon de commencer, c'est d'y aller en voulant gagner. Je ferai en sorte de me tenir au courant mais je ne pense pas que ce soit bon pour les joueurs de commencer en visant le match nul sachant qu'il peut ne pas être suffisant. On verra à la fin notre situation dans le groupe. Mais on va tout faire pour s'imposer et confirmer la victoire qu'on a obtenue là-bas."
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LES ÉQUIPES PROBABLES
Si Steve Mandanda s'est entraîné à part en début de semaine, le portier devrait bel et bien tenir sa place face à l'Olympiakos. En revanche, il est plus difficile d'imaginer Stéphane M'Bia démarrer la partie. Le Camerounais, de retour dans le groupe à Montpellier, a zéro minute dans les jambes depuis trois mois. Difficile de le titulariser mercredi. Au milieu de terrain, Deschamps devrait faire confiance à la paire Diarra - Cheyrou. Devant eux, le technicien phocéen hésite entre une attaque à une ou deux pointes. Une seule renverrait Rémy sur le côté droit, comme à Arsenal (0-0). Côté grec, Jean II Makoun s'est blessé au genou gauche et manquera les deux prochains mois de compétition. Son alter ego à la récupération, Pablo Orbaiz, ne sera pas de la fête non plus. Modesto et Fejsa devraient être associés dans ce secteur de jeu.
MARSEILLE : Mandanda - Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Morel - Diarra, Cheyrou - Rémy, Valbuena, A. Ayew - J. Ayew
OLYMPIAKOS : Megyeri - Torosidis, Mellberg, A. Papadopoulos, Marcano - Fejsa, Modesto - Mirallas, Fuster, Cholevas - Djebbour
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