LE MATCH ALLER : En Espagne, les deux équipes s'étaient séparées sur un résultat nul vierge de but (0-0). Les Allemands avaient globalement dominé les débats mais jamais trouvé la faille. La faute à Caballero, auteur d'une belle prestation.

1. Le Borussia Dortmund n'est peut-être pas encore vu comme le favori de la Ligue des champions. Mais, à l'orée de son quart de finale retour, reste la dernière formation encore invaincue en C1 cette saison (6 victoires, 3 matches nuls). C'est d'autant plus remarquable que le vainqueur de l'édition 1997 évoluait dans le groupe le plus relevé de la compétition au premier tour (Real Madrid, Manchester City, Ajax Amsterdam).

2. A domicile, Dortmund est imprenable ! Les joueurs de Jurgen Klopp ont remporté leurs quatre matches de Ligue des champions au Westfallenstadion, désormais appelé Signal Iduna Park. Ils y ont inscrit 7 buts. Et seulement encaissé une réalisation, par Cristiano Ronaldo (Real Madrid, 2-1).

3. Malaga n’est pas un diesel. En tout cas, pas sa défense. Le club andalou n’a jamais encaissé le moindre but avant la 45e minute en Ligue des champions cette saison. Malaga est le seul club encore qualifié dans ce cas. Plus les Espagnols avanceront dans la partie sans prendre de but, plus leurs chances de réussir un gros coup en Allemagne augmenteront.

ECHOS : DU COTE DE DORTMUND - Mats Hummels est pleinement remis de sa blessure à la cheville droite et devrait par conséquent tenir sa place en défense centrale. Jakub Blaszczykowski, touché à l’aine il y a deux semaines, devrait également pouvoir tenir sa place.

ECHOS : DU COTE DE MALAGA - Pellegrini a par ailleurs dû rentrer temporairement au Chili pour les obsèques de son père et on ignore encore s'il pourra être présent mardi pour diriger Malaga. Au cas où il ne pourrait rejoindre à temps son équipe, c'est son adjoint, l'Argentin Ruben Cousillas, qui officierait comme entraîneur en chef.

ILS ONT DIT : Martin Demichelis, qui n'est pas effrayé par le Westfallenstadion : "On y est parvenu à San Siro et en Russie alors je ne vois pas de raisons pour ne pas refaire un coup en Allemagne."

ILS ONT DIT : Joachim Watzke, patron du Borussia, dans les colonnes de Kicker : "Quand je pense qu'on peut se retrouver en demi-finales avec Barcelone, le Real Madrid et le Bayern Munich, on peut logiquement dire qu'on appartient à la crème du football européen."