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Barça-Manchester City (2-1), l'antisèche: On a retrouvé le Barça… et Lionel Messi

Laurent Vergne

Mis à jour 13/03/2014 à 00:53 GMT+1

Pour un moribond, le Barça ne va pas si mal. Portés par un Messi de gala, les Catalans ont écarté City de façon convaincante. Il faut encore compter avec eux.

Lionel Messi (Barcelone) après l'ouverture du score face à Manchester City

Crédit: AFP

Le jeu : Un régal pour les yeux

Il faudrait être difficile pour ne pas avoir pris de plaisir mercredi soir devant ce match. Deux équipes joueuses, très joueuses, qui partagent également cette faculté à se projeter très vite vers le but adverse. Résultat, un match spectaculaire, plaisant, dont on a pu se demander, à 25 minutes de son terme, comment il pouvait encore être vierge de buts. Un 0-0 aurait constitué une anomalie au regard de la double copie proposée. Le premier quart d'heure de la seconde période, particulièrement, a été étourdissant, avec quasiment une occasion par minute, tantôt sur le but de Hart, tantôt sur celui de Valdes. A nouveau aligné en 4-3-3, comme à l'aller (Neymar remplaçant Sanchez dans le XI) avec Messi dans l'axe, Neymar à droite, Xavi et Fabregas à la distribution et Iniesta sur le flanc gauche, le Barça a globalement dominé les débats même s'il a parfois flotté derrière.

Les joueurs : Messi leur a donné le tournis

Impliqué dans quasiment toutes les séquences notables du Barça, Lionel Messi a livré un match de très haut niveau. Il avait des jambes de feu et, visiblement, l'envie de montrer qu'il était toujours au top. Le message est bien passé, pas de souci… Gary Lineker ne s'en est pas remis…
A côté de ça, mention  spéciale aux deux gardiens, Joe Hart et Victor Valdes, en grande partie responsables du faible nombre de buts par rapport à la garnison d'occasions. Chez les Blaugrana, à signaler également le match d'Iniesta, passeur décisif sur le but de Dani Alves et, d'une façon plus générale, toujours là pour éclairer le jeu. Jordi Alba a beaucoup apporté offensivement. En revanche, Neymar, même s'il s'est fait refuser un but valable, a manqué d'efficacité. A City, Joleon Lescott, martyrisé par Messi, a passé une soirée cauchemardesque. Sa lourdeur est apparue au grand jour. A l'autre extrémité du pré, Sergio Agüero, très discret, n'a jamais pesé sur le match avant de sortir à la pause.

Le tournant qui n'a pas eu lieu

Le tournant qui n'est jamais venu, c'est une ouverture du score de Manchester City. N'importe quand. A partir du moment où les joueurs de Manuel Pellegrini n'ont pas réussi à frapper les premiers au tableau d'affichage, ils ne pouvaient réellement faire douter Barcelone. Ils ont pourtant eu l'occasion de le faire. Lorsque les deux équipes se sont rendu coup pour coup en début de seconde période, City est passé tout près de mener. La tête de Dzeko et la volée de Zabaleta, tout ça en 120 secondes, de la 53e à le 55e minute, auraient pu changer beaucoup de choses…
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Edin Dzeko et Manchester City n'ont pas réussi l'exploit au Camp Nou face au Barça

Crédit: AFP

La stat: 7

Pour la septième année consécutive, voilà donc le Barça en quarts de finale de la Ligue des champions. Une pérennité au plus haut niveau européen absolument exceptionnelle et sans égale sur cette période. Les Catalans vont même tenter de figurer sept fois de suite dans le dernier carré. Sept quarts sur les sept dernières éditions, à titre de comparaison, c'est autant que le Bayern Munich et le Real Madrid réunis…

Le tweet qui nous a fait sourire

Mardi, Mesut Özil avait été fantomatique avec Arsenal contre le Bayern. Mercredi, Lescott a été mauvais avec City contre le Barça. Mais pour l'écrivain anglais John Foot, il n'y a pas de comparaison possible. Pour info, Richard Littlejohn est un journaliste britannique, ancien éditorialiste du Sun notamment.

La question: Ce Barça-là peut-il aller au bout ?

Trois défaites en six matches, une troisième place au classement de la Liga, une "fin de cycle", un Messi qui n'est pas "le vrai Messi". Que n'a-t-on entendu ces derniers temps au sujet du FC Barcelone. Les difficultés récentes de la formation catalane ne sont pas à nier mais beaucoup aimeraient être bons pour la casse comme ça. L'ego fouetté en bandoulière, le Barça a montré son véritable visage mercredi, en retrouvant ses vertus: un jeu court admirable, du mouvement, de la vitesse, beaucoup de vitesse. Il a régalé. Sans oublier, bien sûr, un Messi de gala. Quand il est dans cet état-là, l'Argentin peut faire mal à n'importe quelle défense, même celles où ne figure pas Lescott. Quand il s'appuie sur ses forces comme face à City, le Barça est très dangereux. Il n'est plus l'épouvantail de 2011, laissant ce rôle au Bayern. Il reste fragilise sur sa base arrière, les Citizens l'ont confirmé, sans pouvoir (savoir) en profiter. Mais si le Barça conserve cet allant et ce Messi, il faudra compter avec lui et personne ne pourra se réjouir de le croiser en quarts.
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