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Ligue des champions : L'Atlético, bien plus qu'un simple trouble-fête

Cédric Granel

Mis à jour 12/03/2014 à 01:21 GMT+1

Souvent brillant, parfois inconstant, l'Atlético Madrid est un vrai outsider dans cette Ligue des champions. Les Colchoneros l'ont prouvé face à Milan. Notre antisèche.

Atlético

Crédit: Eurosport

Le jeu : Un match, deux visages

Ce huitième de finale retour de la Ligue des champions entre l’Altético Madrid et l’AC Milan a offert un scenario et un spectacle assez étonnants. En fait, on a eu droit à deux matches en un. La première période nous a offert tous les ingrédients qu’on aime pour un match spectaculaire et à suspense. A commencer par du jeu, des buts et des rebondissements. Les deux équipes ont eu leurs temps forts à tour de rôle. Permettant à l’Atlético d’ouvrir le score, puis au Milan d’égaliser et d’espérer prendre les devants. Avant que les Colchoneros ne reprennent l’avantage. Un vrai régal.
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre s’est considérablement modifiée. Au détriment de notre plaisir. Le jeu est devenu bien plus tactique et plus rude. Les hommes de Diego Simeone n’ont pas voulu laisser le moindre espoir aux Italiens d’entrevoir les quarts de finale. Ils ont donc pris le dessus au milieu de terrain, et endormi petit à petit leurs adversaires. Afin de mieux les surprendre pour accroitre leur avantage au score et concrétiser une fin de match à sens unique.
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Diego Costa rematando para lograr el primer gol del Atlético frente al Milan

Crédit: EFE

Les joueurs : Diego Costa au top, Rami au plus mal

Evidemment, Diego Costa. L’attaquant brésilien naturalisé espagnol a été l’homme de ce huitième de finale retour. Unique buteur à l’aller, il a récidivé à Vicente-Calderon avec un doublé. Infatigable à la pointe de l’attaque, il a été le principal poison de la défense italienne. Raul Garcia, un peu nerveux par instants, a beaucoup joué entre les lignes et combiné avec Diego Costa. Dans les buts, Thibaut Courtois s’est montré impeccable sur sa ligne et dans les airs.
Au Milan, le Français Adil Rami a connu une soirée très compliquée. Absent au marquage sur l’ouverture du score et à la faute quelques instants plus tard sur un tacle à retardement sur Diego Costa, l’ancien Lillois a dévié dans ses propres filets le deuxième but madrilène. Balotelli a montré son mauvais visage. Celui d’un joueur nerveux et qui tire n’importe comment. A son crédit tout de même, une très belle déviation à l’origine du but d’un Kaka qui a baissé de régime au fil des minutes. Comme l’ensemble de son équipe.

La stat : Diego Costa le plus précoce

Pour sa première saison en Ligue des champions, Diego Costa affiche un rendement impressionnant. Il est le premier joueur à atteindre la barre des 7 buts en seulement 5 rencontres. Il fait mieux que Thierry Henry (6 buts après 5 matches).

Le tournant qui n’a pas eu lieu : Kaka manque le 2-1 pour Milan

Trente-sixième minute. Alors que l’Atlético est bousculé depuis l’égalisation milanaise (1-1), Taarabt adresse un centre au premier poteau pour Kaka. Le Brésilien, étrangement libre de ses mouvements, reprend le ballon de la tête. Juste au-dessus ! Quelques centimètres trop haut.
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2014 Ligue des Champions Atlético - AC Milan Kaka

Crédit: AFP

Le tweet qui nous a fait sourire

La prestation médiocre de Rami n’a pas échappé aux remarques acerbes de certains twittos.

La question : L’Atlético Madrid est-il suffisamment pris au sérieux ?

Au mois d’août, après avoir enregistré le départ de Falcao à Monaco, pas grand monde ne misait sur une grande saison de l’Atlético. Sept mois plus tard, les joueurs de Diego Simeone, deuxièmes de la Liga, obtiennent leur billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Une première depuis 1997. Discrètement mais sûrement, l’équipe a fait son trou parmi les ténors européens. Avec sept victoires, un nul et aucune défaite dans cette compétition. Emmenés par un inattendu et redoutable Diego Costa en attaque, les Colchoneros sont aussi la meilleure défense de l’édition 2012/2013 avec seulement quatre buts concédés en huit rencontres. Reste à savoir ce que sera capable de faire cette équipe face à un gros poisson qu’elle n’a pas encore affronté. Même si, en Liga, elle n’a perdu ni contre le Barça (un match nul) ni contre le Real Madrid (une victoire et un nul).
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