Coupe d'Europe : Grâce au PSG et à l’ASM, la France s’est donné de l’air au coefficient UEFA
ParLoïc Tanzi
Publié 24/04/2015 à 13:04 GMT+2
Il n’y a plus de clubs français, portugais et russes en Coupe d’Europe. Ce qui nous permet d’analyser la saison européenne des trois pays dans la course à la 5e place au coefficient UEFA. Plus haut, l’Angleterre pourrait longtemps regretter ses récentes saisons décevantes. Surtout si les clubs italiens poursuivent leur superbe année et confirment l’an prochain.
C’est l’heure du bilan. Après les éliminations du PSG et de Monaco en quart de finale de la Ligue des champions conjuguées à celles du FC Porto au même stade de la compétition et du Zenit en Ligue Europa, il est désormais possible de tirer les premières conséquences du parcours européen des clubs français en 2014/2015.
Classement | Pays | Moyenne sur la saison 2014/2015 |
5 | Portugal | 9.083 |
6 | France | 10.916 |
7 | Russie | 9.500 |
Elles sont plutôt réjouissantes. Un temps menacée, la France ne sera pas dépassée par la Russie. Mieux encore, les clubs de l’hexagone ont devancé le Portugal, cinquième. Mais restent loin derrière les quatre principaux championnats européens.
La moyenne des équipes françaises a largement été dopée par les parcours du PSG et de l’AS Monaco en Ligue des champions (21 000 points pour les deux équipes). D’un autre côté, Lyon (3 000 points), Lille (5 500 points) et Saint-Etienne (6 000 points) n’ont pas vraiment fait briller la Ligue 1. Comme toujours, les performances tricolores en Ligue Europa plombent le résultat final. Malgré ça, la France réalise son deuxième meilleur total des cinq dernières années avec une moyenne de 10 916 points, derrière la saison 2012/2013 (11 750 points).
Classement | Pays | 2011/2012 | 2012/2013 | 2013/2014 | 2014/2015 | Points |
1 | Espagne | 20.857 | 17.714 | 23.000 | 18.071 (en cours) | 79.642 |
2 | Allemagne | 15.250 | 17.928 | 14.714 | 15.428 (en cours) | 63.320 |
3 | Angleterre | 15.250 | 16.428 | 16.785 | 13.571 | 62.034 |
4 | Italie | 11.357 | 14.416 | 14.166 | 17.333 (en cours) | 57.272 |
5 | Portugal | 11.833 | 11.750 | 9.916 | 9.083 | 42.582 |
6 | France | 10.500 | 11.750 | 8.500 | 10.916 | 41.666 |
7 | Russie | 9.750 | 9.750 | 10.416 | 9.500 | 39.416 |
8 | Ukraine | 7.750 | 9.500 | 7.833 | 8.833 (en cours) | 33.916 |
Il ne faut pas crier victoire trop vite. L’année prochaine, la France restera le sixième championnat européen, devant la Russie et derrière le Portugal. Mais la Ligue 1 pourra se permettre d’avoir l’ambition de grappiller une place la saison prochaine. Moins d’un point la sépare désormais du Portugal. L’équivalent d’un tour passé en plus par un club français par rapport à un homologue portugais.
Un défi important car il y a une différence entre les cinquième et sixième places. En juillet, le troisième de Ligue 1 va disputer le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions à la différence du 3e du championnat portugais qui accédera directement aux barrages.
L’Angleterre commence à regarder derrière
Auto-désigné comme le meilleur championnat au monde, la Premier League tire la langue en Coupe d’Europe depuis plusieurs saisons. A tel point que la presse anglaise s’inquiète pour la place au classement du coefficient UEFA du pays. Deuxièmes avant la saison 2014/2015, les Anglais vont se retrouver troisièmes l’année prochaine. Sans que cela ne change grand-chose : il y aura toujours trois clubs qualifiés directement pour la Ligue des champions plus un devant passer par les barrages.
Mais la grosse saison des Italiens, qui possèdent encore la Juventus en Ligue des champions et Naples et la Fiorentina en Ligue Europa, fait craindre le pire outre-Manche. Absents du top 8 européens pour la deuxième fois en trois ans, les clubs anglais sont bien loin de leurs ambitions de victoire finale. Ce qui pourrait leur coûter cher dès la fin de la saison prochaine.
En cas de saison identique à celle 2014/2015, l’Italie passerait devant l’Angleterre pour la première fois depuis 2006. Ce qui ferait perdre un club à la Premier League en Ligue des champions. Liverpool, Chelsea, Manchester City, Arsenal et Manchester United ne se battrait plus alors pour un top 4 mais pour le podium.
Faut-il encore que les Anglais réalisent une deuxième saison désastreuse comme celle qu’ils viennent de connaitre. Avec une puissance financière décuplée grâce à la renégociation des droits télés, il apparait peu probable que la Premier League répète les mêmes erreurs.
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