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Les 10 choses qu’il faut (aussi) retenir du premier tour de la Ligue des champions

Lucile Alard

Mis à jour 11/12/2014 à 14:35 GMT+1

La défense de fer de Monaco, le carton allemand, l'inarrêtable Messi, le légendaire Gerrard. Voici tout ce qui mérite votre attention après la phase de groupe.

Fabinho, Bob l'éponge, Messi, David Luiz, Gerrard

Crédit: Eurosport

Si Monaco est un mur, le BATE Borisov une passoire, la meilleure artillerie est à… Chelsea

Grosse performance pour l’ASM, triste record pour le BATE Borisov. Les deux clubs terminent respectivement meilleure et pire défense de la phase de groupes. Monaco peut se féliciter et doit d’ailleurs une grosse partie de sa qualification à sa défense intraitable. Le passage en C1 est en revanche à oublier pour les Biélorusses. A l’heure où chaque record est scruté voire salué, ils en ont battu un que personne n’aura envie de chasser. Avec 24 buts, soit quatre encaissés par match en moyenne, c’est l’équipe qui a cédé le plus de fois en poules de toute l’histoire de la LDC. Une performance en soi.  A l’opposé, Chelsea et ses 17 buts terminent en tête des meilleures attaques. On le répète, Mourinho a bien changé.
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La joie de Fabinho (Monaco ) face au Zenit Saint-Pétersbourg

Crédit: Panoramic

L’Allemagne domine, la France à 100%

Carton plein pour l’Allemagne, seul pays avec quatre représentants en phase de poules à avoir placé tout son monde dans le Top 16 européen. Le Bayern Munich et le Borussia Dortmund s’offrent en prime la  première place du groupe, lorsque Leverkusen et Schalke 04 se sont largement contenté de la deuxième place. Côté espagnol, seul l’Athletic Bilbao a fait défaut. Le Barça, le Real (6 victoires en 6 matches...) et l’Atlético trustent, eux, la tête de leur groupe. En Angleterre, c’est Liverpool qui manque à l’appel alors que Chelsea sera le seul club à figurer dans le chapeau des huit meilleurs, au contraire d’Arsenal et City. La France, qui avait si mal à son indice UEFA ces dernières années, peut se réjouir. Deux clubs en huitièmes, et avec la manière, seul les clubs espagnols (2,21) ont récolté plus de points par match que les équipes de l’Hexagone (2,00).

Messi, Adriano, Ronaldo : ils ont tout explosé

Messi s’est trouvé un égal. Du moins sur un match. Adriano (Shaktar) a réalisé le deuxième quintuplé de l’histoire de la LDC contre le BATE Borisov, égalant la performance de l’Argentin en 2012. Mais sur la durée le Catalan est pour le moment seul  tout en haut. Il a été le premier, devant Cristiano Ronaldo, à battre le record de Raul (71) du plus grand nombre de buts inscrits en C1, puis il a égalé la marque de l’Espagnol toutes Coupes d’Europe confondues (76). Le 77e lui permettra de rayer définitivement l’ancien Madrilène du haut du tableau. Seul Ronaldo semble désormais en mesure de revenir sur son rival de toujours (75 buts).

Gerrard continue d’écrire sa légende, pas Liverpool

Il était attendu, presque déjà savouré. Mais le retour de Liverpool en C1 a tourné court avec l’ultime match nul face à Bâle (1-1). Après la première journée, la presse anglaise saluait le sauveur Gerrard, auteur du penalty de la victoire contre Ludogorets. Sur la pelouse de Bale, le capitaine historique a été le seul à tenter de se révolter contre la furia suisse. Son coup franc, son 100e à Anfield a entretenu, comme un symbole, l’espoir. En vain. Avec deux buts, il est le meilleur buteur des Reds dans la compétition. Et c’est bien là tout le problème. Steven Gerrard était bien trop seul pour que le club de la Mersey puisse espérer plus.
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Steven Gerrard, Liverpool

Crédit: Eurosport

Bâle, bête noire des Anglais

Le FC Bâle nous refait le coup chaque année ou presque. Celui du Petit Poucet. Le club que l'on n'attend pas, censé se faire démolir par les grosses écuries et leurs budgets indécents. Sauf que Bâle s'en sort souvent. Après avoir éliminé Manchester United en 2011 de la course aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, après avoir terrassé Tottenham en quart de finale de la Ligue Europa en 2013, après avoir battu à deux reprises Chelsea la saison passée en phase de poules de la C1, les Suisses ont joué un sale tour à Liverpool mardi (1-1). Bâle est définitivement la bête noire des clubs anglais en Coupe d'Europe. Seuls le Real (1,89) et le Barça (1,72) ont pris plus de points que les Suisses (1,70) face aux clubs anglais en Ligue des champions.  Et il se murmure que les sujets de sa Majesté se réveillent désormais la nuit en criant les noms de Xhaka, Frei ou Streller.

Très peu de place pour les petits

Les petites équipes ont une nouvelle fois souffert dans cette Ligue des champions version 2014-2015. Prime au plus long chemin de croix : celui de l’APOEL Nicosie. Le club chypriote a terminé sa campagne en C1 avec un point au compteur, arraché contre l’Ajax Amsterdam lors de la deuxième journée. Avec lui, le NK Maribor, le BATE Borisov, et Malmö ont aussi traîné leur peine (3). Même Galatasaray, ancien vainqueur de la Coupe de l’UEFA, a souffert avec un petit point récolté. Les outsiders ne sont toujours pas à leur place en C1 où les enjeux sportifs comme financiers sont immenses pour les mastodontes européens. Il y a bien le contre-exemple de Bâle, mais les Suisses ont déjà prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs en Coupe d’Europe.
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Javier Pastore a signé une belle prestation avec le PSG face à l'APOEL Nicosie.

Crédit: Panoramic

Ramsey, 9e plus beau but de l'histoire

Le classement est subjectif, mais on comprend pourquoi  le Daily Mail a intégré la frappe d’Aaron Ramsey dans son top 20 des plus belles réalisations en Ligue des champions. Face à Galatasaray, lors de la 6e journée, le Gallois a inscrit sans conteste le plus beau but de la phase de groupes. A la suite d’un corner, le Gunner a, sans contrôle, armé sa patte gauche et logé le ballon dans la lucarne gauche. Le tabloïd le place au neuvième rang de son Top des chefs-d’œuvre en C1. Que du beau monde avec lui : Cristiano Ronaldo, Messi, Ronaldinho, Thierry Henry et bien sûr, Zinedine Zidane. Besoin de vous rappeler sa reprise de volée contre le Bayer Leverkusen ?

Au Bayern, personne ne fait mieux que Müller

Dans la large et tranquille victoire du Bayern face au CSKA Moscou (3-0) mercredi soir, Thomas Müller a transformé un penalty qui n’est pas passé inaperçu. Le champion du monde allemand a inscrit là son 24e but en Ligue des champions. Cette marque lui permet de passer tranquillement devant deux de ses illustres prédécesseurs, Mario Gomez et Giovane Elber. Le tout à 25 ans : il a encore de la marge.

Suarez monte en puissance avec Barcelone

Toujours à la recherche de son premier but en Liga, Luis Suarez se rattrape très bien en Ligue des champions avec ses deux buts en trois matches. L’Uruguayen prouve peu à peu ce qu’il peut apporter au FC Barcelone aux côtés d’un Messi qui affole les compteurs. Sur le terrain face au PSG, c’était certainement lui le meilleur joueur. Buteur et passeur, il a pu savourer l’ovation du Camp Nou. Avec son adaptation au jeu barcelonais, le trio offensif qu’il compose avec Messi et Neymar montre sa plénitude. Paris en a fait les frais : pour la première fois, les trois cracks ont marqué lors d’un même match mercredi soir.

Metz toujours seul maître du Camp Nou

Le PSG a une nouvelle fois échoué. Echoué à battre le Barça dans son antre de Camp Nou. Loin d'être une contre-performance pour les Parisiens. Une seule équipe française a déjà triomphé dans le temple du football. C'était Metz en 1984. Un exploit digne des plus grands puisque les Messins avaient renversé une situation plus que compromise (4-2 pour le Barça à l'aller). Mais l'improbable avait eu lieu au match retour avec une victoire 4-1 de légende. Depuis plus aucune équipe française n'a triomphé, pas même le PSG. Cela valait bien un câlin de consolation de Messi à David Luiz.
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David Luiz et Lionel Messi

Crédit: AFP

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