Ligue des Champions - PSG - Malmö (2-0) : Entrée en matière studieuse pour Paris

La route est encore longue. Le chemin, semé d'embûches. Mais au moins, le PSG est sur les rails. Sur de bons rails. Mardi, Paris a entamé sa campagne de Ligue des champions comme il l'entendait : en faisant le plein face à Malmö (2-0). Cette victoire inaugurale l'installe déjà sur les hauteurs du groupe A, aux côtés du Real Madrid. A une nuance près : les Merengue ont marqué deux buts de plus. Ils sont donc leaders à la différence de buts.

Pour l'heure, le classement est évidemment anecdotique. L'équipe de Laurent Blanc retiendra autre chose de cette soirée : elle a frappé deux fois. Et vite. Angel Di Maria était manifestement pressé d'ouvrir son compteur parisien. L'Argentin, lancé par Marco Verratti, n'a pas attendu longtemps pour nettoyer la lucarne droite de Johan Wiland (1-0, 4e). Edinson Cavani, lui, a patienté jusqu'à l'heure de jeu pour mettre le PSG à l'abri. Sa tête smashée a conclu un centre de Maxwell, subtilement prolongé par une aile de pigeon de Zlatan Ibrahimovic (2-0, 61e).

L'Uruguayen venait de signer deux doublés, à Monaco (0-3) puis face à Bordeaux (2-2). Son 5e but en trois matches a eu le don de soulager le Parc des Princes. Car le champion de France a longtemps, trop longtemps, ronronné. Comme s'il jugeait le champion de Suède inoffensif. A vrai dire, il l'était. Kevin Trapp n'a été inquiété qu'une seule fois : sur une tentative trop croisée de Nikola Djurdjic (33e). Mais les deux points perdus quatre jours plus tôt, en Ligue 1, avaient sonné comme un avertissement. Au moins, la leçon girondine a été retenue. Cette fois, Paris a préservé sa cage inviolée. Sauf qu'à force de vendanger, le PSG est resté sous la menace d'un retour suédois.

Zlatan Ibrahimovic avait pourtant à cœur de briller contre le club de ses débuts. Le géant suédois a eu maintes occasions d'y parvenir. Toutes ratées : sa tête (15e) et son coup franc (41e) sont passés juste au-dessus, sa frappe en bout de course n'a pas été assez appuyée (16e). Cerise sur le gâteau, il a perdu son face-à-face devant Johan Wiland (20e). Le gardien de Malmö a également eu la main ferme sur une tête appuyée de David Luiz (67e). Il a pu souffler en voyant l'enroulé de Di Maria flirter avec son poteau (32e). Il a, enfin, poussé un très léger ouf de soulagement lorsque, dans le temps additionnel, Ezequiel Lavezzi s'est vu refuser le 3-0, pour un hors-jeu de Cavani (90e+2). Cela aurait donné plus de consistance au succès parisien. Le PSG s'en contente aisément. Il a fait le job. Dans deux semaines, il ira chez le Shakhtar Donetsk.