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Real Madrid -Wolfsburg : 3-0 - Ce Ronaldo-là était trop grand pour Wolfsburg

Laurent Vergne

Mis à jour 12/04/2016 à 23:14 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Mal en point après sa défaite à Wolfsburg (2-0) la semaine dernière, le Real Madrid a renversé la situation en s'imposant 3-0 à Santiago-Bernabeu mardi soir lors du match retour. Trois buts signés Cristiano Ronaldo. Le Portugais a pesé de tout son poids pour propulser les Merengue dans le dernier carré.

Cristiano Ronaldo

Crédit: Panoramic

14 ans. Le Real Madrid n'avait plus réussi à se qualifier en Ligue des champions après avoir perdu lors de la première manche. Placé huit fois dans cette situation depuis 2002, le club castillan avait systématiquement échoué. Mais ces statistiques ont volé en éclats mardi soir devant le talent de Cristiano Ronaldo. Le Ballon d'or portugais a signé un triplé pour mettre au tapis Wolfsburg (3-0) et effacer à lui seul la défaite du match aller en Allemagne (2-0). Pour la 27e fois de son histoire, la 7e consécutive, le Real est au rendez-vous du dernier carré.
Avant la rencontre, CR7 avait annoncé la couleur. Malgré l'inconfort de la situation, il avait affiché sa confiance et sa détermination. Il aura eu l'immense mérite de transposer ses paroles en actes, se comportant en leader et en (serial) buteur. Il ne lui a fallu que 86 secondes en première période pour effacer le déficit du match aller. A la sortie du premier quart d'heure, Ronaldo a d'abord fait preuve d'opportunisme pour propulser au fond des filets un ballon qui traînait au second poteau après un centre de Carvajal dévié dans le dos de la défense (1-0, 16e).

Une barre et un poteau pour Ramos

Moins d'une minute trente plus tard, la star du Real a remis ça d'une tête décroisée, au premier poteau cette fois, sur un corner frappé par Toni Kroos (2-0, 17e). Pour Wolfsburg, tout était donc à refaire. Et la situation ne s'est pas arrangée avec, un quart d'heure plus tard, la sortie sur blessure de Julian Draxler. Paradoxalement, à la pause, le VfL avait pourtant cadré plus de buts que le Real (5-4), qui a eu le tort de baisser en intensité après son tonitruant coup d'accélérateur de la fin du premier quart d'heure.
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Sergio Ramos (Real Madrid) face à Andre Schuerrle (Wolfsburg)

Crédit: AFP

Malgré tout, il flottait dans cette rencontre un parfum un peu inexorable. Ça sentait le troisième but à plein nez. Il aurait pu venir de Sergio Ramos, mais le défenseur central a trouvé le poteau de Benaglio sur son coup de tête (66e). Un Ramos qui avait déjà était stoppé par la barre en tout début de match, également sur une tête, alors que le score était encore vierge. Qu'importe. Ronaldo est repassé par là. Sur un coup franc direct, le Lusitanien est passé entre Guilavogui et Naldo avant de tromper le portier suisse de Wolfsburg. Et un, et deux, et trois CR7.
Comme invoqué par les grands anciens, l'esprit de Juanito, celui des folles "remontadas" des années 80, a soufflé sur Bernabeu. Mais c'est surtout la tornade Ronaldo qui a tout emporté mardi soir. Relancé en Liga, sauvé des eaux en Ligue des champions, le Real vient de vivre une folle quinzaine. Et si, finalement, c'était son printemps ?
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