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Se qualifier avec un point après trois matches : ces six-là ont montré la voie à l'OL

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/11/2015 à 12:03 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Six clubs ont réussi à se qualifier pour les 8es de finale avec un seul point après trois journées depuis l'instauration de la nouvelle formule en 2003/2004. Des exemples dont devra s'inspirer l'Olympique lyonnais, confronté à pareille situation dans son groupe de Ligue des champions.

Aldrin Yilmaz, Dirk Kuyt, Thierry Henry : ils doivent servir d'exemples à l'OL

Crédit: Eurosport

Arsenal en 2003/2004

Comment en sont-ils arrivés là ? C'est à peine imaginable. Arsenal est invaincu en championnat depuis mai 2003 et fait partie des favoris en Ligue des champions. Cette saison-là, personne ne lui résistera en Premier League et les Gunners finiront la saison invaincus. Pourtant, l'Inter d'Obafemi Martins les dézingue à Highbury (0-3). Les hommes de Wenger sont à la dérive dans le froid polaire de l'Europe de l'Est. A Moscou, face au Lokomotiv, ils lâchent deux points en route (0-0) avant de subir la loi du Dynamo Kiev (2-1).
Comment s'en sont-ils sortis ? Par le talent pur. Cette équipe-là est l'une des plus brillantes du XXIe siècle et elle a simplement retrouvé son rang. A l'instar d'un Thierry Henry absolument inarrêtable à Giuseppe Meazza (1-5). Ce 25 novembre, à Milan, il signe l'un de ses plus grands matches sous le maillot des Gunners. Le sort du Lokomotiv (2-0) à Londres est vite expédié. Mais le tournant a lieu face au Dynamo, le premier match de la phase retour. Avant le but de Cole au bout du temps réglementaire (88e), Arsenal est quasiment éliminé de la C1 et, finalement, termine… 1er de son groupe.
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Thierry Henry félicité par Fredrik Ljungberg et Robert Pirès lors d'Inter-Arsenal

Crédit: Panoramic

Jusqu'où sont-ils allés ? Intouchable en Premier League, Arsenal s'arrêtera en quart en C1 face à Chelsea. Un but de Wayne Bridge dans les dernières minutes à Highbury (1-2) condamnera les Gunners après un aller pourtant séduisant (1-1). Cette campagne laissera un goût d'inachevé, même si elle avait très mal démarré.
Ce que Lyon doit en tirer : Evoluer à son meilleur niveau est une condition sine qua none à toute performance de cette envergure en Coupes d'Europe.

FC Porto en 2004/2005

Comment en sont-ils arrivés là ? Le champion d'Europe en titre en bave. Le calendrier ne lui fait pas de cadeau avec deux déplacements à Stamford Bridge et au Parc des Princes lors de la phase aller. Chelsea, coaché par son ancien mentor José Mourinho, a de grosses ambitions et Porto ne fait pas le poids (3-1). Paris n'a pas encore d'investisseurs qataris, mais Coridon, d'une talonnade exceptionnelle, et Pauleta assomment les Portugais en deux minutes (2-0). Le vrai couac, c'est le nul concédé d'entrée face au CSKA Moscou (0-0).
Comment s'en sont-ils sortis ? Grâce à une fin de match de folie face à Chelsea lors du dernier match de poules (2-1). Un but de Benni McCarthy en toute fin de match permet à Porto de poursuivre la défense de son titre (86e). Mais il s'en est fallu d'un rien.
Jusqu'où sont-ils allés ? Pas beaucoup plus loin. Porto s'arrête dès les 8es de finale face à l'Inter (1-1, 1-3). Le retour tournera à la démonstration. Porto tombera sur le jour de grâce d'Adriano, auteur d'un triplé.
Ce que Lyon doit en tirer : Sa qualification pourrait bien se jouer dans les dernières minutes du dernier match. Ne jamais rien lâcher, une règle d'or sur la scène européenne.
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Adriano marque devant Jorge Costa lors d'Inter-Porto

Crédit: Panoramic

Werder Brême en 2005/2006

Comment en sont-ils arrivés là ? Le calendrier ne gâte pas les Allemands. Ils doivent faire face à deux déplacements dans l'enfer du Panathinaïkos (2-1) et sur la pelouse de l'Udinese (1-1). Pour son seul match au Weserstadion, c'est le futur vainqueur de l'épreuve, l'immense Barça de Ronaldinho (0-2), qui fait sa loi. Un point en trois matches, c'est peu. Mais pas illogique.
Comment s'en sont-ils sortis ? Grâce à Johan Micoud. Face à l'Udinese, dans un match capital, le meneur français inscrit un doublé qui relance le Werder dans la course aux 8es. Les Allemands profitent du carton plein du Barça pour s'en sortir in extremis. Le carton face au Pana (5-1) combiné à la victoire des Catalans sur la pelouse d'Udinese suffit au Werder.
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Naldo au duel avec Gabri lors de Barça-Werder

Crédit: AFP

Jusqu'où sont-ils allés ? Jusqu'en 8es. Brême est victime de la règle du but à l'extérieur face à la Juve (3-2, 2-1). Mais aussi de David Trezeguet, buteur à l'aller et au retour.
Ce que Lyon doit en tirer : Le Zenit pourrait être son meilleur allié s'il réussit à prendre des points à ses adversaires directs.

Liverpool en 2007/2008

Comment en sont-ils arrivés là ? Vice-champion d'Europe en titre, Liverpool hérite d'un groupe dense après avoir passé l'obstacle Toulouse en tour préliminaire (0-1, 4-0). Il débute sa campagne européenne par un nul probant à Porto (1-1). Mais les Reds se font surprendre à Anfield par Marseille (0-1), le soir où Mathieu Valbuena s'est révélé au grand public, et s'inclinent ensuite sur la pelouse de Besiktas (2-1).
Comment ont-ils fait pour s'en sortir ? En écrasant tout sur leur passage. Les hommes de Rafael Benitez font vivre un calvaire au Besiktas (8-1) et à Porto (4-1) pour jouer un "16e de finale" au Vélodrome, où ils doivent gagner pour se qualifier. L'affaire ne fait pas un pli. Un bijou de Steven Gerrard et un but de Fernando Torres lancent les Reds, qui mènent 0-2 après 11 minutes. Dirk Kuyt et Ryan Babel donnent à la défaite des allures d'humiliation (0-4). Liverpool termine 2e du groupe A.
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Les joueurs de Liverpool remercient leurs supporters après la victoire à Marseille

Crédit: Panoramic

Jusqu'où sont-ils allés ? Jusque dans le dernier carré, un stade de la compétition qu'ils atteignaient alors pour la 3e fois en 4 ans. Liverpool se débarrasse de l'Inter en 8e de finale (2-0, 0-1), puis d'Arsenal en quart (1-1, 4-2). Leur parcours de folie, marqué par un match retour dingue face aux Gunners, s'arrête au terme d'une prolongation incandescente contre Chelsea (1-1, 3-2 ap).
Ce que Lyon doit en tirer : Il suffit d'un déclic pour que tout s'enclenche, en souhaitant qu'il arrive le plus tôt possible.

Panathinaïkos en 2008/2009

Comment en sont-ils arrivés là ? Rescapé de deux tours préliminaires, le Panthinaïkos connait un départ catastrophique en phase de groupes. Les Grecs sont battus à domicile par l'Inter (0-2) avant de prendre une claque chez le voisin chypriote de l'Anorthosis Famagouste (3-1). Ils enchaînent avec un nul concédé à domicile face au Werder Brême (2-2).
Comment ont-ils fait pour s'en sortir ? En retrouvant leurs vertus défensives. Le Pana n'encaisse plus aucun but jusqu'à la fin de la phase de groupes. Il donne la leçon au Werder dans son Weserstadion (0-3) et enchaîne par un autre gros coup à l'extérieur sur la pelouse de l'Inter (0-1), qui règne alors sur l'Italie. Dans un groupe ultra serré, où la dernière journée peut qualifier ou condamner les quatre clubs, la formation athénienne se contente du minimum contre l'Anorthosis (1-0), grâce au légendaire Giorgios Karagounis. Le Pana se classe finalement 1er du groupe B.
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Le Panathinaikos fête sa qualification pour les 8es de finale de la C1 2008/2009

Crédit: AFP

Jusqu'où sont-ils allés ? Un tour et puis s'en va. Les partenaires de Gilberto Silva ramènent un bon nul de leur 8e de finale aller sur le terrain de Villarreal (1-1) et une prolongation se profile au retour lorsque Joseba Llorente tue le match à la 70e minute. 1-2, Villarreal laisse le Pana sur le bord de la route.
Ce que Lyon doit en tirer : Etre solide derrière, c'est la base de toutes les grandes conquêtes.

Galatasaray en 2012/2013

Comment en sont-ils arrivés là ? Placé dans un groupe largement à sa portée, Galatasaray démarre par une défaite logique contre Manchester United à Old Trafford (1-0). Mais c'est après que ça se gâte. Les Turcs reçoivent successivement Braga et Cluj avec la possibilité de faire le plein de points. Résultat : une défaite face aux Portugais (0-2) et un nul contre les Roumains (1-1).
Comment ont-ils fait pour s'en sortir ? En s'appuyant sur un Burak Yilmaz de feu. L'attaquant international turc claque un triplé à Cluj (1-3), inscrit le seul but du match face à MU (1-0) et relance les siens après l'ouverture du score de Braga lors de la dernière journée. Aydin Yilmaz finit le travail pour donner la victoire au Gala (1-2) et lui offrir in extremis la 2e place du groupe B.
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Burak Yilmaz (Galatasaray)

Crédit: Panoramic

Jusqu'où sont-ils allés ? Jusqu'en quart de finale. Renforcé à l'intersaison par Didier Drogba et Wesley Sneijder, Galatasaray sort Schalke 04 en 8e de finale (1-1, 2-3) avant de faire quelque peu trembler le Real Madrid en quart (3-0, 3-2). Mais la marche était cette fois trop haute.
Ce que Lyon doit en tirer : Alexandre Lacazette se doit d'être le Burak Yilmaz de l'OL et de justifier les investissements consentis pour le prolonger cet été.
Martin MOSNIER et Geoffrey STEINES
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