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Arsenal face à son traumatisme des huitièmes

Glenn Ceillier

Mis à jour 15/02/2017 à 18:36 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Face au Bayern Munich ce mercredi, Arsenal retrouve les huitièmes de finale, un stade que les Gunners n'ont plus réussi à passer depuis six saisons. Si les Londoniens n'ont souvent pas eu de chance au tirage comme cette saison, ils ont aussi appris à leurs dépens qu'il faut se montrer régulier en C1 à l'heure des matches couperets.

Arsenal's German midfielder Mesut Ozil

Crédit: AFP

Il n'y a pas qu'en Premier League qu'Arsenal a pris l'habitude de frustrer ses supporters. En Ligue des champions, c'est un peu la même histoire. Les Gunners ne passent plus l'hiver. Comme en championnat, ils sont bien sûr toujours là. Voilà 15 saisons de rang qu'ils franchissent la première phase en Ligue des champions. Mais ils enchaînent aussi les déceptions. Sur cette période d'une régularité d'exception, il n'y a eu qu'une finale en 2006. Et donc de nombreux échecs. De plus en plus réguliers là aussi…
Mercredi, les protégés d’Arsène Wenger retrouvent ainsi les huitièmes de finale où ils ont échoué à chaque fois lors des six dernières saisons ! Ce stade est presque devenu une montagne infranchissable saison après saison. Il y a bien sûr des raisons. Le club londonien n'a pas souvent été gâté par le tirage. Souvenez-vous. Il a hérité de l'AC Milan (2012) et à quatre reprises de deux géants qui ont brillé ces dernières saisons en Europe : le FC Barcelone (2011 et 2016) et le Bayern Munich (2013 et 2014).
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Arsène Wenger avec Arsenal, 2017

Crédit: Panoramic

Un manque de régularité coupable

Arsenal n'a donc pas été gâté. Un constat qui tient encore cette saison : les Gunners, qui ont pourtant fini à la première place de leur groupe pour la première fois depuis la saison 2011-2012, se retrouvent encore une fois face à l'ogre allemand, le Bayern Munich. Alors malchanceux les Gunners ? Oui et non. En 2015, cette théorie a pris du plomb dans l'aile avec l'échec face à Monaco, club français qui jouait en Ligue 2 deux ans avant... Et puis, pour aller au bout en C1, il faut aussi assumer son rang, réussir des exploits et se montrer constant.
Arsenal manque justement de cette deuxième qualité. Des coups d'éclat, les Gunners en ont réalisés. Il y eu la victoire 3-0 à domicile face à l'AC Milan en 2012. Mais ça n'a pas effacé la déroute du match aller (4-0). En 2011, les Londoniens avaient aussi battu le grand Barça à Londres (2-1) avant de… céder au Camp Nou (3-1). Rebelote en 2013 : après leur défaite à l'Emirates face au Bayern (1-3), ils ont fait trembler Munich en l'emportant au retour (0-2). Et en 2015, l'histoire s'est encore confirmée. Etrillé à domicile par Monaco à l'aller (1-3), Arsenal n'est pas passé loin d'un joli renversement au retour (0-2) pour finalement rentrer bredouille de Principauté. Encore une fois…
Les huitièmes se jouent bien sur deux matches. Et le moindre trou d'air se paye cash. Les Gunners l'ont appris à leurs dépens à de nombreuses reprises. Ils vont devoir réaliser deux vrais matches face au Bayern Munich, qui les a éliminés lors de trois dernières oppositions dans les matches à élimination directe (2004/05, 2012/13, 2013/14). Alors que le titre en Premier League lui a sûrement déjà échappé en Premier League, Arsenal sait qu'une fin de saison un peu plus palpitante passe par là. Mais pour cela, il faudra vaincre ses vieux démons. Aux Gunners de trouver les ressources pour stopper cette spirale infernale en Europe. Histoire de passer enfin cette montagne et l’hiver au chaud.
Arsenal et la malédiction des huitièmes de finale en C1
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