Ligue des champions - A mi-parcours du premier tour, quelques zones d'ombres restent à éclaircir
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ParCyril Morin
Mis à jour 01/11/2016 à 00:52 GMT+1
LIGUE DES CHAMPIONS – La phase retour du premier tour de la C1 débute cette semaine. Et si le suspense reste limité quant à la qualification de certains, d'autres enjeux sont ouverts. Tour d'horizon des questions encore en suspens.
Antoine Griezmann, Atletico Madrid
Crédit: Imago
Où en sont les gros ?
C'est un secret de polichinelle. L'élimination d'un gros dès le premier tour de la Ligue des champions est du domaine du paranormal. Mais les surprises existent encore, et saisons après saisons, il n’est pas rare de voir des grosses armadas européennes (Manchester United éliminé la saison dernière, Arsenal en grande difficulté) devoir lutter jusqu’à la dernière journée pour se qualifier. Cette saison, la surprise est… qu’il n’y a pas de surprise.
La hiérarchie supposée a clairement été respectée. C’est simple, hormis Besiktas, Tottenham et Copenhague et Leicester, tous les duos en tête des groupes sont constitués d’équipes habituées aux grandes échéances européennes. Pas forcément de nature à changer le visage de cette compétition de plus en plus fermée et chasse gardée des grosses armadas européennes.
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Paulo Dybala et Gonzalo Higuain
Crédit: Panoramic
Quelle "finales" sont à prévoir ?
Qui dit gros, dit faim de victoire et donc première place. C’est l’objectif avoué de tous ces tops clubs européens. Sauf que dans certains groupes, cela risque d’être impossible. Si le Barça a tué tout suspense dans le groupe C en écrasant le City de Guardiola, les points chauds restent nombreux. Car dans les poules A, D et F, ce sont de véritables finales qui se préparent.
- Groupe A : Avec 7 points, Arsenal et le PSG ont l’occasion de d’ores et déjà valider leur ticket pour les 8es face à Ludogorets et Bâle ce mardi. Avant de se retrouver pour une lutte finale à l’Emirates le 23 novembre. Le vainqueur de ce duel sera, sauf défaillance, assuré d’éviter un gros au prochain tour. Quoique…
- Groupe D : La première bataille pour l’Atlético mais la guerre pour le Bayern ? En s’imposant à Calderon (1-0), les coéquipiers d’Antoine Griezmann ont réalisé la bonne opération et pointent à 9 points. Mais, lors de la 6e journée, une victoire par deux buts d’écart à l’Allianz Arena garantirait la première place au club bavarois, sous réserve d’un sans-faute d’ici-là. De quoi pimenter un peu cette dernière journée.
- Groupe F : Un Atlético-Bayern le mardi et un Real-Dortmund le mercredi. La dernière journée réservera une affiche de choix entre des deux équipes tournées vers l’offensive. Et si le Real a réussi à marquer deux fois au Signal Iduna Park, rien ne dit qu’un Dortmund en feu ne peut faire mieux.
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Dortmund et le Real Madrid dos-à-dos
Crédit: AFP
Leicester, en route vers l'histoire ?
C'est une stat qui pose une performance. 3 victoires en trois matches pour un débutant en C1, c'est rare. Très rare. C'est simple, depuis la nouvelle formule en 1992, seul le "rookie" Malaga avait réussi pareille performance en 2012-2013 pour arriver en ... quart de finale. Certes, les hommes de Claudio Ranieri ont hérité d’un groupe loin d’être relevé. Il n’empêche : trois victoires, des exploits de Mahrez et une solide première place font déjà de Leicester l’un des poils à gratter dans le paysage étriqué de la Ligue des champions.
Avec ce profil de coupeur de têtes potentiel, Leicester peut être l’une des attractions de la Ligue des champions. Jusqu’à quand ? Comme pour la Premier League la saison passée, même les Foxes ne le savent pas eux-mêmes.
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Riyad Mahrez (Leicester)
Crédit: AFP
L’Espagne (déjà) invincible
Ça devient récurrent. Il n’empêche, le constat est là, implacable. Parmi les cinq grands championnats, seules les équipes espagnoles sont encore invaincues dans la compétition. L’Atlético et le Barça ont réalisé le Grand Chelem, à savoir neuf points en trois matches (contre le Bayern et Manchester City, s’il vous plaît). De son côté, Séville est allé grappiller un bon point chez la Juventus alors que le Real s’en est bien sorti dans l’enfer de Dortmund.
Alors, forcément, les débats sur le meilleur championnat du monde ressort du placard, comme tous les ans. Pas de réponse ici mais un constat implacable : les Espagnols sont imprenables jusqu’à présent. La saison dernière, parmi les formations non-hispaniques, seul Liverpool était parvenu à faire chuter une équipe espagnole en coupe d'Europe. Bis repetita cette saison ?
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Antoine Griezmann et Robert Lewandowski
Crédit: AFP
Cavani, seul concurrent de Messi ?
C’est un classement anecdotique mais ô combien symbolique. Dans la compétition reine, être le roi rapporte gros. Et, pour l’instant, Lionel Messi est confortablement installé sur le trône. Meilleur buteur de la compétiton avec 6 buts en 3 matches, la Pulga sort son habit de lumière à chaque sortie européenne. Pep Guardiola vous le confirmera.
Et derrière, seul un homme dépasse de la meute des buteurs à 3 buts. Avec 4 réalisations, Edinson Cavani suit la cadence et pourrait bien montrer à l’Europe qu’il est l’un des tous meilleurs à son poste. Reste à confirmer dans les matches éliminatoires où il a souvent croqué, comme contre Chelsea en 2014-2015.
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Edinson Cavani célèbre son but contre Arsenal en Ligue des champions.
Crédit: AFP
Ronaldo atteindra-t-il la barre des 100 buts d’ici décembre ?
S’il y en a un qui n’apparaît pas sur les hauteurs, c’est bien lui. Avec "seulement" deux buts en trois matches, Cristiano Ronaldo n’a pas encore retrouvé son rythme de croisière. Car, normalement, en C1, c’est bien lui le patron.
Une preuve ? C’est le meilleur buteur et passeur d l’histoire de la compétition, même si le décompte des passes diffère selon les fournisseurs de statistiques. Il n’empêche, Ronaldo, en grand chasseur de records et de chiffres symboliques, vise la barre des 100 buts. Actuellement, il en est à 98. Alors, sauf blessure ou coup de sang invraisemblable, CR7 devrait facilement l’atteindre. Dès mercredi contre le Legia Varsovie ?
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Cristiano Ronaldo après son but face au Sporting
Crédit: AFP
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