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Avant PSG-Real : Balayer un grand d’Europe au Parc ? Le PSG d’Emery connaît la recette

Ilyes Ramdani

Mis à jour 06/03/2018 à 11:34 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – Face au Real Madrid, le Paris Saint-Germain devra l’emporter avec une avance d’au moins deux buts pour se qualifier. Pour cela, Unai Emery et les siens devront s’appuyer sur les triomphes face au Barça (4-0) et au Bayern (3-0), tous deux glanés au Parc des Princes en 2017. De ces succès de prestige, le PSG pourra tirer (au moins) 3 ingrédients pour battre le Real.

Les joueurs du PSG célèbrent leur victoire face au Barça

Crédit: AFP

Pour réaliser l’exploit mardi soir, Paris devra avoir quelques modèles en tête. Il y a bien sûr le modèle historique, le PSG-Real de 1993, le coup de tête d’Antoine Kombouaré à la dernière minute et le renversement. Mais les joueurs d’Unai Emery disposent de deux exemples plus récents à suivre : la victoire contre le Barça (4-0) en 8e de finale aller la saison dernière et celle contre le Bayern (3-0) en septembre dernier. Deux fois où le PSG a dominé un grand d’Europe sur sa pelouse. Le tout sans prendre de buts et avec un écart qui ferait largement le bonheur des Parisiens ce mardi.

Un vrai 12e homme

Qu’il paraît loin, le temps où Laurent Blanc parlait de l’ambiance morne du Parc des Princes comme "un problème épineux". C’était en 2016 et pourtant, le club parisien a fait un grand pas en avant sur la question. L’année dernière, déjà, contre le Barça, le public du Parc s’était distingué par une ambiance de feu. "On a été des guerriers sur le terrain et vous étiez des soldats derrière nous, avait par exemple salué Marquinhos après la rencontre. Merci pour la superbe ambiance."
Depuis le retour du Collectif Ultras Paris en tribunes, le PSG bénéficie d’un soutien à la hauteur des différents enjeux. Preuve en est des résultats du club cette saison à domicile : 19 victoires en 19 matches à domicile, toutes compétitions confondues. Un record dans l’histoire du club. Cette donnée, les dirigeants du PSG l’ont en tête et ils comptent bien en faire une force face au Real. Selon L’Equipe, le club a décidé d’installer les Ultras du CUP en tribune Boulogne pour réinstaller un nouveau kop, après celui d’Auteuil. Une première depuis le plan Leproux de 2010 ; signe que l’heure est à la mobilisation générale.
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Le Parc des Princes lors du PSG-OM du 25 février 2018

Crédit: Getty Images

Di Maria, le facteur X

Toute l’attention s’est portée, depuis une semaine, sur la blessure de Neymar et son absence face au Real. Au fur et à mesure du match, voilà que les projecteurs se braquent sur un autre homme : Angel Di Maria, qui aura la lourde tâche de remplacer le Brésilien au sein du onze d’Unai Emery. A l’aller, le technicien espagnol ne lui avait pas fait disputer la moindre minute, ce qui lui avait valu un flot de critiques. Mardi soir, il sera un des atouts majeurs de son équipe.
Et, pour lui aussi, il s’agira de se souvenir du PSG-Barça de l’an dernier. Di Maria avait été un des hommes du match, s’offrant un doublé de deux frappes splendides en lucarne (une sur coup-franc, l’autre après une brillante feinte de corps). Face à son ancien club, l’Argentin serait bien inspiré de rééditer une telle performance. Il arrive en tout cas en pleine forme : en 2018, il a mis la bagatelle de 13 buts et 6 passes décisives en 14 matches, toutes compétitions confondues.
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Angel Di Maria

Crédit: Getty Images

Garder le ballon ? Pas forcément, mais plutôt bien l’utiliser

Le dernier ingrédient à garder des victoires face au Barça et au Bayern est tactique. A chaque fois qu’il a battu ces ogres à domicile, le PSG l’a fait en utilisant à la perfection les phases de transition. Contre le Barça, le deuxième but vient par exemple d’un ballon récupéré par Adrien Rabiot dans la moitié de terrain catalane et transformé en but en moins de dix secondes.
Dans les grands matches, Paris s’habitue à ne pas avoir autant le ballon que sur la scène nationale. Contre le Bayern, les coéquipiers de Thiago Silva ont eu le ballon 37,6% du temps, à peine plus contre le Barça (43%). Ce qui ne les a pas empêchés de remporter ces deux rencontres haut-la-main.
Au Parc, le PSG ne devra pas tomber dans le piège de la possession stérile, sous peine de buter sur un bloc madrilène compact et dangereux en contres. Il faudra, parfois, laisser le ballon au Real pour bien défendre et mieux se projeter dans son dos. Et dans celui de ses latéraux, notamment. Une mission compliquée mais qui semble dans les cordes du PSG d’Unai Emery.
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Unai Emery (PSG) sur la pelouse de Santiago Bernabeu

Crédit: Getty Images

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