Hugo Lloris après sa parade magique : "Je pense que Benzema doit la mettre au fond"

A un jour près, Hugo Lloris aurait pu créer une nouvelle tradition : celle de réaliser l’un des arrêts de l’année en Ligue des champions. Le 18 octobre dernier, il avait repoussé d’une parade aussi inattendue que féline la frappe de Chicharito à bout portant. Ce 17 octobre, sa victime était bien connue puisqu’il s’agissait de Karim Benzema.

Seul face au but, l’attaquant du Real a piqué sa tête à bout portant mais a vu le capitaine des Bleus sortir une parade monstrueuse du pied. Spectaculaire mais surtout très efficace. Dans la lignée d’un match parfait qui aura permis à ses Spurs d’aller chercher un nul précieux sur la pelouse de Bernabeu.

Au micro de beIN Sport, même lui semblait surpris de cette folle parade : "Je pense qu’il aurait dû la mettre au fond. Quand on est gardien, il faut toujours un peu de réussite, un peu de chance. Et là, la balle me vient sur le pied". Modeste, comme toujours.

L'entraîneur madrilène Zinedine Zidane avait prévenu lundi : Lloris allait "tout faire pour empêcher le Real de gagner". Et cela a été le cas : rassurant dans son jeu au pied, présent dans le jeu aérien, le portier a fait déjouer les attaquants madrilènes. Attentif sur une tentative d'Isco (32e), Lloris a également écœuré Cristiano Ronaldo, claquant une frappe puissante hors de la lucarne (63e) avant de se coucher sur un tir du Portugais, qui venait de réussir un grand pont (65e).

Un match majuscule et un statut mérité d'homme du match selon l'UEFA. Il n'aura finalement été battu que sur un penalty de CR7. Mais pas de quoi s’enflammer pour Lloris qui, comme toujours, a mis en avant ses coéquipiers et loué les vertus collectives des Spurs.

"C'est un plaisir de communier avec mes partenaires après avoir joué ici au Bernabeu. Les sensations sont fantastiques. Nous avons été meilleurs en première période et nous avons eu de belles occasions. A ce niveau de football, c'est une belle sensation d'obtenir un bon nul" a jugé le capitaine des Bleus. Sobre et efficace derrière les micros. Mais diabolique et spectaculaire sur sa ligne. Le paradoxe Lloris.