Liverpool se promène, Dortmund cale à Nicosie

Le FC Séville s'est pris les pieds dans le tapis. Et de belle manière. Le club andalou a subi une sévère défaite sur la pelouse du Spartak Moscou (5-1). C'est le premier revers de la saison du FC Séville en C1. Quincy Promes (1-0, 18e puis 5-1, 90e), Lorenzo Melgarejo (2-1, 58e), Denis Glushakov (3-1, 67e) et Luiz Adriano (4-1, 74e) ont puni les Sévillans, qui ont sauvé l'honneur grâce à Simon Kjaer (1-1, 30e). Le Spartak, qui signe sa première victoire après deux nuls, partage ainsi la tête du groupe avec Liverpool.

Car pendant ce temps-là, les Reds ont aussi signé une large victoire. Elle est moins surprenante. Mais elle est tout aussi sévère. Les protégés de Jurgen Klopp se sont offerts un récital en Slovénie grâce à Roberto Firmino (4e, 54e), Philippe Coutinho (13e), Mohamed Salah (19e, 39e), Oxlade-Chamerberlain, et Trent Alexander-Arnold (90e). Le club de Mersey prend ainsi un point d'avance sur le FC Séville (3e).

Tous les regards étaient tournés, à juste titre, sur le choc entre City et le Napoli (2-1). Dans un match magnifique, ce sont les Citizens qui ont réussi le gros coup en s'imposant et en restant en tête de ce groupe F avec 9 points. Mais la bonne opération du soir est à mettre au crédit du Shakhtar Donetsk.

Face au Feyenoord de Giovanni van Bronckhorst, les Ukrainiens se sont appuyés sur un Bernard des grands soirs, auteur d'un doublé (24e, 54e), pour renverser des Néerlandais qui avaient ouvert le score par Berghuis (8e). En conséquence, Donetsk prend la deuxième place avec six points et peut croire très fort en ses chances de qualification.

Le 17 octobre 2017 restera dans l'histoire du RB Leipzig. Ce mardi, le club allemand a décroché sa première victoire en Coupe d'Europe face à Porto (3-2). Et ce n'est pas volé. Le vice-champion d'Allemagne a nettement dominé une équipe portugaise bien loin du niveau aperçu à Monaco la journée précédente (21 tirs à 9, 58% de possession pour Leipzig).

Sergio Conceicao avait surpris en décidant de se passer d'Iker Casillas, assis sur le banc. Son remplaçant, José Sa, n'a pas brillé. Dès la 8e minute, il a commis une faute de main qui a profité à Orban (1-0). Le gardien de Porto n'a pas non plus été aidé par sa défense. Telles a couvert Forsberg (2-1, 37e) et Marcano a lancé Augustin vers le but (3-1, 40e). Le Français a été actif mais parfois trop individualiste (14e et 73e). Les Portugais, très réalistes, pouvaient même s'estimer heureux d'être encore au contact à la pause grâce à Aboubakar (1-1, 18e) et Marcano (3-2, 44e).

Après une première période spectaculaire, le second acte a été décevant. Mais peu importe pour Leipzig. Avec ce succès historique, le vice-champion d'Allemagne prend la 2e place du groupe à son adversaire du soir, relégué au 3e rang. Une poule dominée haut la main par Besiktas qui a poursuivi son sans-faute à Monaco (1-2).

Un point : voilà le bilan peu glorieux de Dortmund après la phase aller de la Ligue des Champions. Un bilan qui contraste fortement avec la première place qu'il occupe en Bundesliga. Mais qui ne dénote en rien au regard de la piètre prestation montrée à Chypre.

Les Allemands ont offert un bien pâle visage sur la pelouse de l'Apoel Nicosie, dont les vents étaient pourtant bien contraire après les sorties sur blessure d'Igor De Camargo et Boy Waterman. Pire, Dortmund a dû faire parler son orgueil pour répondre à l'ouverture du score signée Michael Poté (1-0, 62e). Et c'est Sokratis Papastathopoulos qui est venu égaliser à la suite d'un corner (1-1, 67e). Derrière, Shinji Kagawa (1-1, 68e) et Pierre-Emerick Aubameyang (1-1, 90e+3) ont trouvé les montants, signe qu'il n'y avait rien à sauver ce mardi soir, sinon un point.

Dans l'autre match du groupe H, le Real Madrid et Tottenham se sont quittés sur un score de parité, Cristiano Ronaldo (1-1, 43e) ayant répondu par un penalty à l'ouverture du score contre son camp de Raphaël Varane (0-1, 28e). Ces résultats signifient un statut quo au classement : à égalité, les Merengue et les Spurs conservent leur matelas confortable de six points sur le BVB, condamné au miracle sur la phase retour pour espérer rallier les huitièmes de finale.