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L’antisèche d'OL-Benfica (3-1) : Ce n'était pas sorcier mais Garcia a trouvé la formule magique

Cyril Morin

Mis à jour 06/11/2019 à 08:04 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – En alignant un système tactique lui permettant de disposer de tous ses meilleurs joueurs offensifs, Rudi Garcia a permis aux siens de signer une première période parfaite et de décrocher une victoire précieuse face à Benfica (3-1). Tout n’est pas parfait mais au moins Lyon sait où il va désormais. Notre antisèche.

La joie des Lyonnais face à Benfica

Crédit: Getty Images

Le jeu : Un OL séduisant puis moins tranchant

Ce fut une première période de rêve pour l’OL. Une ouverture du score rapide, des duels remportés en pagaille et un fond de jeu rarement entrevu cette saison. Dans son 4-4-2 à plat avec Houssem Aouar et Jeff Reine-Adelaïde en animateurs sur les côtés, la troupe de Rudi Garcia a offert des séquences limpides, dont celle aboutissant au but du break.
Forcément, les Lyonnais ont fini par baisser de pied en seconde période, laissant les Portugais revenir petit à petit. Mais, dans l’intensité, ils ont toujours répondu présent et ont été récompensés par un but en contre. Preuve que le vent est en train de tourner.

Les joueurs : Aouar, l’élegance comme mot d’ordre

Quand il met ses habits de gala, Houssem Aouar est un joueur à part. Par ses feintes, son intelligence tactique et son sens du jeu, il a fait vivre un calvaire à la défense portugaise depuis son aile gauche. Un délice magnifié par un Memphis Depay encore buteur et déterminant avant de sortir à la pause.
Autre satisfaction, la performance solide de Thiago Mendes au milieu aux côtés d’un Lucas Tousart encore précieux dans le combat. Buteur, Seferovic a été récompensé de son activité constante.

Le facteur X : Les recrues enfin au niveau

C’était l’un des problèmes majeurs de cet OL. C’est devenu soudain plus simple en ce mardi. Buteur et enfin conquérant, Joachim Andersen a montré son meilleur visage pendant près d’une heure. Avec Tousart à ses côtés, Thiago Mendes a rappelé quel joueur il était du côté du LOSC. Youssouf Koné a signé son meilleur match tandis que, devant, Reine-Adelaïde a prouvé que Lyon ne pouvait pas se passer de son énergie et sa créativité.
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Joachim Andersen, buteur face à Benfica

Crédit: Getty Images

La stat : Depay comme Anderson

C’est un joueur à part. Encore un peu plus avec cette stat. En marquant ce mardi, Memphis Depay a inscrit son 50e but avec l’OL. Il a surtout réussi la performance de marquer lors de 4 matches consécutifs en C1. À Lyon, un seul joueur avait été à pareille fête : Sonny Anderson. Ca vous place un homme. Qui a dit qu’il n’était pas régulier ?

Le tweet qui résume tout

La décla : Houssem Aouar

Le bon système avec les joueurs dans les meilleures conditions ? Je sais pas, après on sait qu’on a nos attaquants qui sont très prolifiques en ce moment donc forcément on va essayer de les mettre dans les meilleures conditions comme le fait le coach.

La question : L’effet Garcia est-il réel ?

Au vu des résultats, oui. Pour la première fois de la saison (!), l’OL a enchaîné trois victoires de rang. Banal au premier abord mais terriblement important lorsque l’on se souvient du piteux état de l’équipe lors du derby.
Rudi Garcia en porte évidemment la responsabilité. Parce qu’il a su remettre sur les bons rails une équipe en manque de confiance. Parce qu’il a su relancer certains en grande difficulté (Joachim Andersen ou Bertrand Traoré). Mais surtout parce qu’il a rapidement compris comment magnifier toutes ses forces vives.
Sylvinho n’a jamais réussi à trouver le système idoine ? Garcia a lui dégainé un 4-4-2 qui n’est pas parfait mais a le mérite d’aligner tous les meilleurs joueurs de l’effectif ensemble. Surtout devant. L’entente Depay-Dembélé n’est pas encore au niveau attendu et l’équilibre reste relatif parfois mais l’OL a retrouvé un peu d’idées et une cohérence collective quasiment jamais vue sous Sylvinho.
Avec Aouar en meneur excentré et Reine-Adelaïde en perceur de muraille, Lyon dispose de deux armes pour alimenter son duo d’attaquants. Et le double pivot Tousart-Thiago Mendes a le mérite de parfaitement distribuer les rôles. Ce n’était pas sorcier mais encore fallait-il y penser.
Rudi Garcia en conférence de presse.
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