C1 - Benfica domine aisément Bruges (5-1) comme à l'aller et retrouve les quarts de finale

Tranquille comme Benfica ! Les Lisboètes ont facilement validé leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des champions en étrillant Bruges 5-1 (7-1 score cumulé). Il n’y a pas eu match à l’Estadio Da Luz. Rafa Silva a ouvert la marque puis la jeune pépite portugaise Gonçalo Ramos a inscrit un magnifique doublé. João Mario sur penalty puis David Neres en fin de rencontre ont enfoncé Bruges qui a pu sauver l’honneur dans les toutes dernières minutes. Les protégés de Roger Schmidt ne sont pas là pour faire de la figuration.

Benfica, fort de son succès 2-0 en Belgique à l’aller, partait avec un net avantage. Et la différence de niveau s’est rapidement sentie. Quelques secondes après le coup d’envoi, le stade a tremblé : João Mario a pensé ouvrir le score d’une magnifique talonnade aérienne (2e) après un centre rasant d’Alexander Bah, finalement hors-jeu. Pas question cependant de ralentir côté benfiquiste qui a poussé, encore et encore, mais ni Florentino Luis (15e) ni Mario (20e) ne sont parvenus à tromper la vigilance d’un Simon Mignolet abandonné par sa défense.

A force de pousser, le verrou a fini par sauter. L'auteur du larcin est un jeune prodige : Gonçalo Ramos, 21 ans, a pris les choses en main et au bout d’une chevauchée fantastique, a centré pour Rafa Silva qui a glissé un amour d'extérieur dans le petit filet (38e). Alors que les visiteurs ont mieux fini la première période, Ramos les a puni par un but venu d’ailleurs d'un slalom létal dans la surface, effaçant successivement Kamal Sowah et Brandon Mechele, avant de frapper au but (45e+2).

La pause n’a pas rassasié le jeune buteur, qui a récidivé peu avant l’heure de jeu, en reprenant victorieusement un centre d'Alex Grimaldo (57e). 23e but de la saison pour l’une des révélations du dernier Mondial.

Les vagues lisboètes ont continué de déferler sur la défense belge, complètement déboussolée, à l’image de l’Ivoirien Abakar Sylla, coupable d’une faute grossière dans la surface sur Gilberto. Penalty transformé par Joao Mario, 6e but en Ligue des Champions et surtout auteur d’un but sur les cinq derniers matchs, comme un certain Eusebio.

Dans une fin de match peu rythmée, David Neres, tout juste entré en jeu, a ajouté un cinquième but, après consultation de la VAR, dans la besace portugaise (77e). Les Belges ont pu sauver l’honneur dans les dernières minutes grâce à Bjorn Meijer, d’une frappe imparable (87e). Sept buts à un en score cumulé, Benfica a envoyé un message fort au reste de l’Europe : il faudra cravacher pour les éliminer !