Ligue des champions - Groupe A - Naples bat encore l'Ajax (4-2) et se qualifie en 8e de finale

LIGUE DES CHAMPIONS - Carton plein pour Naples. Le club italien a signé un quatrième succès en quatre matches dans cette phase de groupes après sa victoire contre l'Ajax (4-2), au stade Diego Armando Maradona, mercredi. Conséquence : l'équipe entraînée par Luciano Spalletti est qualifiée pour les 8es. Lozano (4e), Raspadori (16e), Kvaratskhelia (62e, pen) et Osimhen (89e) ont marqué.

I giocatori del Napoli esultano dopo un gol durante Napoli-Ajax - Champions League 2022-23

Crédit: Imago

Dix buts en deux matches. C'est la punition que Naples a infligé à l'Ajax. Après la déroute du match aller (1-6), les Néerlandais ont de nouveau pris l'eau au Stade Maradona lors du match retour. Pour cette quatrième journée de la poule A, les hommes de Luciano Spalletti ont longtemps laissé les Ajacides en vie mais ont plié la rencontre dans le temps additionnel grâce à Victor Osimhen (89e).
Cette victoire permet au Napoli de déjà valider son billet pour les huitièmes de finale de cette C1. L'Ajax ne peut pas dire autant de sa campagne européenne. Troisième, à trois points de Liverpool, qui défie les Rangers à 21h00, le club néerlandais va devoir compter sur le réveil des Ecossais à Ibrox Park pour espérer faire match avec les Reds.

Kvaratskhelia a encore frappé

Le match a démarré sur les chapeaux de roues. Dès la quatrième minute, Piotr Zielinski a envoyé une merveille de ballon à Hirving Lozano par-dessus la défense. L'attaquant mexicain n'avait plus qu'à se régaler du caviar et déposer le ballon de la tête dans les filets (4e, 1-0). On a pensé alors que l'Ajax allait immédiatement sombrer. Mais il n'en a rien été. Les hommes d'Alfred Schreuder ont tenté, Steven Bergwijn a même forcé Alex Meret à la parade. Rien n'y a fait, la machine napolitaine était bien trop huilée. Et la punition n'a pas tardé à arriver.
Kvaratskhelia, absolument ingérable sur son côté gauche, a fait voir les étoiles à ses vis-à-vis avant de glisser un subtil ballon en retrait à Giacomo Raspadori. Ce dernier, beaucoup moins subtil, a envoyé une mine dans la lucarne de Remko Pasveer (16, 2-0). Les tifosi étaient conquis et les Napolitains sont repartis aux vestiaires avec le break dans la poche.
C'est là que les hommes de Spalletti ont relâché l'étreinte. Sur un bon centre de Calvin Bassey, Davy Klaassen, libre de tout marquage, a smashé une tête dans le but de Meret au retour des vestiaires (49e, 2-1). Sûrs de leur force, les Napolitains ont attendu tranquillement l'heure de jeu pour creuser de nouveau l'écart. Khvicha Kvaratskhelia, 21 ans et tout juste arrivé au club cet été, s'en est chargé en patron, cerise sur le gâteau de sa belle soirée (67e, 3-1). Le Géorgien a augmenté son compteur à 7 buts et 5 passes décisives cette saison.

Naples a quand même eu peur

Et puis Juan Jesus a laissé l'Ajax en vie. Alors que Brian Brobbey était dos au jeu dans la surface, il l'a ceinturé et fait chuter. La faute était discutable, l'arbitre n'en a eu cure. Bergwijn s'est chargé de la transformation (83e, 3-2). Mais plutôt que de se laisser embarquer dans une fin de match enflammée, cette équipe de Naples est restée sereine.
A l'inverse de son public, heureux de chanter une onzième victoire en treize matches. Il est presque entré en transe quand Osimhen, en roublard, est venu chiper le ballon à Daley Blind en position de dernier défenseur dans le temps additionnel, et a inscrit le 4e et dernier but de ce match. Les quatre buts inscrits ont reflété la maîtrise napolitaine, les deux encaissés auraient pu être évités. Mais les hommes de Luciano Spalletti ont eu le mérite de montrer à quel point cette équipe ne panique pas, tant elle sait qu'elle joue bien au football.
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