Ligue des champions : Le Napoli bat l'Eintracht Francfort (3-0) et se qualifie pour les quarts de finale

Le printemps de Naples s’annonce radieux. Promis à un troisième Scudetto, le club italien n’a fait qu’une bouchée de l’Eintracht Francfort en huitièmes de finale retour (3-0) mercredi soir au bout d’une soirée maîtrisée et sans fausse note, marquée par un nouveau doublé de Victor Osimhen. Pour la première de leur histoire, les Napolitains vont goûter à un quart de finale de Ligue des champions.

Mais qui va stopper Naples ? Francfort, vainqueur de la Ligue Europa l’an passé, n’a jamais fait le poids au stade Diego Armando Maradona. Pourtant, les Allemands, défaits 2-0 à l’aller, ont paru mieux en place et plus à même de contrecarrer les offensives napolitaines en contenant mieux Kvicha Kvaratskhelia et Victor Osimhen, les deux poisons des Azzurri, suivis comme leur ombre par Buta et Ndicka. Mais leur talent est trop grand pour s’en prémunir durant toute une rencontre et les Francfortois ont dû s’en remettre à plusieurs parades de Kevin Trapp devant le Géorgien pour rester dans la course à la qualification (19e, 43e).

Même sans briller, en restant patients dans la possession du ballon, mais aussi en restant solidaires défensivement, les Napolitains ont fini par prendre le dessus. Victor Osimhen, pas avare en effort avec et sans le ballon, a puni l’inefficacité adverse (aucune frappe cadrée en première période) d’une superbe tête croisée au point de penalty après une belle détente (45e+2).

Assommés, les pensionnaires de Bundesliga ne se sont jamais relevés de ce but. Les espaces se sont ouverts devant les hommes de Luciano Spalletti et Osimhen, sur une attaque rapide, seul sur un centre de Di Lorenzo, scellait la qualification de son équipe (53e). La première pour le Napoli en quart de finale de Ligue des champions. Le Nigérian en est à 23 but en 29 rencontres toutes compétitions confondues.

Le troisième but de Zielinski, inscrit sur un penalty que le Polonais avait lui-même obtenu, a semblé presque anecdotique (64e). Les Napolitains n’ont jamais tremblé, portés également par une charnière centrale solide, deux latéraux (Mario Rui et Di Lorenzo) souvent présents pour dédoubler offensivement et un jeu huilé pour lancer des contres millimétrés. En face, les lacunes collectives et créatives ont paru trop grandes pour espérer renverser la table.

Dans le sillage de Naples, ce sont donc trois équipes italiennes qui verront les quarts en ajoutant les deux clubs milanais. Une fête à laquelle les entraîneurs italiens participent avec 4 représentants qualifiés (Carlo Ancelotti, Simone Inzaghi, Stefano Pioli et Luciano Spalletti). Le football de club italien est de nouveau monté dans le bon train. Naples en est incontestablement la locomotive et, au vu de son jeu et de sa dynamique, peut se prendre à rêver d’un sacre européen.