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Ligue des champions - Sporting CP - OM : Marseille face au spectre de ses déplacements en C1

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 12/10/2022 à 12:32 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Après avoir remporté son premier match de C1 cette saison, l'OM doit désormais retrouver le goût du succès à l'extérieur, qui manque depuis plus d'une décennie et une victoire sur la pelouse du Borussia Dortmund en décembre 2011. Face au Sporting CP, ce mercredi soir, l'équipe d'Igor Tudor n'aura de toute façon pas le choix si elle souhaite viser les huitièmes.

L'OM relancé pour les 8es ? "Il n'a toujours pas droit à l'erreur"

C'est une époque où Nicolas Sarkozy était encore président de la République, Apple dévoilait son iPhone 4s et le Barça de Pep Guardiola s'imposait en finale de Ligue des champions face à Manchester United. Une époque où l'OM alignait à Dortmund, un soir de décembre, une compo qui ne rajeunira personne : Mandanda, Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Traoré - Diarra, Mbia, Lucho Gonzalez - A. Ayew, Amalfitano, Remy. Et cette époque, donc, est également celle de l'ultime victoire marseillaise à l'extérieur en C1, justement au Signal Iduna Park. Les buteurs ? Rémy, Ayew et Valbuena. De 2-0, l'équipe de Didier Deschamps avait alors renversé celle de Jürgen Klopp (2-3) en toute fin de rencontre. Igor Tudor signerait-il pour avoir le même scénario, mercredi soir, contre le Sporting CP à Lisbonne ? Probablement.
Une semaine après avoir fait fuir le spectre d'une nouvelle campagne européenne cauchemar, l'OM espère remettre ça avec celui de ses défaites à l'extérieur en C1. Depuis ce 6 décembre 2011, le bilan est sans appel : 9 défaites en 9 matches, dont la dernière face à Tottenham début septembre. Pour leur honneur, déjà, mais aussi et surtout pour leur quête d'une qualification en huitièmes de finale, Dimitri Payet et ses coéquipiers n'auront plus le choix au Stade José Alvalade XXI. Il faudra s'imposer pour continuer à rêver.
Il faut toujours être à 100%
Toujours derniers de leur groupe avant cette quatrième journée avec trois petits points, les Marseillais pourraient se retrouver premiers si les planètes venaient à s'aligner mercredi. Mais il faudra afficher un meilleur visage que celui entrevu lors de défaite (1-2) contre l'AC Ajaccio, samedi, à l'Orange Vélodrome. "C'est ce qui compte dans le sport, on ne peut pas être à 90 ou 95%. Il faut toujours être à 100%, donner le maximum, toujours avec respect et humilité, et faire le travail", avait prévenu Igor Tudor la veille. Un message clair qui n'a pas été tout à fait entendu par son vestiaire, la tête probablement déjà à Lisbonne. Une réaction est attendue dès ce mercredi soir face à une équipe revancharde après la défaite de l'aller (4-1), causée notamment par l'exclusion rapide du gardien Antonio Adan.
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"Si l’OM est sur le dos du PSG après la Coupe du monde, il aura peut-être un coup à jouer"

Que le passé serve de leçon à Marseille. Si les revers des ultimes années face à des clubs comme Arsenal, Naples, Manchester City ou le Bayern n'ont rien de révoltant, ceux face à l'Olympiakos ou même Porto rappellent l'exigence que requiert la Ligue des champions. Pour battre le Sporting, leader du groupe, et stopper cette spirale négative à l'extérieur, Tudor et les siens devront rendre une copie sans bavure.
"Il faut oublier ce match contre Ajaccio, passer à autre chose, préparer les prochains et en tirer les leçons. Il va falloir batailler jusqu’au bout, on ne pouvait pas penser rester invaincu jusqu’à la fin de la saison. Ça fait mal, c’est dur de perdre à domicile contre le dernier du championnat. Il faut relever la tête et repartir au charbon", annonçait le technicien marseillais samedi, bien conscient que cette confrontation retour n'aura pas grand chose à voir avec celle de l'aller.

Gagner pour se donner une chance

Dans un stade qui s'annonce brûlant, l'OM devra faire preuve de personnalité pour en ressortir indemne. C'est très probablement ce qui a trop manqué ces dernières années au moment de voyager en C1. Ou même en C3. La saison passée, sous les ordres du volcanique Jorge Sampaoli, la phase de groupe avait confirmé certaines fragilités. En plus des difficultés à domicile, le bilan à l'extérieur ne fut guère plus glorieux : deux nuls face au Lokomotiv Moscou et la Lazio Rome, avant une défaite sans appel contre Galatasaray (4-2). "La pression a été très forte dans ce stade. On savait qu’on allait être confronté à ce genre d’ambiance, mais nous sommes l’OM. L’équipe est jeune, elle a fait beaucoup d’erreurs dans certaines situations", regrettait alors l'entraîneur argentin, parti cet été.
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Dimitri Payet (OM), buteur face à Ajaccio

Crédit: Getty Images

Enfin, un bon résultat en terres portugaises permettrait de regagner en confiance avant un autre déplacement, le deuxième de suite, sur la pelouse de l'Eintracht Francfort (26 octobre). Il ne s'annonce pas vraiment plus simple. Mais pour s'offrir une "finale" face à Tottenham le 1er novembre prochain, cette fois au Vélodrome, l'OM sait ce qu'il lui reste à faire pour la suite de son parcours en Ligue des champions. 3 961 jours sans la moindre victoire loin de Marseille, ça commence à faire long..
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