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Carlo Ancelotti après la qualification du Real Madrid contre Leipzig : "Ce n'était pas une bonne soirée, Mea Culpa"

Arthur Merle

Mis à jour 07/03/2024 à 08:24 GMT+1

Secoué par Leipzig mercredi soir (1-1), le Real Madrid s'est finalement qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions grâce à son court succès du match aller en Allemagne (0-1). Comme d'habitude, serait-on tenté de dire. Mais mercredi, les Merengue ont affiché un visage qu'on leur a très rarement connu à ce niveau. Et personne ne s'en est caché.

Carlo Ancelotti ne semble pas apprécier le spectacle lors de Real Madrid - Leipzig

Crédit: Getty Images

Le onze de départ avait donné un premier indice : pas de Rodrygo, pas de Joselu, pour un milieu de terrain renforcé et un no man's land en pointe, tant Jude Bellingham décrochait, tant Vinicius Junior collait à gauche. Le Real Madrid avait clairement décidé, mercredi soir, en 8e de finale retour de Ligue des champions, de gérer sa courte avance obtenue au match aller (0-1). Mais il n'a pas géré grand-chose.
"Le Real se sort d'une très mauvaise soirée", titre Marca sur son site pour résumer cette soirée. "Le Real joue avec le feu", lance AS. Il faut dire que les hommes de Carlo Ancelotti ont imprimé un rythme de sénateur lorsqu'ils avaient le ballon, et ont subi les assauts parfois trop timides, très souvent imprécis, des Allemands, qui ont eu une porte entrouverte devant eux mais n'ont pas su l'enfoncer.
A l'arrivée, Leipzig n'a cadré qu'une fois de plus (4 contre 3), notamment sur le but égalisateur de Willi Orban, sans que les chiffres ne reflètent l'impression visuelle. Si Loïs Openda, notamment, s'était montré plus adroit, le Real n'aurait peut-être même pas eu droit à une prolongation.
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Le match a été mauvais et mal joué
"Si on inversait la qualité des deux équipes, ce match finissait à 5-2 pour Leipzig, estime Fabio Capello, consultant sur Sky Italia. Le Bernabeu avait le toit fermé et c'est comme si les joueurs du Real manquaient d'air. Un match très, très compliqué". Parole d'un ancien de la Maison Blanche.
Et ce n'est pas son pensionnaire actuel qui l'a contredit. Au micro de la Movistar, Carlo Ancelotti a livré un constat froid et amer. "Le match a été mauvais et mal joué. Ce n'était pas une belle soirée, nous avons manqué de plein de choses, d'intensité, de pressing, de verticalité, de vitesse... Nous aurions pu être éliminés après un tel match, mais nous avons aussi su souffrir. Ce n'était pas une bonne soirée, mea culpa".
Comme très souvent dans une compétition qu'il domine comme nul autre (14 titres), le Real a eu la dose de réussite qu'il faut, sur une ultime barre transversale de Dani Olmo. Les petites décisions arbitrales qui ont tourné en sa faveur, aussi, avec un Toni Kroos qui a joué avec les limites avant d'être remplacé, et un Vinicius Junior qu'il n'aurait pas été délirant d'exclure pour son altercation avec Orban. Mais également l'éclair de génie, celui du binôme Bellingham-Vinicius, avec la passe parfaite du premier pour la finition clinique de l'autre.

Les sifflets du Bernabeu

Presque du classique, en résumé, pour ce Real des temps modernes qui nous a tant habitué à passer par des trous de souris. Mais tout est dans le "presque". Car d'habitude, le Bernabeu ne siffle pas sa propre équipe à 0-0 en première période. Pas plus que le leader de la Liga ne semble prêt à craquer à tout moment.
"Ils ont été phénoménaux et nous n'avons pas été bons. D'une manière générale, ce n'était pas un bon match, ni au début, ni en seconde période, ni quand nous avons pris l'avantage", a avoué le capitaine de ce navire franchement secoué, Nacho Fernandez. "Ce n'était pas notre meilleur match, que ce soit l'équipe ou moi-même, a reconnu à son tour Jude Bellingham au micro de Canal +. Vous ne pouvez pas toujours gagner en jouant un superbe football". Si tout le onze avait été interrogé à l’issue de la rencontre, il y aurait possiblement eu onze fois le même constat.
A l'arrivée, le Real est encore en quarts, lui qu'il est si difficile d'éliminer en huitièmes. Il semble toujours accompagné de sa bonne étoile, de l'influence impalpable, presque mystique, de son public et de son histoire. Mais il lui faudra sérieusement se recentrer sur son jeu en quarts de finale. Car les équipes prêtes à lui faire autant de cadeaux seront devant leur télévision.
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