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Les tops et les flops de Séville - Lens : Wahi valeureux, Samba malheureux, Ocampos et Ramos au rendez-vous
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Publié 20/09/2023 à 23:36 GMT+2
Elye Wahi auteur d'une première convaincante en Ligue des champions, Brice Samba coupable sur le but sévillan, les retrouvailles réussies pour Sergio Ramos et Lucas Ocampos avec une équipe de L1, le caractère remarquable des Lensois pour compenser leur manque d'expérience, l'occasion manquée de Guilavogui : voici les tops et les flops de Séville - Lens.
Elye Wahi en duel avec Sergio Ramos lors de Séville - Lens
Crédit: Imago
Les tops
Il faut bien dire qu'après l'ouverture du score du Séville FC la 9e minute, l'enfer était promis à de pauvres Lensois, perdus en Ligue 1 et déjà mal partis en C1. Et pourtant, au bout des 90 minutes, c'est bien les Nordistes qui peuvent avoir des regrets. Arrivé comme un Petit Poucet, le vice-champion de France a bien failli jouer le grand méchant loup. Dans un Sanchez Pizjuan incandescent, il fallait un sacré caractère au sans-grade du groupe. Il y avait tout pour sombrer et pourtant, ce sont les Sévillans qui ont paniqué chez eux.
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Il a parfois manqué d'efficacité dans le dernier geste. Mais Elye Wahi n'en a pas moins réussi un grand match. Il a été décisif en provoquant le coup franc transformé par Angelo Fulgini, auteur du but égalisateur pour les Artésiens. Il a aussi multiplié les appels de balle et offert de nombreuses solutions à ses coéquipiers. Ses efforts n'ont pas été récompensés par un but, mais il a permis au bloc lensois de remonter à plusieurs reprises et représenté un danger permanent pour la défense sévillane. Une première réussie en C1 pour l'ancien Montpelliérain.
Lucas Ocampos et Sergio Ramos connaissent bien la L1. L'Argentin avait évolué à Monaco et à Marseille, tandis que l'Espagnol portait les couleurs du PSG ces deux dernières saisons. Ils ont chacun réussi leurs retrouvailles avec une équipe française. Buteur, Ocampos a été impliqué dans la majorité des situations dangereuses de Séville par ailleurs. Ramos, lui, a sauvé bon nombre d'actions dangereuses des Lensois et aurait même pu donner la victoire aux Andalous sur un coup de tête en fin de match. Comme Ocampos, il n'a jamais manqué de combativité pour réussir sa prestation.
Les flops
Il a peut-être vu la belle histoire trop vite. Morgan Guilavogui venait d'entrer en jeu à la place d'Elye Wahi quand il a hérité d'un centre parfait venu de la droite. Libre de tout marquage, l'attaquant lensois a eu tout le temps d'ajuster son coup de tête pour donner l'avantage à Lens. Il ne s'agit pas de négliger la qualité de la parade du gardien sévillan Marko Dimitrovic, parfaitement placé et auteur d'un beau réflexe pour détourner le ballon en corner. Mais Guilavogui aurait dû mieux faire. Il lui a manqué l'instinct du tueur des surfaces. Et ça coûte cher en Coupe d'Europe.
Neuf minutes de jeu, une tête de Lucas Ocampos et Brice Samba lobé sur sa ligne : la soirée ne pouvait pas plus mal démarrer pour les Lensois. Leur gardien, immense la saison dernière et taulier de l'effectif, ne leur a pas rendu un fier service et les a même précipités dans une sacrée panade. Heureusement, il s'est bien rattrapé sur un fantastique arrêt devant le même Ocampos (31e) ou en deux temps devant Lamela (43e).
Youssef En-Nesyri était titulaire à la pointe de l'attaque sévillane. Mais il a quasiment traversé la rencontre comme un fantôme. Sevré de ballons, incapable de se sortir d'une tenaille lensoise parfaitement orchestrée par Kevin Danso, l'attaquant marocain ne s'est signalé que sur une reprise de la tête en fin de première période. Pour le reste, RAS. Sinon son remplacement par Mariano, ancien de l'OL et du Real Madrid. Et qui ne s'est pas montré beaucoup plus à son avantage.
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