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Ligue des champions - Avant Copenhague - Manchester City - "Devenir l’un des meilleurs" : C’est la saison de Foden

Arthur Merle

Mis à jour 13/02/2024 à 19:32 GMT+1

Phil Foden sera probablement titulaire dans le onze de Manchester City qui débutera à Copenhague mardi soir (21h), en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, le très polyvalent international anglais compte bien passer un cap pour devenir "l’un des meilleurs joueurs de Premier League". Et ça tombe bien, c’est plus que jamais le cas.

Phil Foden of Manchester City celebrates scoring his team's fourth goal during the Emirates FA Cup Third Round match between Manchester City and Huddersfield Town at Etihad Stadium on January 7, 2024 in Manchester, England.

Crédit: Getty Images

Erling Haaland qui remet ses habits de serial buteur, Kevin De Bruyne sur la voie du retour à son meilleur niveau : c’est via le prisme de ce duo infernal que l’on est tenté d’aborder le début des choses sérieuses pour Manchester City en Ligue des champions. Les Citizens se rendent à Copenhague mardi soir (21h) en huitièmes de finale aller, avec la ferme volonté de ne pas s’y faire peur dans la défense de leur titre. Et ils s’appuieront évidemment sur leur binôme infernal.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Puisque chacun d’eux a géré de sérieuses blessures cette saison, un autre élément s’est imposé comme l’homme (très) fort de City : Phil Foden.
L’international anglais est tout simplement le joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, son gardien Ederson compris. 33 matches toutes compétitions confondues, 28 titularisations : Foden est automatiquement aligné par le technicien catalan, qui n’en avait fait qu’un second couteau dans sa quête de la Ligue des champions la saison dernière.
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La saison où il a le plus d’influence
"C’est la saison où il a le plus d’influence sur l’équipe, en termes de buts, de passes décisives, se réjouissait Pep Guardiola en conférence de presse il y a quelques jours. Il lit très bien le jeu, notre façon de jouer. Il a toujours plaisir à marquer, quand il est dans les 30 derniers mètres, la menace est toujours là. C’est un joueur exceptionnel. A un si jeune âge, il compte déjà plus de 250 matches pour City. Cela montre son impact et son influence depuis qu’il est là. Il adore jouer, il me fait penser à ces gamins qu’on voit jouer dans la rue".
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Une véritable déclaration d’amour, une de plus – il l’avait déjà désigné comme le joueur "le plus talentueux" qu’il ait eu à coacher - pour un jeune élément qu’il a parfois dû piquer. "Ce n’est pas un joueur qui réfléchit tellement quand il joue", lâchait-il il y a encore trois mois. Mais depuis, les choses ont bien changé. Parce qu’en l’absence des armes fatales de City, Foden s’est imposé comme le joueur par qui tout passait.
Il y a les statistiques flagrantes. Le joueur de 23 ans est le deuxième meilleur buteur de City (13, à égalité avec Julian Alvarez), et son meilleur passeur décisif (10). Mais aussi tout ce qu’on ne voit pas et qui explique pourquoi… on le remarque autant. Chez les Mancuniens, personne ne touche plus de ballons que lui parmi les joueurs offensifs – il en a touché 100 de plus qu’Alvarez avec un temps de jeu comparable – il est la référence en termes d’actions amenant un tir (115, avec Rodri), personne n’a obtenu plus de fautes que lui (46) et seul Jeremy Doku fait mieux en termes de dribbles réussis (77 contre 40). Ou comment donner une définition de l’omniprésence en chiffres.
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Phil Foden (Manchester City) auteur d'un triplé à Brentford en Premier League, le 5 février 2024

Crédit: Getty Images

Il succédera à De Bruyne
Le changement de statut est donc acté, et l’ambition ne peut que se décupler. "Je veux devenir l’un des meilleurs joueurs de Premier League cette saison, a-t-il assuré chez nos confrères de TNT Sports. Je veux essayer de devenir le joueur sur lequel l’équipe se repose pour créer, marquer et faire des passes décisives. Je ne suis plus considéré comme un jeune joueur, donc je sens qu’il y a un peu plus de pression mais c’est tout ce que j’aime. J’adore ça et je pense que je joue mieux sous pression".
Il s’est ainsi fait un plaisir d’enfoncer l’ennemi United au match aller (0-3), de marquer contre Tottenham (3-3), d’ouvrir le score à Leipzig (1-3) et d’égaliser au match retour contre ce même adversaire en C1 (3-2), par exemple. Face aux oppositions plus modestes, sa large palette et sa redoutable patte gauche lui permettent de débloquer bon nombre de situations. Dernier exemple en date : son triplé à Brentford, dont un but égalisateur au bout du premier acte pour mettre fin au festival du portier adverse Mark Flekken, et ainsi changer le visage d’une rencontre qui aurait facilement pu se transformer en bourbier. Un véritable "game changer" qui rappelle en cela un certain Kevin De Bruyne.
"Il succédera à l'avenir à Kevin (De Bruyne) et Bernardo (Silva), j’en suis convaincu", a d’ailleurs annoncé Guardiola. La question est désormais de savoir comment faire cohabiter tout ce monde dans les très grandes affiches, en prenant en compte le fait que c’est à l’intérieur du jeu que Foden s’épanouit le mieux. "Je ne vois pas qui peut passer ou centrer le ballon comme lui, donc si on doit gagner quelque chose, on le fera avec un Kevin de retour au top", a en tout cas déclaré l’international anglais au sujet de son coéquipier belge. Progresser, oui. Mais avant de devenir l’unique patron de City et remplacer "KDB", il doit encore apprendre à ses côtés.
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