LIGUE DES CHAMPIONS - Le Real Madrid assure sa première place face à Naples (4-2)

Malgré une cascade de blessures, le Real Madrid poursuit son sans-faute en Ligue des champions. Chahutés et, même, menés au score face au Napoli, les Merengue ont signé un cinquième succès de rang sur la scène européenne (4-2). L’équipe de Carlo Ancelotti a donné l’impression de pouvoir accélérer quand elle le voulait et ce résultat lui permet de s’adjuger définitivement la première place du groupe C. Une fois encore, elle a pu compter sur un Jude Bellingham impérial, auteur d’un but et d’une passe décisive. Naples, qui n’a pas démérité, jouera sa qualification lors de la dernière journée avec son destin entre les mains.

Le Real Madrid est insubmersible. Il l’a encore prouvé à l’occasion de ce choc face à Naples, qui a réalisé une prestation encourageante mais a fini par subir la loi madrilène, comme tant d’autres équipes auparavant. Les hommes de Walter Mazzarri ont pourtant tout tenté. Ils se sont même permis d’ouvrir le score grâce à Giovanni Simeone, préféré à Victor Osimhen au coup d’envoi, avec l’aide de la goal line technology (0-1, 9e). Le hic ? Les Espagnols ont répondu dans la foulée par l’intermédiaire de Rodrygo, auteur d’une frappe imparable pour réveiller son équipe qui était un peu trop prudente depuis le coup d’envoi (1-1, 11e). Pour le spectacle, c'était du pain béni.

Le réveil du Real Madrid s’est confirmé par un but d’école, avec une transversale de David Alaba déposée sur la tête de Jude Bellingham (2-1, 22e), à l'issue d'un mouvement où l'aisance technique des Merengue s'est révélée. Le nouveau chouchou du Bernabeu a donc inscrit son quatrième but de la saison en Ligue des champions, et s’est fait une petite frayeur en reposant mal son pied juste avant la pause. Il a finalement pu tenir son rang au retour des vestiaires, l’occasion pour lui d’améliorer un peu plus ses statistiques en offrant un caviar à Joselu, qui avait tout loupé jusque-là (4-2, 90e+3), sous les yeux d’un Carlo Ancelotti un tantinet agacé.

Le score final apparaît un peu cruel pour Naples, qui a très bien attaqué la seconde période. André-Frank Zambo Anguissa a confirmé sa montée en puissance en envoyant une mine dans un angle fermé, après un centre repoussé sur lui (2-2, 47e). Le momentum aurait pu à nouveau changer de camp, mais le club italien n’a pas capitalisé sur cette égalisation, en partie à cause des mauvais choix de Kvicha Kvaratskhelia, qu’on a connu plus inspiré. Le Real en a alors profité pour accélérer dans le dernier quart d’heure. Alex Meret a d’abord fait les parades qu’il fallait sur des tentatives signées Antonio Rüdiger (77e) et Bellingham (79e), avant de commettre une faute de main sur une frappe lointaine du jeune Nicolás Paz (3-2, 84e). Derrière, c’en était fini des espoirs de Naples, qui peut se consoler avec le résultat nul entre Braga et l’Union Berlin (1-1). Un résultat similaire suffira face à l’équipe portugaise pour rallier les huitièmes de finale.