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Ligue des champions | Un tout petit Real se qualifie pour les quarts face au RB Leipzig (1-1)

Oscar Josse

Mis à jour 06/03/2024 à 23:27 GMT+1

Le Real Madrid tient son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Mais c'est bien tout ce qu'il retiendra tant il a souffert pour l'obtenir avec un nul face au RB Leipzig (1-1) mercredi à Santiago-Bernabeu. L'équipe de Carlo Ancelotti, dominée par les Allemands et sauvée par la barre dans le temps additionnel, passe grâce à sa victoire à l'aller (0-1).

Vinicius Jr., buteur avec le Real Madrid face au RB Leipzig en 8e de finale retour de la Ligue des champions

Crédit: Getty Images

Le Real Madrid peut souffler. Après un match aller loin d’être glorieux, les Madrilènes ne sont pas parvenus à battre Leipzig (1-1) mais obtiennent leur billet pour les quarts de finale dans la douleur. Les Allemands peuvent regretter leur manque de réalisme durant les 180 minutes et une nouvelle décision arbitrale contestable et contestée lors de ce match retour.
Une deuxième manche qui a réellement débuté après 45 minutes. Quelques occasions pour Openda (5 tirs, 0 cadré), pas assez altruiste et trop maladroit et voilà les 22 acteurs de retour au vestiaire. Pourtant, rarement le Real Madrid a paru aussi faible dans une rencontre de Ligue des champions. Mais ni des erreurs de transmission, ni un manque de vitesse dans le jeu n’ont suffi à motiver Leipzig.
Les Allemands n’ont jamais réellement pressé leurs adversaires du soir et ont longtemps construit comme s’ils étaient en passe de se qualifier. Même le but égalisateur d’Orban (68e), joueur le plus adroit de son équipe dans la surface malgré son rôle défensif, n’a pas changé la physionomie de la rencontre. Pas assez d’envie et de détermination pour le plus grand bonheur de Carlo Ancelotti.

Vinicius voit rouge et prend jaune…

Quelques jours après la polémique du côté de Villarreal, c’est cette fois-ci la Maison Blanche qui peut remercier l’arbitrage. Quand Vinicius a profité du très bon service de Bellingham pour crucifier Gulacsi et ouvrir le score (65e), difficile de ne pas penser à sa potentielle exclusion 12 minutes auparavant.
Le Brésilien s’est amusé à pousser Orban dans le dos lorsque celui-ci jouait un ballon anodin, avant de projeter le capitaine du RBL dans l’autre sens alors que le Hongrois se relevait à peine. Un fait de jeu aux conséquences importantes, trois semaines après le but refusé aux Allemands dans les premières minutes du match aller. Frustrant, tout comme la prestation des coéquipiers de Xavi Simons, toujours aussi précis dans ses gestes et important pour son équipe.
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