Ligue des champions - Les notes du PSG : Zaïre-Emery trop costaud, Barcola trop inconstant

En difficulté sur une relance (10e) qui a mis le PSG dans l'embarras, il a, par ailleurs, vécu une soirée relativement tranquille. Vigilant sur un coup franc vicieux (31e), il a fait le job avec application.

Si on évite l'écueil de le comparer avec Achraf Hakimi, le meilleur latéral droit du monde, Zaïre-Emery fait mieux que tenir son couloir. Il a d'abord parfaitement maîtrisé son attaquant, Nico Williams s'il vous plait, et apporté une présence constante devant. Auteur de la première frappe du match (4e), il a adressé un centre fantastique pour Mayulu (45e) avant d'envoyer une belle frappe croisée (53e) sauvée par Simon. En seconde période, il fut même l'un des métronomes du jeu parisien en rentrant dans le coeur du jeu

Le Brésilien a correctement géré sa zone et passé une première période assez tranquille. Touché par une vilaine semelle à la 35e minute, il a fini la première période en serrant les dents avant de céder sa place à la pause.

Remplacé à la pause par

Il dégage toujours une impression étrange. Solide dans les duels, il est beaucoup trop statique sur la seule action de Bilbao en seconde période (79e).

Autoritaire, il a pris des risques dans la relance en trouvant des bonnes passes (Ruiz, 15e). Pour le reste, il a facilement tenu sa surface. Indispensable dans les airs, il a permis au PSG de rester maître dans ce domaine.

On voit qu'il est en reprise. Le lion est resté en cage. Le Portugais manque encore d'énergie et il s'est contenté du minimum ce mercredi. Nuno Mendes a trop rarement pris son couloir mais a plutôt bien tenu sa moitié de terrain à l'image de ce retour décisif sur le premier moment chaud dans la surface parisienne (9e).

Ses difficultés à se sortir du pressing basque expliquent en grande partie pourquoi le PSG a eu tant de mal à se montrer dangereux avant la pause. Ce fut mieux après la pause quand il a repris le gouvernail. Mais ce n'était pas le Vitinha de Tottenham. Aucune frappe et une influence tout de même limitée. Bravo à Bilbao qui l'a bien coupé du reste de l'équipe.

L'Espagnol est le Parisien qui s'est procuré le plus de situations. Ruiz s'est souvent projeté mais ses deux premiers enchaînements trop lents (19e, 37e) l'ont empêché de bien ajuster ses frappes. Disponible dans l'entrejeu, ses projections ont permis de désorganiser le bloc basque. Il rate la balle de match en butant sur Simon (88e).

Lui aussi a souffert en première période. En seconde, en revanche, sa grande activité a remis Paris sur les rails. Précieux soutien à Zaïre-Emery, il a, par son énorme volume de jeu, permis de belles sorties de balle et sa relation technique avec Kvara a créé de vrais espaces. Sa transversale lumineuse sur la dernière grosse occasion du PSG rappelle à quel point il reste capital dans la construction et l'arbitre doit siffler penalty alors qu'il se fait pousser dans la surface (49e).

Il a fait de vraies différences, souvent sur des raids solitaires, mais n'a pas toujours été bien connecté à ses partenaires comme sur cette mésentente avec Désiré Doué (76e). Il a souffert face à l'engagement mis par Areso qui ne l'a pas lâché d'une semelle durant la première demi-heure. Toujours très propre dans ses prises de balle, il aurait pu faire basculer le match sur sa spéciale avec une frappe croisée mais le cadre s'est dérobé.

Transparent en première période, absent des débats, il a refait surface au moment où il a pris le couloir gauche. Il lance sur un pas Mayulu vers le but (41e), se montre trop gourmand sur un enchainement (41e) mais oublie surtout Kvara, absolument seul au second poteau, au terme d'une action lumineuse (65e). Certes, il touche la barre mais pourquoi ne décale-t-il pas le Géorgien ? Un gros oubli qui coûte, peut-être, la victoire.

Sans doute encore trop léger pour assumer de telles responsabilités. Il a d'abord souffert face aux montagnes basques et a eu bien du mal à exister lors de la première demi-heure. Mais on pourra surtout lui reprocher ses deux énormes occasions gâchées face à Unai Simon (45e, 49e). Trop gentil, il ne met pas suffisamment d'intention dans ses deux frappes.

Remplacé par Désiré Doué (63e).