Ligue des champions | Un trio brillant mais un OM pas rassurant : les tops et flops d'Union Saint-Gilloise - Marseille

L’homme à qui il faut donner le ballon lorsque vous voulez faire la différence. Mason Greenwood a été le facteur X, l’homme à tout faire de l’OM mardi. Sa talonnade dans la surface amène l’égalisation marseillaise d’Igor Paixão. Puis il se mue ensuite en buteur, d’abord du droit, ensuite du gauche - après un magnifique enchaînement – histoire de rappeler ses facilités des deux pieds. Que le football paraît parfois facile pour l’ancien Mancunien.

Pierre-Emerick Aubameyang n’a pas marqué mardi, après avoir été le héros de l’OM face à Newcastle. Mais il a ajouté une passe décisive à sa collection, la 4e déjà cette saison dans la compétition, en plus de ses 3 réalisations. C’est bien simple : personne n’avait jamais été aussi décisif à l’OM sur une seule saison de C1. Autre homme à briller par ses statistiques : Igor Paixão, auteur de son 4e but de la saison en Ligue des champions. Il faut remonter à 2011-2012 et un certain André Ayew pour voir un joueur marquer autant avec l’OM dans la compétition. Aucun des deux n’a livré un match parfait. Mais ils sont tout simplement indispensables à Marseille en Europe.

Si l’on en suit les prédictions statistiques d’Opta, une place dans le top 24 à l’issue de la phase de Ligue se jouera à 9,22 points. Grâce à sa nouvelle victoire de mardi, l’Olympique de Marseille en compte neuf, à deux journées de la fin. Prendre un point entre la réception de Liverpool et le déplacement sur le terrain du Club Brugge fin janvier devrait donc théoriquement suffire pour les Olympiens. Après avoir été un temps très mal embarqués, les voilà tout proches des barrages de cette Ligue des champons. Tout comme Monaco, d’ailleurs, qui compte le même nombre de points.

Ces derniers temps, l'OM avait beaucoup été critiqué pour son incapacité à bien finir ses matches. L'équipe phocéenne n'est pas passée loin de le démontrer une nouvelle fois ce mardi soir. Mais elle a aussi illustré ses difficultés… à bien entamer ses rencontres. Les hommes de Roberto De Zerbi ont en effet concédé l'ouverture du score après seulement cinq petites minutes de jeu. Vendredi dernier, Lille n'avait eu besoin que de cinq minutes de plus pour marquer. Et lors de ses deux précédents matches, face à Newcastle (2-1) et Toulouse (2-2), Marseille avait également encaissé un but dans le premier quart d'heure. Cela fait donc quatre rencontres consécutives. Et ça ne peut pas être un hasard.

Comptablement, le club phocéen s'est donc rassuré. Dans le jeu, il n'en a pas fait autant. Dans la lignée de leurs dernières sorties, les hommes de Roberto De Zerbi n'ont pas été capables de retrouver la maîtrise qui leur avait permis d'aligner les bons résultats en septembre. Trop souvent coupée en deux, l'équipe olympienne a encore été particulièrement friable défensivement et très peu créative offensivement. Heureusement, les individualités ont permis à l'OM d'être ultra-réaliste.