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L’antisèche de Croatie - France (1-1) : Ils pouvaient espérer mieux, mais ne le méritaient pas

Maxime Dupuis

Mis à jour 07/06/2022 à 08:13 GMT+2

LIGUE DES NATIONS – Une défaite vendredi, un nul lundi : sur le papier, ça avance. Sur le terrain, ça reste très moyen. En Croatie, les Bleus ont concédé le nul (1-1) avec une équipe largement remaniée (10 nouveaux titulaires) qui pouvait ramener trois points de Split, mais ne le méritait pas forcément. Notre antisèche de Croatie - France.

"À quatre ou à cinq derrière, les Bleus ont les mêmes problèmes"

Le jeu : Du neuf partout

Il avait dit qu’il y aurait du temps de jeu pour tout le monde. Pas certain qu’il avait imaginé que ses deux premiers onze du rassemblement seraient constitués de 21 joueurs différents. Mais Didier Deschamps n’a pas vraiment eu le choix. De la défaite face au Danemark à la Croatie, seul Aurélien Tchouaméni a conservé sa place. Les autres ont laissé la leur. Entre les blessures (Varane, Mbappé) et la fatigue, DD a préféré trancher dans le vif. Et même aligner une défense à quatre (Pavard, Saliba, Kimpembe, Digne) devant Maignan, ce qui n’était plus arrivé aux Bleus depuis le mois de septembre et un oubliable Ukraine - France (1-1).
Dans l’animation aussi, le sélectionneur a tout changé, avec Rabiot, Nkunku et Diaby chargés de servir Ben Yedder. Les débuts de cette équipe ont été timides, puis cohérent et longtemps sans étincelle. L’association Nkunku - Diaby fut la plus prometteuse en première période. Mais ce fut l’improbable duo Ben Yedder - Rabiot qui a mis les Bleus sur les rails au retour des vestiaires. Jusqu'à la 82e et le penalty de Kramaric.

Les joueurs : Le patron Kimpembe, le paradoxe Ben Yedder

L'équipe de France a concédé le match nul en Croatie lundi soir (1-1), au bout d'un match longtemps maîtrisé. Si Presnel Kimpembe a assuré avec le brassard au bras, les latéraux ont été moins inspirés. Devant, Wissam Ben Yedder a offert une passe décisive mais trop peu pesé pour le reste. Voici les notes des Bleus.

Le facteur X : La patte gauche et la vista de Ben Yedder

Il n’était pas forcément parti pour vivre une grande soirée. Une nouvelle fois. Huit ballons touchés en quarante-cinq minutes et pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. Et puis… ce ballon pour Adrien Rabiot. Une passe en profondeur aux petits oignons qui a permis au Turinois d’ouvrir la marque. Le Monégasque n'a pas eu le temps d'en profiter puisqu'il est sorti quelques minutes plus tard (62e).
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"Quand on voit les matches de Ben Yedder, on peut avoir une pensée pour Giroud"

La stat : 6-3-0

La France et la Croatie partagent sur le dernier quart de siècle quelques pans d’histoire commune qu’il n’est sans doute pas utile de rappeler ici. Neuf matches, depuis celui disputé à Split lundi, et toujours aucune défaite des Tricolores face aux joueurs au damier. Six victoires, dont deux en finale et demie de Coupe du monde, et trois nuls.

Le tweet hommage à l'inoxydable

La décla : Adrien Rabiot

"On est déçus, le groupe aussi. On avait le match en main. On concède un penalty et on repart avec un seul point alors qu'on aurait mérité la victoire."

La question : Un point de pris ou deux de perdus ?

C’est finalement au moment où les Bleus semblaient avoir mis la main sur la rencontre et le pied sur le ballon qu’ils ont cédé, lundi à Split. Rattrapés par leurs maux du moment et ces fichus soucis d’alignement défensifs, surtout. Deux fois sur la même action. Ça fait deux fois de trop. Les Bleus ont laissé filer une victoire qui n’aurait pas effacé la défaite de vendredi mais en aurait au moins atténué l’impact. A l’arrivée, ça fait un point sur six possibles en Ligue des Nations. Ce n’est pas la fin du monde parce que l’essentiel est ailleurs, et plus tard, au Qatar.
Et puis, au fond, ce n'est pas complètement immérité au terme d’une soirée traversée sur courant alternatif. Lundi, les Bleus auront peiné aux deux extrémités des quatre-vingt-dix minutes. Timides à l’entame, à la peine à la fin, les joueurs de Didier Deschamps ont fini par le payer. Et l’addition aurait pu être plus lourde si le baroud croate était allé au bout de ses intentions. Une victoire bleue aurait été généreuse. Une défaite, vacharde. Le nul est un entre-deux qui aura eu le mérite de faire souffler les titulaires et de gagner quatre jours de répit avant Vienne, vendredi. Cette fois, il faudra gagner. L’excuse de la fatigue tiendra moins. Et puis les excuses, ça va un temps.
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Nkunku, Kimpembe, Diaby… qui a marqué le plus de points ?

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