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Ligue des Nations - L’antisèche de France - Danemark (1-2) : ça va être long…

Maxime Dupuis

Mis à jour 04/06/2022 à 08:58 GMT+2

LIGUE DES NATIONS – L’équipe de France a bien mal débuté la défense de son titre et, surtout, son mois de juin. Le premier de ses quatre matches de Ligue des nations s’est soldé par une défaite face au Danemark, vendredi au Stade de France (1-2). Rien de scandaleux alors que les Bleus, sans énergie, sont passés à côté. Le staff a du pain sur la planche.

Le physique, le système, Hernandez : qui est le coupable de cette défaite ?

Le jeu : Un (quasi) onze-type pour une défaite

Du temps de jeu pour tout le monde, tel a été le credo de Didier Deschamps et de Guy Stéphan depuis le début de ce rassemblement de fin de saison. Du temps de jeu, le staff des Bleus a commencé à en donner aux titulaires habituels puisque l’équipe alignée vendredi au Stade de France ressemblait furieusement à celle qui pourrait débuter la Coupe du monde dans quelques mois, à un Paul Pogba près. Koundé en défenseur central droit, Coman en piston, Tchouaméni et le revenant Kanté au milieu, la doublette Mbappé - Benzema devant : sur le papier, ça avait de la gueule. Sur le terrain, moins. La première période a été soporifique. La seconde, un peu moins. Mais le tout a été joué sur un courant trop alternatif pour espérer mieux.
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Faut-il déjà envisager un onze sans Griezmann ?

Les joueurs : Benzema sur un nuage, Théo Hernandez en plein naufrage

Si les Bleus pensaient avoir fait le plus dur grâce à un nouvel exploit de Karim Benzema, leur défense les a complètement coulés face aux Danois. A l'image d'un Théo Hernandez perdu dans son placement et coupable sur les deux buts danois. N'Golo Kanté a longtemps bouché les trous mais, globalement, le collectif manquait de jus.
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"La fratrie Hernandez a plombé les Bleus" : les notes débriefées

Le facteur X : De l’or dans les pieds

Après quarante-cinq minutes, on s’est dit que c’était sans doute pour ce soir. Que les Bleus, à court d’énergie et d’idée(s), n’allaient pas y arriver. Et puis, Karim Benzema a eu raison de s'entêter. Après une première action de classe en première période, un but refusé aussi, le récent vainqueur de la Ligue des champions a mis les petits plats dans les grands et sa superbe réalisation a permis aux Bleus de signer un 21e match de suite avec, au moins, un but inscrit. Mais pas d’éviter une défaite au final méritée.
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Karim Benzema après son but avec Théo Hernandez lors de France - Danemark en Ligue des nations 2022

Crédit: Getty Images

Le tweet fin de série

La stat : 2

Kylian Mbappé à la pause, Raphaël Varane à l’heure de jeu : les Bleus ont eu à déplorer deux blessés face au Danemark, vendredi. Le premier souffre du genou. Le second d'un problème musculaire à une cuisse. Les deux hommes ne devraient pas jouer lundi. Ce genre de péripétie est tout sauf un détail. A ce moment de la saison, alors que les corps sont éreintés, fatigués, alors que beaucoup de joueurs ont (trop) joué, on demande encore des efforts conséquents aux Bleus.
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Kylian Mbappé quitte le terrain tête basse, peu avant la mi-temps de France-Danemark - 03/06/2022 au Stade de France

Crédit: Getty Images

La décla : Guy Stéphan

"On arrive dans une fin de saison où les joueurs ont beaucoup joué, ils ont besoin de se régénérer. Malgré cela, ils ont fait ce qu'ils ont pu".

La question : Reste-t-il de l'essence dans le moteur ?

Avant même le début du rassemblement, Didier Deschamps ne se faisait guère d’illusion. Le sélectionneur savait qu’il allait récupérer 24 internationaux dans des états de forme pour le moins disparates. Des fatigués, des cabossés, des gars en manque de rythme, d’autres en surchauffe. La soirée de vendredi n’a pas délivré d'autre vérité. Face au Danemark, les tenants de la Ligue des Nations n’ont pas fait de miracle, à part l’un d’entre eux. Celui qui, ironiquement, aurait dû être le plus fatigué, d’ailleurs. Mais, resté sur son nuage, Karim Benzema a fait parler la magie.
Le mauvais tour, il est venu des autres. Des Danois qui, sans trop forcer, ont la majeure partie du temps verrouillé leur moitié de terrain, mettant en échec l’équipe du sélectionneur d’un soir, Guy Stéphan. A eux, le 3-4-3 bleu n’a pas posé beaucoup de problèmes.
Sur le terrain et pendant l’essentiel des quatre-vingt-dix minutes, on a vu une équipe de France qui n’avait pas le jus suffisant pour donner plus. Ce soir, ce n’était pas l’envie qui manquait le plus, mais l’énergie dans le moteur. Quatre jours pour remettre une équipe à niveau, quand certains n’ont plus joué depuis trois semaines, comme les "Allemands", quand d’autres ont coupé une semaine plus tard, ce n’est pas possible. Il faut du temps. Ce sera peut-être mieux en Croatie, lundi, ou en Autriche, dans une semaine, l’avenir le dira. Mais il va falloir bosser. Sans trop penser aux vacances. Bon courage.
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