Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue des Nations, Croatie - France (1-1) : Un point qui ne fait pas le bonheur des Bleus

Yohann Le Coz

Mis à jour 07/06/2022 à 02:16 GMT+2

LIGUE DES NATIONS - Les Bleus devaient se ressaisir après la défaite face au Danemark vendredi dernier au Stade de France. Ils l'ont fait... à moitié. Une équipe de France largement remaniée a concédé le match nul face à la Croatie (1-1), ce lundi. Il y avait du mieux dans le contenu, Adrien Rabiot avait ouvert le score, puis les Croates ont réduit la marque sur penalty à 8 minutes de la fin.

"À quatre ou à cinq derrière, les Bleus ont les mêmes problèmes"

Soirée cohérente à Split. Ce match nul (1-1) était même presque prévisible. Comme on pouvait s'y attendre, on a vu ce lundi soir, face à la Croatie, dans ce second match de Ligue des nations, une équipe de France peu rassurante défensivement, et en manque d'automatisme, en raison des nombreux changements effectués par Didier Deschamps.
Une revue d'effectif qu'on voyait bien partie, après le but d'Adrien Rabiot, qui s'est transformée en match moyen après l'égalisation de Kramaric sur penalty. Le match nul est plutôt logique, et aurait même pu se transformer en défaite si Mike Maignan n'avait pas été vigilant en fin de rencontre. Ou en victoire si Antoine Griezmann avait fait preuve de plus de lucidité. L'équipe de France est toujours invaincue face à la Croatie.
Ce sont les petits nouveaux qui ont fait parler la poudre en première période. Sans toutefois parvenir à faire sauter le verrou croate. Moussa Diaby le premier. Bien lancé en profondeur par Matteo Guendouzi (12e), qui connaissait sa première titularisation ce soir, d'une longue flèche depuis le milieu de terrain, il a bien failli délivrer un caviar sur la tête d'Adrien Rabiot.
Après quoi, Diaby et Nkunku ont fait apprécier leur connexion parisienne. Le premier a d'abord parfaitement servi le second depuis l'entrée de la surface, pour le placer face au gardien, qu'il a crucifié d'un petit piqué. Malheureusement, une position de hors-jeu l'a privé de son premier but en Bleu. Puis, l'attaquant de Leipzig a rendu la pareille à son confrère de Leverkusen huit minutes plus tard. Malheureusement, ce dernier a buté sur Dominik Livakovic.

L'éclaircie Ben Yedder

Mais parler seulement des occasions bleues en première période manquerait de rendre hommage aux quelques feux allumés par les Croates dans la défense française. Peu après le quart d'heure de jeu, Budimir a profité des largesses défensives du soir pour être servi en profondeur avant d'être rattrapé par la patrouille. Et William Saliba, en pompier pyromane, a parfois donné des cartouches à l'adversaire avant de se rattraper. Notamment à la 25e, où il a craqué sous la (légère) pression de Mateo Kovacic.
Au retour des vestiaires, l'intensité et les intentions étaient autres. Et la récompense est venue très rapidement. Ben Yedder, dos au jeu, s'est bien retourné pour lancer Rabiot, qui a bien profité de la lenteur de la défense croate, seul face au portier adverse. Il ne lui a laissé aucune chance et a inscrit le second but de sa carrière internationale à la 52e. L'embellie ne s'est pas poursuivie très longtemps car les coéquipiers de Luka Modric ont tenté de réagir, sans faire trembler Maignan et les siens, encore moins Kimpembe auteur d'une prestation individuelle très correcte.
picture

Adrien Rabiot

Crédit: Getty Images

Mais comme face au Danemark vendredi, les choses se sont gâtées. Alors que Griezmann manquait de doubler la mise quatre minutes plus tôt, Jonathan Clauss a chargé et déséquilibré Kramaric dans la surface. Assez lourdement pour que l'arbitre pointe le point de penalty. Le Croate s'est fait vengance lui-même, d'un contre-pied parfait, à la 83e. S'en sont suivies quelques minutes électriques, de celles qui peuvent faire basculer un match d'un côté comme de l'autre. Mais Maignan a eu la main ferme et Antoine Griezmann, alors qu'il avait du temps et de l'espace pour faire mieux après avoir éliminé Livakovic grâce à un contre favorable, s'est manqué.
Les Bleus ont montré plus de maîtrise, il est vrai. D'autant plus que dix changements ont été opérés par Deschamps par rapport au onze de départ de vendredi. Reste que les interrogations, notamment défensives, soulevées par les récentes performances de l'équipe de France, n'ont pas trouvé réponse ce soir. Les Bleus ont encore un peu de temps pour ça, et deux matches qui se profilent : l'Autriche le 10 juin, et de nouveau la Croatie trois jours plus tard.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité