Grâce à un but à la 90e minute, West Ham remporte le trophée face à la Fiorentina
Mis à jour 07/06/2023 à 23:37 GMT+2
LIGUE EUROPA CONFERENCE - West Ham a remporté ce mercredi sa deuxième Coupe d'Europe, 58 ans après son succès en Coupe des Coupes. Les Hammers sont venus à bout de la Fiorentina en finale (2-1) grâce à un but à la 90e minute de Jarrod Bowen. Benrahma avait ouvert la marque sur penalty avant l'égalisation momentanée de Bonaventura (67e).
Les Hammers ont mis un coup de massue sur la tête de la Fiorentina. Dans cette finale de la Ligue Europa Conférence à Prague entre la Fio et West Ham ce mercredi, ce sont les Londoniens qui ont raflé la mise (2-1). La Viola a pourtant livré une partition aboutie, mais les Hammers étaient indestructibles ce soir.
D'abord un but contre le cours du jeu grâce à penalty transformé par Said Benrahma (62e), puis l'égalisation des Italiens par Giacomo Bonaventura dans la foulée (67e). C'est finalement Jarrod Bowen qui a donné le coup de grâce (90e) sous les yeux d'un Fortuna Stadium acquis à la cause anglaise. Le premier titre des Hammers depuis 43 ans.
Un match longtemps fermé
Ce ne fut pas une grande finale. Pas de celles qui restent dans les mémoires. Le match a longtemps été fermé, sous plusieurs aspects. D'abord parce qu'il a longtemps été très équilibré. Les hommes de Vicenzo Italiano ont été dominants dans l'entrejeu et au pressing et ont parfaitement empêché ceux de David Moyes de développer du jeu.
Ce n'est pas pour autant que la Viola s'est procurée moult occasions. On en veut pour preuve que le fait le plus marquant de la première période a été de lamentables jets de gobelets depuis les tribunes qui ont blessé Cristiano Biraghi qui s'apprêtait à taper un corner. Dans la deuxième période, qui a d'abord été très hachée par des successions de fautes parfois grossières, tout s'est accéléré à l'heure de jeu. LE VAR a interpellé M. Del Cerro, l'arbitre du soir, pour une main de Biraghi dans sa surface. Après visionnage des images, l'arbitre a accordé la faute aux Hammers. Benrahma s'est chargé de punir, alors même que la Fio avait largement la maîtrise tactique du match.
Petite finale, grande joie
Confiante dans son jeu, la Viola ne s'est pas relâchée et est repartie de plus belle. Un long ballon un peu hasardeux de Sofyane Amrabat a trouvé Nicolas Gonzalez, qui a remis dans la surface de la tête comme il a pu. Bonaventura, qui traînait par là, a enchaîné le contrôle et la frappe à grande vitesse dans un angle improbable pour battre Alphonse Aréola. Après quelques minutes de folie, les compteurs étant remis à zéro, le match est redevenu un long fleuve tranquille.
C'était sans compter sur Jarrod Bowen. L'Anglais, trouvé dans le dos de la défense par un ballon subtilement dosé par Lucas Paqueta, est allé se frotter à Pietro Terraciano dans un face à face à quelques secondes de la fin du temps réglementaire. Avec une frappe croisée légèrement topée, il a trompé son vis–à-vis et offert le trophée aux siens. Tout fut petit durant ces 90 minutes. Un petit stade de Prague (à peine 20 000 places), un petit match pour celle qu'on appelle la petite compétition européenne. Mais le bonheur des Londoniens, en écrasante majorité dans le stade, était immense. Voilà plus de 58 ans que les leurs n'avaient pas brillé en Europe. Bowen leur a donné une bonne raison de faire la fête.
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