Nice éliminé en quarts de finale de la C4 après sa défaite en prolongation contre le FC Bâle (1-2)

Des regrets éternels. Alors qu’ils étaient en passe de se qualifier la première demi-finale européenne de leur histoire, les Niçois se sont sabordés tous seuls, en fin de match de ce quart de finale retour de la Ligue Europa Conférence, face à une équipe de Bâle longtemps inoffensive. Dans leur stade de l’Allianz Rivieira, ils ont mené au score jusqu’à la 86e minute. Mais ils ont fini par s’incliner en prolongation (1-2, a.p.). Empêtrés dans l’affaire Galtier – Fournier, ils n’auront pas l’occasion d’affronter la Fiorentina pour égayer un peu leur fin de saison.

Pourtant, les Aiglons ont réussi l’entame qu’ils s’étaient promis de faire avec un premier quart d’heure où ils ont mis de l’intensité et de l’engagement. Après un premier but de Hicham Boudaoui logiquement refusé pour un hors-jeu au préalable de Terem Moffi (6e), ils ont rapidement été récompensés de leurs efforts. A la suite d’un pressing haut efficace, Aaron Ramsey a décalé Gaëtan Laborde sur la droite de la surface. Et l’ancien Rennais a ouvert le score d’un tir puissant du gauche, détourné par Andy Pelmard (1-0, 9e).

Après cela, les hommes de Didier Digard ont bien tenté de faire le break. Mais au fil des minutes, ils ont perdu en fluidité, leur jeu s’est effrité. Et l’équipe a nettement baissé de rythme. Cela aurait pu suffire, car les Suisses n’ont presque rien montré jusqu’à l’entrée du dernier quart d’heure. Et comme au match aller (2-2), les Niçois ont laissé de l’espoir à leurs adversaires qui se sont subitement réveillés et ont fini par égaliser d’une frappe splendide en demi-volée de l’ancien Parisien Jean-Kévin Augustin (1-1, 86e).

Dans la foulée, Zeki Amdouni a trouvé le poteau (90e). Puis c’est une tête de Kasim Adams en prolongation (1-2, 98e) qui a sanctionné un Nice qui a voulu trop gérer face à un adversaire largement à sa portée.

Billal Brahimi, entré en cours de jeu, a bien tenté de réveiller les siens. Mais ni ses centres bien exécutés, ni sa frappe sur coup franc qui a heurté le haut de la barre (108e) n’ont pu renverser le cours de cette rencontre. Cette terrible désillusion risque de laisser des traces pour longtemps, pour le club niçois, comme pour tout le football français.