Ligue Europa Conférence | Lille éliminé par Aston Villa aux tirs au but (2-1, 3-4 tab), Emiliano Martinez décisif
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Mis à jour 19/04/2024 à 01:04 GMT+2
La déception pour LOSC. Auteur d’un très gros match en quart de finale retour contre Aston Villa, le club nordiste a longtemps eu son billet pour le dernier carré dans sa poche, mais il n’a pas tenu jusqu’au bout, ne gagnant que 2-1 après le temps réglementaire (le score du match aller, en faveur des Anglais). Il a fallu aller aux tirs au but et à ce jeu, l’équipe d’Unai Emery a eu le dernier mot.
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Les regrets pour le LOSC. Alors qu’ils ont dominé pendant 90 minutes, les Lillois, qui menaient 2 à 0 devant un public surchauffé et tenaient leur qualification entre les mains, ont cédé sur une des seules occasions d’Aston Villa dans un match complètement raté par l’équipe d’Unai Emery, avant de se faire sortir par la bête noire du foot français aux tirs au but, Emiliano Martinez, auteur de deux arrêts (2-1, 3-4 t.a.b).
Lille a donc échoué en quart de finale de la Ligue Europa Conférence et manqué sa première qualification en demi-finale d'une Coupe d'Europe.
Les applaudissements pour leur équipe, qui a été à la hauteur lors de cette double confrontation avec le 4e de Premier League, n’ont pu effacer les larmes qui ont coulé sur les joues de nombreux supporters du LOSC, au sortir d’une séance de tirs au but perdue sur un ultime échec de leur capitaine, Benjamin André, qui méritait tellement mieux. Après la belle partition proposée à Villa Park la semaine passée, les Dogues avaient pris ce quart de finale du bon bout.
Villa a tiré pour la première fois à la 56e minute
Bien en place défensivement, hargneux au pressing et dominateurs dans les duels, les joueurs de Paulo Fonseca ont rapidement trouvé la faille pour se relancer après la défaite 2-1 en terre anglaise. Sur un centre de Gabriel Gudmundsson, Yusuf Yazici, titulaire à la place d’Edon Zhegrova, blessé à la cheville, a parfaitement repris le ballon du gauche pour faire entrer le stade Pierre Mauroy en éruption (1-0, 14e).
La soirée a pris une plus belle dimension, encore, quand André, déjà très dangereux de la tête en première période, a enfin trouvé la faille sur un corner de Haraldsson, qu’il a dévié au premier poteau au fond des filets (2-0, 68e). A l’image d’un Ollie Watkins fantômatique, Aston Villa, incapable de tirer au but de Lucas Chevalier jusqu’à la 56e minute, ou Matty Cash a frôlé le cadre, s’est réveillé en toute fin de match, sur une action où le portier Lillois, gêné dans les airs, a relâché le ballon.
Martinez, encore lui...
Cash, encore lui, a profité d’un ballon qui lui est revenu dans les pieds devant la surface pour décocher un boulet de canon qui a emmené le LOSC en prolongation (2-1, 87e). Tandis que le LOSC s’est montré plus maladroit en attaque et moins lucide, Chevalier a sauvé les siens par deux fois (100e, 120e).
Puis Nabil Bentaleb, pourtant excellent tout le match, a ouvert la séance de tirs au but en butant sur Martinez. Chevalier a eu beau stopper la tentative de Bailey pour relancer les siens, André a à son tour échoué devant un portier argentin toujours aussi chambreur, mais qui a permis aux siens d’atteindre les demi-finales d’une Coupe d’Europe pour la première fois depuis 42 ans. Le LOSC peut s’en vouloir.
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