Ligue Europa Conférence : Pourquoi le 2e carton jaune reçu par Emiliano Martinez n'a pas été synonyme d'expulsion
Mis à jour 19/04/2024 à 08:08 GMT+2
Lille a été éliminé par Aston Villa en quart de finale de la Ligue Europa Conférence au terme d'une séance de tirs au but irrespirable. Une séance durant laquelle un fait de jeu aurait pu faire basculer le sort du match. Alors qu'il avait été averti en première période, Emiliano Martinez a reçu un 2e carton jaune au cours de la séance. Mais malgré cela, le gardien de Villa n'a pas été expulsé.
Deux cartons jaunes au cours d'un même match n'est pas forcément synonyme d'expulsion. Et le LOSC l'a appris ce jeudi soir à ses dépens lors de sa cruelle défaite aux tirs au but face à Aston Villa en quart de finale de Ligue Europa Conférence (2-1, 3-4 tab). Au cours d'un match dominé de la tête et des épaules par des Lillois conquérants, le gardien d'Aston Villa, Emiliano Martinez avait reçu un premier avertissement dès la 39e minute de jeu.
Accusé par l'arbitre du match, Ivan Kruzliak, de gagner du temps, alors que son équipe était menée 1-0 par le LOSC et que les deux formations étaient à égalité après la victoire des Vilans au match aller 2-1, le portier argentin a écopé du premier carton jaune de sa drôle de soirée. Un avertissement qui n'a pas empêché le champion du monde de continuer, sur chaque dégagement, à casser le rythme du match et à faire courir le chronomètre.
Deux cartons jaunes, pas de rouge
Emmenés en prolongation par Villa après le but en toute fin de match de Matty Cash, les Lillois ont vu leur destin européen se jouer aux tirs au but. Et c'est pendant cette séance irrespirable qu'Emiliano Martinez a écopé de son deuxième carton jaune de la soirée. Chambrant le public lillois après son premier arrêt, "Dibu" Martinez a vu l'arbitre de la rencontre dégainer un nouvel avertissement à son encontre.
Un deuxième carton jaune donné dans la confusion générale, mais qui n'a pas été synonyme d'expulsion pour le dernier rempart des Anglais. En effet, selon les règles de l'IFAB (International Football Association Board), "les mises en garde ou avertissements reçus par les joueurs ou les officiels d’équipe durant le match ne sont pas pris en compte lors de la séance de tirs au but."
Emiliano Martinez a ainsi pu poursuivre tranquillement la séance de tirs au but, continuant discrètement à chambrer le kop lillois. Et c'est lui qui a arrêté l'ultime penalty de Benjamin André avec son genou, envoyant le capitaine du LOSC et tout le peuple lillois dans un profond chagrin. Pour ne rien changer, Emiliano Martinez, heureux du coup porté à son adversaire du soir, pouvait, lui, exulter d'une petite danse chambreuse. On ne se refait pas.
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