Face à Rosenborg (2-2), Saint-Etienne s'est fait une belle frayeur

Saint-Etienne est passé tout près de la désillusion. Grâce à un penalty réussi de Nolan Roux dans les dernières minutes de la rencontre (87e), les Verts ont arraché le match nul dans un Chaudron bouillant à l’occasion du 100e match de l’histoire de Sainté en Coupes d’Europe. Malgré une prestation assez encourageante et le premier but de Beric (4e), les Verts se sont fait endormir en seconde période où ils ont concédé quelques occasions dangereuses. Conséquence : les Stéphanois ont débuté leur parcours européen par un nul, cela aurait pu être pire.

Pour sa première titularisation avec Saint-Etienne, Robert Beric, le nouveau numéro 9 du club forézien, n’a pas perdu de temps et s’est rapidement mis en évidence. Bien servi par un Nolan Roux très efficace sur le flanc droit de l’attaque, le Slovène a conclu à bout portant (1-0, 4e). Plutôt adroit, la nouvelle gâchette des Verts a bien pesé sur la défense norvégienne. Son entente avec Nolan Roux a été très intéressante. Les deux joueurs ont bien combiné en laissant entrevoir une complicité prometteuse.

Malgré son départ calamiteux, Rosenborg s’est aussi appuyé sur son duo Jensen – Mikkelsen. Le dernier cité s’est chargé d’égaliser avec un peu de réussite grâce à une inspiration géniale du premier (1-1, 16e). Les deux Scandinaves ont été de véritables poisons pour Saint-Etienne. Dominés, les Norvégiens ont tenu le coup, repoussant sans cesse les attaques stéphanoises. Avec le temps, les Verts se sont laissé embarquer dans un faux rythme. Svensson a puni Sainté sur un oubli défensif après un coup de pied arrêté bien exploité (2-1, 79e).

Dans le dur, Saint-Etienne a quand même trouvé le moyen de revenir dans la partie. Dans tous les bons coups jeudi soir, Robert Beric a obtenu un penalty logique après avoir été balancé dans la surface par Eyjolfsson. Nolan Roux n’a pas tremblé en transformant l’occasion (2-2, 87e). Saint-Etienne a vu la défaite de près. En dépit de bonnes intentions, les joueurs de Christophe Galtier ont manqué de précision et de réalisme. Des facteurs qu’il faudra améliorer dans deux semaines sur la pelouse de la Lazio Rome qui a aussi fait match nul contre le Dnipro Dnipropetrovsk (1-1).