Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Avant Roma-OL - Les Lyonnais n’ont pas le choix : leur salut passera par le déséquilibre

Cyril Morin

Mis à jour 16/03/2017 à 21:02 GMT+1

LIGUE EUROPA - Vainqueur de la manche aller (4-2), l’OL aborde son 8e de finale retour ce jeudi à Rome dans une position délicate. Deux options s’offrent aux hommes de Bruno Genesio : chercher à marquer à tout prix ou tenter de défendre coûte que coûte l’avantage conquis au Parc OL. Et cette saison, prime à l’attaque du côté lyonnais.

Nabil Fekir, Alexandre Lacazette et Mathieu Valbuena

Crédit: Eurosport

C’est toujours tentant. Facile aussi. Après tout, à première vue, défendre son but est bien plus simple que d’en marquer un. Il suffit de venir avec le bus, le garer devant ses cages et espérer que votre gardien ait la main chaude. C’est tellement attirant.
Après la manche aller conquise face à l’AS Rome au terme d’un match à rebondissements (4-2), l’OL s’est offert le droit de rêver à un printemps européen fleuri. Mais pour cela, il faudra préserver l’avantage obtenu à l’aller. Et, malgré la tentation, Bruno Genesio n’a pas le choix : il doit laisser le bus au parking et s’appuyer sur la force principale de cet OL : le déséquilibre.

Capable du pire derrière… mais du meilleur devant

C’est peut-être la seule ligne directrice dans la saison de l’OL : son irrégularité. Autrement dit, dans une lapalissade tant appréciée dans le monde du football : Lyon est capable de tout. Gagner des chocs en étant géants et perdre de manière ridicule face à des petits (souvent avec des carences défensives flagrantes). Si les supporters lyonnais ont tant souffert cette saison, c’est que la troupe de Genesio n’a jamais réussi à enchaîner. Sauf depuis quelques semaines. La raison : sa formidable réussite offensive.
Depuis le début de l’année 2017, l’OL a disputé 15 matches pour un bilan de 9 victoires, 1 nul et 5 défaites. Mais surtout pour une moyenne de 3 buts marqués par match. Et, depuis la défaite face à Guingamp le 11 février dernier (2-1), sa moyenne grimpe à 4,1 buts. Pour faire encore plus simple : cette année, aucune équipe en Europe n'a marqué plus de buts que les coéquipiers d'Alexandre Lacazette.
Le mois de février de l'OL a été riche en buts

La leçon de l’aller

En clair, l’OL n’a qu’une option : l’attaque. Et le match aller n’a fait que confirmer cette idée. En sortant Emmanuel Mammana pour Nabil Fekir, Genesio a pris des risques. Et ce fut payant. Parce que l’ADN de cette équipe est entièrement tourné vers les cages arrières. En somme : très fragile derrière mais flamboyant devant. Tolisso n’est jamais meilleur que lorsqu’il attaque, tout comme Rafael ou même Jallet. Les talents lyonnais les plus scintillants se trouvent devant, de Lacazette à Fekir en passant par Valbuena.
Évidemment, si l’OL parvient à garder son but inviolé, la porte des quarts s’ouvrira en grand. Mais ce serait forcer la nature de cette équipe. D’ailleurs, Anthony Lopes, le dernier rempart de cette équipe n’a pas dit autre chose auprès de l’AFP : "Je ne pense pas que ce soit notre jeu de baser notre match contre la Roma sur l'aspect défensif. Nous n'aimons pas trop cela". Doux euphémisme. Alors, messieurs Lyonnais, ne cherchez pas plus loin : tous vos chemins doivent mener vers le but d’Allison. Toute autre direction pourrait bien être fatale.
picture

La joie des joueurs de l'OL face à la Roma

Crédit: Panoramic

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité