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Eyraud ne voit "pas d'excuses" à l'OM… Garcia pointe encore l'arbitrage

Benoît Vittek

Mis à jour 13/12/2018 à 23:18 GMT+1

LIGUE EUROPA - Alors que le président Jacques-Henri Eyraud se voulait intraitable après la nouvelle déroute marseillaise jeudi contre Limassol (1-3), l'entraîneur Rudi Garcia se réfugiait derrière l'expulsion précoce et "injuste" de Kamara. "Je ne veux pas blâmer les joueurs", a-t-il expliqué.

Rudi Garcia (OM)

Crédit: Getty Images

L'Olympique de Marseille est passé au travers dans les grandes largeurs cette saison sur la scène européenne. Tout le monde s'y accorde. Mais le président olympien Jacques-Henri Eyraud et l'entraîneur Rudi Garcia n'étaient visiblement pas sur la même longueur d'ondes au moment de tirer les leçons de cet échec, jeudi, après une défaite contre l'Apollon Limassol (1-3) synonyme de dernière place dans le groupe H de la Ligue Europa.
Pour le président de l'OM, "il n'y a pas d'excuses à aller trouver". Eyraud ne se cache pas : "Je crois que je suis responsable et j'analyse les situations", a-t-il expliqué au micro de RMC Sport, relevant une "immense déception" de voir son club éliminé si piteusement après avoir atteint la finale de la même compétition la saison passée.

"On ne peut pas occulter le fait qu'on ait joué à dix de manière injuste au bout de la 5e minute..."

À entendre Eyraud, place donc à une autoévaluation critique, sans se réfugier derrière le scénario d'un match marqué par l'exclusion précoce de Boubacar Kamara après un accrochage dans la surface de réparation (7e) : "Il y a peut-être un penalty qu’on peut discuter, mais tout ça n’entre pas en ligne de compte ce soir pour moi."
Au contraire, Rudi Garcia y a vu "un énorme fait de jeu" essentiel à son analyse de la rencontre : "On a égalisé à dix contre onze, on a tapé le poteau à 1-1 et on ne peut pas occulter le fait qu'on ait joué à dix de manière injuste au bout de la 5e minute... Ne pas dire ça, c'est ne pas être objectif." L'entraîneur marseillais espère ainsi protéger son groupe. "Je ne veux pas blâmer les joueurs qui se sont battus", assure-t-il. Sifflé par une partie du Vélodrome, Rudi Garcia saura-t-il mieux convaincre son président ?
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