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Ligue Europa I Rennes - Maccabi Haïfa : Le Stade rennais, inhibé par la peur de perdre ?

ParAFP

Publié 21/09/2023 à 00:36 GMT+2

Rennes fait son entrée en Ligue Europa jeudi face au Maccabi HaÏfa, après avoir enregistré quatre nuls consécutifs en championnat. L'équipe de Bruno Genesio, trop scolaire de l'aveu même de son entraîneur, peine à se lâcher pour exprimer la pleine mesure de son potentiel offensif. Les trop nombreuses défaites concédées la saison passée n'y sont pas forcément étrangères.

Ludovic Blas lors de Rennes - Le Havre en Ligue 1, le 27 août 2023

Crédit: Getty Images

L'Europe, c'est une bonne occasion de se libérer. Frustré par quatre matches nuls successifs en championnat, le Stade rennais veut enfin lancer sa saison et dégripper son jeu face au Maccabi Haïfa, jeudi au Roazhon Park pour son premier match de poule en Ligue Europa.
La démonstration lors du premier match de la saison contre Metz, victoire 5-1 à la clé, avait laissé entrevoir de belles promesses offensives mais ressemble pour l'instant à un feu de paille. Quatre matches nuls plus tard (contre Lens, Le Havre, Brest puis Lille), les bilans se suivent et se ressemblent pour les Rouge et noir, toujours invaincus mais qui apparaissent inhibés, préoccupés par l'envie de bien faire et de ne pas encaisser de but.

"Leur cerveau est accaparé"

Rennes, trop scolaire ? "C'est le mot que j'emploierais aussi, a reconnu le coach Bruno Genesio après la rencontre contre Lille, où ses hommes ont arraché le nul 2-2 grâce à un "réveil collectif" après avoir été menés 2-0. Je pense que nos méthodes d'entraînement ont peut-être trop changé depuis le début de saison et qu'on manque un petit peu de fraîcheur et de liberté dans notre jeu".
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Rennes - Lille / Ligue 1

Crédit: Getty Images

En cause: le désir de ne pas enregistrer autant de défaites que l'an passé, où les 12 matches perdus en championnat ont pesé lourd dans le classement final, Rennes n'obtenant sa qualification en C3 que lors de la dernière journée malgré un beau jeu collectif. "Je pense qu'on fait beaucoup de travail tactique à l'entraînement. Plus que ce qu'on en faisait les autres années", a détaillé Genesio. Et lorsque les joueurs pénètrent sur le terrain, leur cerveau est accaparé par ce qu'ils doivent faire et dans certaines situations ça les bloque".

Une équipe à réaction

Le mal identifié, reste à le corriger. "On doit laisser parler notre grain de folie", souhaitait samedi dernier dans les couloirs du Roazhon Park le latéral droit Lorenz Assignon, après avoir sonné la révolte contre Lille en signant un but et une passe décisive pour obtenir un nul presque miraculeux au vu de la rencontre. Plus question de se contenter d'être une équipe à réaction, où les entrants ont souvent amené de l'énergie à une équipe apathique. En particulier au milieu de terrain, où l'alchimie est encore à trouver, notamment pour les recrues Nemanja Matic et Enzo Le Fée, qui peinent pour l'instant à avoir un rendement à la hauteur de leur incontestable talent.
Une nécessité encore plus forte l'heure de retrouver la Ligue Europa, dans un Groupe F homogène (Villareal, Panathinaïkos, Maccabi Haïfa) dont Rennes a sur le papier la capacité de se sortir, mais où chaque revers pourrait coûter cher. Battus en championnat la semaine passée, plus habitués à poser des problèmes à ses adversaires européens dans leur stade qu'en déplacement, les Israéliens d'Haïfa sont un adversaire à la portée des Rennais.
Reste à se libérer pour ne pas revivre une désillusion comme celle de février dernier : dans ce même Roazhon Park, Rennes avait quitté la Ligue Europa en barrage d'accession aux huitièmes de finale, rejoint au score (2-2) au bout des prolongations par le Shakhtar Donetsk, avant de s'incliner aux tirs au but. Un raté frustrant qui avait pesé dans la fin de saison irrégulière du Stade rennais.
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