Ligue Europa : A dix contre onze, Rennes s'offre une victoire qui fait du bien contre le Panathinaïkos (3-1)

Qu’elle fait du bien cette victoire. Réduits à dix pendant près d’une heure, les Rennais se sont imposés au Roazhon Park face au Panathinaïkos (3-1). Une victoire qui rapproche un peu plus les Bretons d’une qualification pour les phases finales de Ligue Europa et qui rassure avant la réception de l’Olympique Lyonnais en championnat. Fabian Rieder a signé son premier but sous les couleurs rennaises (9e). Alors que Fotis Ioannidis avait égalisé (34e), les Grecs sont tombés sur des buts des entrants Ibrahim Salah (65e) et Ludovic Blas (70e).

Englués dans le milieu de tableau en Ligue 1 (11e), le Stade Rennais profite de l’Europe pour se rassurer. Leaders de leur groupe F (9 points), les Bretons sont assurés de terminer cette 4e journée comme solides premiers. Toujours invincibles dans leur antre en Coupe d’Europe, les coéquipiers de Benjamin Bourigeaud ont surtout fait preuve d’une grosse force collective, qui devrait servir pour la suite.

Paradoxale cette rencontre, très différente de la victoire rennaise à l’aller (1-2). Peu emballante en termes d’occasions des deux côtés, le match est allé de rebondissements en rebondissements. Un bon test pour des Rennais pointés négativement du doigt depuis le début de saison pour leur passivité et surtout leur manque de caractère dans l’adversité. Le vent avait pourtant positivement tourné pour les locaux, avec un cadeau offert par le gardien du Pana sur l’ouverture du score de Fabian Rieder (9e). Le Suisse a marqué sur un coup-franc pas très bien tiré mais passé entre les jambes d’Alberto Brignoli.

La joie n’a pas duré pour les hommes de Bruno Genesio, plongés dans une phase de soumission assez étrange. Face à une défense bretonne regroupée, les Grecs ont insisté et ont été récompensés par un pénalty de Fotis Ioannidis (34e). Le scénario catastrophe pour Rennes, rejoint et privé d’un Jeanuel Belocian exclu juste après la demi-heure de jeu. Ou plutôt l’opportunité de montrer la force de réaction de cette équipe.

Toujours dominés, mais pas très inquiétés face à un Panathinaïkos en mal de créativité, le Stade Rennais a mis du cœur pour tenir défensivement. Alors que Bruno Genesio avait décidé de faire bouger les choses (6 changements par rapport au week-end dernier), le technicien a finalement été récompensé par les entrants. En transition, Ibrahim Salah est venu conclure sur un centre de Ludovic Blas (65e). Entré en jeu à l’heure de jeu, l’ancien Nantais permettait même aux siens de faire le break (70e) à la conclusion d’un pénalty obtenu par l’excellent Nemanja Matic. Ce succès fait souffler toute l’équipe bretonne, en grandes difficultés en championnat. Tout n’a pas été parfait mais les Bretons ont montré du courage et beaucoup d’envie pour gagner. Il faudra se servir de cette dynamique lors de la réception de l’OL en championnat.