Rennes s'incline dans la frustration à Villarreal (1-0), Martin Terrier a manqué le penalty de l'égalisation

Rennes n’est plus invaincu cette saison. Les Rennais ont pourtant tout tenté face à Villarreal mais doivent s’avouer vaincus (1-0) après trois victoires et cinq nuls toutes compétitions confondues. Alexander Sorloth, buteur à la 36e minute, a douché les espoirs des joueurs de Bruno Genesio. Pour son retour après neuf mois d’absence, Martin Terrier a manqué un penalty (90e+2). Les Bretons glissent à la troisième place du groupe F derrière le Panathinaïkos et Villarreal.

Dans une première période terne où les duels rugueux ont pris le pas sur le football, cassant ainsi grandement le rythme plutôt emballant des premières minutes, Rennes a peiné à se montrer dangereux devant le but de Pepe Reina (quatre tirs, un cadré). Et sur un long coup franc frappé par Alberto Moreno mal renvoyé par la défense, Alexander Sorloth a pu concrétiser d’une frappe puissante du gauche qui n’a laissé aucune chance à Steve Mandanda (1-0, 36e).

Bien plus mordant au retour des vestiaires, Rennes a encore gagné en intensité grâce au coaching de Bruno Genesio. Les entrées d’Amine Gouiri et d'Arnaud Kalimuendo après l’heure de jeu ont réveillé toute l’équipe. Toujours très actif et prompt au pressing, Kalimuendo a mis la pression sur Reina et la défense espagnole. Rennes n’a ainsi concédé que trois tirs après la pause (aucun cadré) pendant qu’il prenait sa chance à onze reprises.

Le problème pour les Bretons, c’est qu’il n’y en a eu que deux de cadrés. Pas toujours rassurant ce soir, Pepe Reina s’y est repris à deux fois pour capter une frappe timide de Ludovic Blas alors que le ballon roulait vers le but (68e), puis a commis une faute sur Arnaud Kalimuendo qui aurait pu valoir un penalty (77e). Mais, après visualisation des images, Harald Lechner a choisi de revenir sur sa décision initiale en considérant que le Français avait déjà frappé à côté avant la faute.

Il faut dire que l’arbitre autrichien n’a pas livré la meilleure prestation de sa carrière. À l’Estadio de la Ceramica, il a souvent semblé siffler à réaction. Et fut plus enclin à accorder des fautes aux joueurs locaux au fil de leurs protestations à chaque duel, qu’ils trouvaient trop rugueux à leurs yeux. À la 86e minute, il n’a cependant pas hésité à accorder un nouveau penalty aux Rennais pour une faute d’Alfonso Pedraza sur Ludovic Blas après un bon centre d’Adrien Truffert.

275 jours après sa rupture des ligaments croisés du genou, Martin Terrier a retrouvé le chemin des terrains de football et aurait pu être le héros du soir. Mais il n’a pas résisté aux cinq minutes de tergiversation de la VAR pour déterminer si Ludovic Blas était hors-jeu ou non et aux quelques secondes supplémentaires prises par Pepe Reina pour s’essuyer le visage et se préparer pour ce penalty. Sa frappe croisée du droit a donc été repoussée par le champion du monde espagnol et sa tête plongeante a, dans la foulée, fini sa course au ras du poteau gauche (90e+2).

Le cadre, Martin Terrier l’avait déjà vu se dérober d’un rien sur son premier ballon lorsqu’il a repris du plat du pied droit un très bon centre de Kalimuendo (82e). Avant d’affronter le PSG dimanche soir, Rennes subit donc sa première défaite de la saison et quitte les deux premières places du groupe F.