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Italie - Allemagne : Le Top 10 des Allemands de Serie A (Matthäus, Völler, Bierhoff, Klose...)

Johann Crochet

Mis à jour 13/12/2013 à 10:27 GMT+1

Alors que l'Italie reçoit l'Allemagne à Milan en match amical ce vendredi, Johann Crochet dresse son Top 10 des Allemands ayant évolué en Serie A.

FOOTBALL 2013 Top 10 des Allemnds d'Italie

Crédit: Eurosport

Vendredi, l'Italie reçoit l'Allemagne pour une énième rencontre entre ces deux nations parmi les plus titrées du monde. Les Allemands retrouvent leur bête noire dans un match sans enjeu, dont le résultat, s'il s'avérait positif, ne parviendra pas à masquer les récentes défaites en compétitions officielles. Demi-finale en 1970, 2006 et 2012, finale en 1982… l'Italie prend un malin plaisir à écarter tout espoir de titre de son rival.
Parmi les grands succès de l'Allemagne se trouve la Coupe du Monde 1990. La compétition était organisée en Italie et six joueurs alignés par Beckenbauer au coup d'envoi de la finale contre l'Argentine jouaient alors dans le championnat italien. Un autre joueur présent sur la feuille de match y signera après la compétition, et deux autres un an plus tard. La fin des années 80 et le début des années 90 représentent la période dorée des joueurs allemands en Serie A. À l'occasion de cette rencontre, je vous propose mon top 10 des joueurs allemands ayant évolué en Italie.

1 – Lothar Matthäus (Inter)

Après avoir tout gagné à l'échelle nationale avec le Bayern, Matthäus débarque à l'Inter en 1988 en compagnie de son coéquipier munichois Andreas Brehme et de quelques autres recrues qui doivent permettre au club milanais de retrouver les premières places. Rapidement, Matthäus devient la plaque tournante de l'équipe au milieu de terrain et justifie son transfert à hauteur de 3M€. Grâce à Trapattoni, alors à la tête de l'équipe, il étoffe son jeu et participe grandement à la pluie de trophées du club. Il offre ainsi le titre de champion à l'Inter dès sa première saison en Italie, lors du match contre Naples grâce au but du 2-1 dans un stade en fusion. Rapidement devenu le chouchou des tifosi, il est également décisif lors de la finale de la Coupe de l'UEFA 1991 remportée face à la Roma. L'Allemand marche sur l'eau depuis son arrivée en Italie et remporte tout, y compris la Coupe du Monde 1990 et le Ballon d'Or la même année. À cause de problèmes personnels et d'une blessure au genou, il retourne au Bayern en 1992, mais avoue, encore aujourd'hui, qu'il n'a jamais été aussi fort que lors de son passage à l'Inter.
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FOOTBALL Inter Milan - Lothar Matthäus

Crédit: Imago

2 – Rudi Völler (Roma)

"Vola, tedesco vola, sotto la curva vola, la curva si innamora, tedesco vola" ("Vole, l'Allemand vole, sous notre virage vole, le virage tombe amoureux, vole l'Allemand") chantaient les tifosi de la Roma lors du passage de l'Allemand dans la capitale italienne. À la fin des années 80, dans les tribunes du Stadio Olimpico, de nombreuses banderoles incitaient l'Allemand à marquer : "Rudi Goal", "Marque pour nous magique Rudi" et bien d'autres. Avant le record de victoires consécutives obtenues par Rudi Garcia cette saison, un autre Rudi a marqué l'histoire du club.
Pourtant, le buteur allemand a mis une saison avant de s'imposer, faisant craindre un énième flop sur le marché des transferts. Rugueux, combatif et avec le sens du but, Völler a retourné l'opinion au point de devenir l'un des joueurs étrangers préférés des tifosi romains. Malheureusement, il ne remporte qu'une Coupe d'Italie lors de ses cinq saisons à la Roma, échouant en finale de la Coupe de l'UEFA 1991, malgré un titre honorifique de meilleur buteur de la compétition avec 10 des 21 buts de son équipe (les Bordelais peuvent en témoigner).
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FOOTBALL AS Rome - Rudi Völler

Crédit: Imago

3 – Hans-Peter Briegel (Hellas, Sampdoria)

Le latéral allemand fait partie de l'équipe de l'Hellas Verone ayant remporté le Scudetti 1985, l'un des plus surprenants de l'Histoire du football italien, au nez et à la barbe de la Juve (de Platini), de la Roma (de Falcão), du Napoli (de Maradona), de l'Inter (de Rummenigge) et de la Fiorentina (de Sócrates). Arrivé en 1984 en provenance de Kaiserslautern, Briegel s'impose au sein d'un collectif bien rodé, sans énorme star, et qui profite de l'importance donnée par les autres clubs italiens aux compétitions européennes. Latéral gauche de formation, il joue tantôt à ce poste, tantôt à droite et même en charnière centrale, au gré des besoins.
Surnommé "le Panzer allemand", Briegel se fait remarquer par sa hargne et son  physique robuste. Ce dernier atout lui permet de multiplier les courses et les appels dans les couloirs et, avec un pied gauche très précis et une technique de milieu de terrain, d'effectuer des montées balles au pied dignes des plus grands. Avec sa frappe chirurgicale et son jeu de tête impressionnant, il marque même douze buts en deux saisons. Lors de la fête des 110 ans du club cette année, il a été l'un des plus applaudis, signe de la marque qu'il a imprimée dans le club. Il passe ensuite deux saisons à la Sampdoria où son travail de rouleau compresseur continue d'émerveiller l'Italie toute entière.
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FOOTBALL Sampdoria - Hans-Peter Briegel

Crédit: Imago

4 – Oliver Bierhoff (Ascoli, Udinese, Milan, Chievo)

Nul n'est prophète en son pays. Voilà qui peut résumer aisément la carrière d'Oliver Bierhoff, qui n'a jamais percé en Bundesliga mais a brillé en Italie. Il fait d'abord ses armes à Ascoli, où il surnage (meilleur buteur 1992-1993 de Série B, vice-meilleur buteur 1993-1994 de Série B) dans les résultats catastrophiques du club (relégué de Série A à D3 en trois ans). Puis, l'Udinese le recrute et lui confie les clés de son attaque. Véritable buteur à l'ancienne, attaquant de surface, excellent dans le jeu aérien et à la retombée de tous les ballons, Bierhoff se régale dans une équipe qui joue pour lui, au point d'être transféré à l'AC Milan en 1998. Sa première saison est remarquable : il marque dix-neuf buts et le club milanais est sacré champion. Les deux saisons suivantes, son temps de jeu décline et il est alors transféré à Monaco en 2001, avant de finir sa carrière au Chievo. Il a marqué 148 buts dans le championnat italien.
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FOOTBALL AC Milan - Oliver Bierhoff

Crédit: Imago

5 – Andreas Brehme (Inter)

Arrivé en 1988 à l'Inter, Andreas Brehme ne met pas longtemps avant de séduire son entraîneur, ses dirigeants et ses supporters. Le blond à la nuque longue est infatigable sur son côté gauche et délivre caviar sur caviar à ses coéquipiers. Aussi bon avec le pied droit qu'avec le gauche, ses centres se révèlent être du pain béni pour Serena, Klinsmann et Diaz. Il marque aussi plusieurs buts, des deux pieds, comme une sublime volée contre Pise ou un coup-franc magistral contre l'Atalanta lors de la saison du titre en Serie A. Il remporte un Scudetto, une Supercoupe italienne, une Coupe de l'UEFA et la Coupe du Monde 1990 lors de laquelle il marque l'unique but de la finale face à l'Argentine.
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FOOTBALL Inter - Andreas Brehme et Lothar Matthäus

Crédit: Eurosport

6 – Jürgen Klinsmann (Inter, Sampdoria)

Il est l'un des attaquants les plus complets qu'ait connu l'Inter. Il n'était pas le plus grand buteur, rôle qu'il partageait avec Aldo Serena, mais il était utile sur toutes les phases de jeu. Lancé en profondeur, il était redoutable en un contre un avec les gardiens, se faisant une spécialité de les dribbler avant de marquer dans le but vide. Sa vitesse l'aidait à filer vers le but et ainsi fructifier les offrandes de Matthäus et consorts. Dans la surface, il était également souvent à la retombée des centres et coups-francs des coéquipiers, et même des déviations des gardiens adverses. Il lui suffisait d'une seconde d'inattention d'un défenseur pour se démarquer. Lors de sa troisième saison en Italie, l'Inter implosait et l'Allemand décidait alors de rejoindre Monaco.
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FOOTBALL Inter Milan - Jürgen Klinsmann

Crédit: Imago

7 – Thomas Häßler (Juve, Roma)

Meneur de jeu de poche, Thomas Häßler a fait de sa petite taille une force. Insaisissable, il affiche une rapidité d'exécution au-dessus de la moyenne et excelle sur coup de pied arrêté, où ses frappes enveloppées ont débloqué nombre de situations. Après une saison moyenne à la Juve, il est transféré à la Roma contre près de 6 millions d'euros, une somme énorme en 1991. Il passe trois ans dans la capitale italienne, où il ne gagne rien, la faute à une équipe très loin de ses meilleures années. Il est élu footballeur allemand de l'année en 1992, après une saison pleine à la Roma et une finale de l'Euro perdue contre le Danemark.
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FOOTBALL AS Rome - Thomas Häßler

Crédit: Imago

8 – Karl-Heinz Rummenigge (Inter)

Avant Matthäus, Brehme et Klinsmann, l'Inter a accueilli un autre joueur allemand, en la personne de Karl-Heinz Rummenigge. Aligné comme second attaquant ou ailier, l'Allemand n'a pas répondu à toutes les attentes des dirigeants de l'Inter, qui l'ont débauché à prix d'or du Bayern. Malgré un physique puissant, Rummenigge se blesse très régulièrement alors qu'il n'a pas encore trente ans. Cela ne l'empêche toutefois pas de marquer 25 buts en trois saisons, dont un but inoubliable lors du derby contre l'AC Milan en 1985.
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FOOTBALL Inter Milan - Karl-Heinz Rummenigge

Crédit: Imago

9 – Miroslav Klose (Lazio)

Lors du mercato estival 2011, la Lazio réussit un grand coup en recrutant Miroslav Klose, 33 ans, alors en fin de contrat au Bayern Munich. L'Allemand réalise deux premières saisons de haut niveau en inscrivant 27 buts et en sortant la Lazio du pétrin à plusieurs reprises. Klose donne confiance à ses coéquipiers qui savent que le moindre ballon dans la surface de réparation adverse peut se transformer en but. Seul problème pour l'Allemand, il se blesse chaque saison et rate au moins un quart du championnat. Néanmoins, ses buts et la dimension offensive qu'il a donné à la Lazio font de lui un des chouchous de la Curva Nord.

10 – Thomas Berthold (Hellas, Roma)

Défenseur central de métier, mais pouvant dépanner à droite (comme lors de la finale de la Coupe du Monde 1990) et au milieu, Thomas Berthold débarque à l'Hellas Verona en 1987, un an après le départ du club de Briegel. Le défenseur allemand s'acclimate assez vite malgré un championnat bien différent et une blessure à la cheville qui le tracasse depuis sa dernière saison à Francfort. Il se fait vite remarquer par la Roma qui le fait signer en 1989, en partie grâce à la présence de Rudi Völler dans l'effectif Giallorosso. A Rome, il réalise deux superbes saisons. Titulaire indiscutable, son sérieux et son abnégation sont loués de tous. Dur sur l'homme, au point tactiquement, Berthold participe activement à la saison 1990-1991, qui voit la Roma échouer en finale de Coupe de l'UEFA. Il remporte néanmoins la Coupe d'Italie et marque à l'aller de la finale  contre la Sampdoria. Aujourd'hui encore, il explique que son choix de quitter la Roma en 1991 pour rentrer en Allemagne (Bayern) a été la plus mauvaise décision de sa carrière.
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FOOTBALL AS Rome - Thomas Berthold

Crédit: Imago

Autres joueurs allemands célèbres, ayant évolué en Serie A : Jürgen Kohler, Andreas Möller, Matthias Sammer, Christian Ziege, Stefan Reuter, Thomas Doll, Karl-Heinz Riedle, Stefan Effenberg.
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