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Bleus - Lassana Diarra peut se rassurer : il y a bien une vie après la retraite internationale

Maxime Dupuis

Mis à jour 07/10/2015 à 18:12 GMT+2

Comme d’autres avant lui, Lassana Diarra est sorti de sa retraite internationale. Une bonne idée ? Le temps le dira. Mais le Marseillais peut s’appuyer sur quelques précédents qui n’ont pas trop mal réussi. Pour la plupart...

Diarra, Zidane et Blanc

Crédit: Eurosport

Il y a deux ans, dans un anonymat relatif, Lassana Diarra annonçait la fin de sa carrière internationale. A 28 ans, après 28 sélections et après pas loin de trois ans sans avoir porté le maillot de l'équipe nationale. Deux années plus tard, le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille, flamboyant en club après avoir été empêché de jouer durant 15 mois, a mis de l'eau dans son vin. Et a de nouveau envie des Bleus, autant que les Bleus et Deschamps ont besoin de lui. S'il est à l'Euro 2016, il aura réussi un sacré comeback. Il ne sera pas le dernier à être revenu et avoir donné un coup de main aux Bleus.

Le comeback du siècle : ZZ revient (et ramène Thuram + Makelele avec lui)

"Il y a quelque chose qui s'est cassé". Le 12 août 2004, Zinédine Zidane dit stop. Terminé. 32 ans, 93 sélections, 26 buts, une Coupe du monde et un Euro au compteur : ZZ quitte la scène. Un an plus tard, quasiment jour pour jour, il sort de sa retraite. Oublié l'Euro 2004, le meneur de jeu du Real Madrid a envie de revenir et disputer une troisième Coupe du monde.
Raymond Domenech peut être soulagé : la France, mal embarquée en qualifications, va pouvoir compter sur son déjà légendaire numéro 10. Dans ses valises, il revient avec Lilian Thuram et Claude Makelele. "L'équipe de France m'a tellement donné que j'ai envie de l'aider. J'ai envie d'aider l'équipe de France. J'ai envie d'aider l'équipe de France : je le dis trois fois", Iance-t-il.
Le résultat : pas loin d'être exceptionnel. A deux coups de tête près et un tir au but sur la barre.
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Top 100 2006 France Bresil Zidane

Crédit: Panoramic

Makelele, "l’esclave de Domenech"

Revenu comme Lilian Thuram et Zinédine Zidane pour la Coupe du monde 2006, Claude Makelele décide faire un nouveau pas de retrait une fois la finale du Mondial jouée et perdue. Malheureusement pour le milieu de terrain de Chelsea, Raymond Domenech n'en a pas décidé ainsi. Un joueur en activité reste sélectionnable, c'est la règle. N'en déplaise à José Mourinho, manager de Chelsea, qui voulait garder son milieu pour lui tout seul.
"Makelele n'est pas un joueur de football, Makelele est un esclave", réagit le Portugais quand il apprend que son joueur est de nouveau convoqué. "Il souhaite désormais prendre sa retraite (internationale) mais le sélectionneur nous a dit que s'il ne jouait pas avec la France, il ne jouerait pas avec Chelsea", ajoute-t-il. Mis devant le fait accompli, les Blues laissent Makelele rejoindre les Bleus mais assurent qu'il ne jouera pas l'Euro austro-helvétique, espérant, dans les colonnes de L'Equipe, que Domenech "sera assez correct pour le (le) laisser tranquille". Il finira encore par céder.
Le résultat : à la Makelele. A savoir : plus qu'utile. Mais il aurait sans doute mieux fait de raccrocher après les qualifications pour le Championnat d'Europe.
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FOOTBALL Euro 2008 France Makelele

Crédit: Imago

Blanc, trop tôt et trop à chaud

La génération 1998, pour une partie d'entre-elle, a été fortement marquée par le 17 novembre 1993. Ce France - Bulgarie reste comme l'une des plus gros fiascos sportifs de l'histoire des Bleus. Tous les internationaux présents sur la pelouse du Parc des Princes ce soir-là conservent une cicatrice qui restera à jamais indélébile. Laurent Blanc en fait partie. Comme Jean-Pierre Papin ou encore Franck Sauzée, c'est la défaite de trop. Après 35 sélections et âgé de 28 ans, il dit stop.
Aimé Jacquet ne l'entend pas de cette oreille. Le désormais sélectionneur des Bleus laisse passer l'hiver et revient à la charge au printemps. Laurent Blanc se laisse convaincre et s'envole au Japon pour disputer une compétition amicale, la Kirin Cup, avec les Bleus. Le début de la grande histoire.
Le résultat : le retour le plus efficace de l'histoire puisqu’il se solde par une victoire en Coupe du monde et à l'Euro. Merci Laurent. Bravo Aimé.
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1998 France Blanc Thuram

Crédit: AFP

Anelka, pour le moyen et pour le pire

Il y a un an, quand il a été interrogé sur la question, Nicolas Anelka a été clair et net. Sa carrière internationale ? "Très médiocre". Voilà. Bon, 69 sélections et 14 buts, ce n'est pas si catastrophique sur le fond, même si le talent intrinsèque du joueur aurait pu lui suffire à aller bien plus haut. C'est surtout la forme qui a sérieusement terni le bilan de "Nico". Et Knysna n'y est évidemment pas étranger.
De Knysna d'ailleurs, il n'y aurait jamais dû avoir. Parce que, dès 2002, Anelka avait fermé la porte. Ne se sentant pas désiré par le sélectionneur d'alors, Jacques Santini, l'attaquant avait refusé une convocation. Quelques mois plus tard, il décide de clore sa carrière internationale. Il l'annonce au Daily Mirror. Tout en assurant un peu plus tard qu'il réfléchira si Santini "s'agenouille devant (lui), s'excuse d'abord". Ça n'arrivera jamais. Mais Domenech fera revenir le joueur en 2005.
Le résultat : on le remercie pour la Lituanie en 2007 ou le barrage aller en Irlande en 2009. Deux moments clés dans les campagnes de qualifications. Le reste ? No comment.
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2009 France Florent Malouda Nicolas Anelka

Crédit: AFP

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