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L'Espagne s'est amusée et l'Argentine a pris une fessée historique (6-1)

Cédric Granel

Mis à jour 27/03/2018 à 23:56 GMT+2

Il n'y a pas eu de match. L'Espagne n'a fait qu'une bouchée (6-1) d'une équipe d'Argentine privée de Leo Messi et largement remaniée, mardi soir au Wanda Metropolitano de Madrid. Isco s'est particulièrement fait remarquer en signant un triplé lors d'une soirée où la Roja a encore impressionné et l'Albicéleste a sombré.

Isco trifft gegen Argentinien

Crédit: Getty Images

L'Argentine a subi une véritable humiliation ce mardi au Wanda Metropolitano de Madrid. Sans Messi, toujours perturbé par une gêne musculaire, l'équipe dirigée par Jorge Sampaoli a sombré face à une Espagne des grands soirs (6-1). Un score qui reflète parfaitement le niveau des deux équipes. Entre une Roja solide, tout en maitrise et en réalisme, et une Argentine naïve et beaucoup trop fébrile défensivement. Les hommes de Julen Lopetegui signent ainsi un dix-huitième match sans défaite et n'ont plus perdu depuis leur élimination en huitième de finale de l'Euro 2016 face à l'Italie (2-0).
Les Argentins n'ont fait illusion qu'une dizaine de minutes. Le temps que les Espagnols trouvent la parade pour contrer le pressing très haut des Sud-Américains. Diego Costa (1-0, 12e) et Isco (2-0, 27e) ont ainsi converti les deux premières opportunités de la Roja. La réduction du score de la tête sur corner d'Otamendi n'a rien changé à la physionomie de la rencontre (2-1, 39e). Bien au contraire.

La soirée d'Isco

Car toute la deuxième période s'est déroulée à sens unique. Bien aidés par de grossières erreurs argentines (relances hasardeuses ou problèmes de marquage), les Espagnols ont récité leur football à coup de passes précises vers l'avant, à une ou deux touches de balle. Ce qui a permis à Thiago Alcantara (3-1, 55e) et Aspas (4-1, 73e) de marquer à leur tour.
Mais le grand bonhomme de la soirée a été Isco. Le Madrilène s'est offert deux nouveaux buts pour un magnifique triplé (6-1, 52e et 75e) avant de sortir sous l'ovation du public. L'Argentine n'avait plus concédé une aussi lourde défaite depuis le 1er avril 2009 en Bolivie (6-1). Signe que Jorge Sampaoli a encore beaucoup de travail à accomplir pour espérer retrouver une équipe albicéleste compétitive lors du Mondial en Russie en juin prochain.
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