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Après France - Afrique du Sud : Deschamps n’a pas aimé les sifflets contre Clauss: "Ce ne sont pas des supporters"

Maxime Dupuis

Mis à jour 30/03/2022 à 13:21 GMT+2

EQUIPE DE FRANCE – A Lille, la soirée des Bleus a été presque parfaite. Une large victoire 5-0 face à l’Afrique du Sud, mais les sifflets d’une frange du public à l’encontre de Jonathan Clauss ont contrarié Didier Deschamps. Et le sélectionneur de l'équipe de France l’a fait savoir en conférence de presse à l'issue de la rencontre. Sans mâcher ses mots.

Clauss, comment peut-on siffler un joueur de l’équipe de France ?

Deux matches. Deux victoires. Face à la Côte d’Ivoire (2-1) et contre l’Afrique du Sud (5-0), la rentrée des Bleus s’est pour le moins bien passée. Et Didier Deschamps a globalement aimé ce qu’il a vu. Ce qu’il a vu, plus que ce qu’il a entendu, d’ailleurs. Vendredi au Vélodrome, les spectateurs avaient ciblé les joueurs du PSG. Mardi à Pierre-Mauroy, les tribunes avaient décidé de faire payer ses couleurs sang et or à Jonathan Clauss.
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Conspué lors de la présentation des équipes, puis dès son premier ballon, le Lensois (2 sélections) a vu la majorité silencieuse se résoudre à l’encourager au bout de quelques minutes, afin de couvrir les sifflets qui, s’ils ont continué tout au long du match, ont baissé en intensité au fil des minutes.
Ça va à l’encontre de l’équipe de France avant d’aller à l’encontre de Jonathan Clauss
Vendredi, Didier Deschamps avait fait une référence discrète aux encouragements du Vélodrome surtout destinés à Saliba et Guendouzi et qu’il aurait aimé mieux partagés. Mardi, il a sorti la sulfateuse. En deux temps. Appelé à juger la prestation de Jonathan Clauss qui honorait sa première titularisation sous le maillot blanc des Bleus, le sélectionneur national a vite dévié du terrain vers les tribunes. "Je trouve regrettable ce qu’il s’est passé, pour ne pas dire plus, a-t-il lancé, regard sombre. Ça va à l’encontre de l’équipe de France avant d’aller à l’encontre de Jonathan Clauss. Ce qu’il a fait sur le terrain a atténué les sifflets de ceux qui ont manifesté bêtement. C’est son mérite."
Quelques questions et quelques minutes plus tard, DD est revenu sur le cas Clauss. Et a un peu plus chargé les siffleurs, tout en regrettant la publicité paradoxale qui leur avait été faite en amont : "Le simple fait d’en parler, ça incite des personnes à faire ça. Ça ne devrait pas. On n’en parlerait pas… il y en aurait peut-être quand même eu, mais..."
En fin de match, Didier Deschamps a fait sortir le Lensois à dessein. Parce qu’il sentait qu’il pouvait y aller. Et que son piston droit recevrait l’ovation méritée. Il l’a reçue, même si les huées étaient encore audibles. "Les sifflets ont été noyés à sa sortie, s’est tout de même réjoui l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille. La rivalité entre les clubs, je peux la comprendre quand il y a des derbies. Mais moi, je cherche à créer une unité. Ce ne sont pas des supporters ces personnes-là. Mais ça existe... En parler, c’est leur donner de l’importance. Et ils n’ont pas d’importance."
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