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Messi, Aguero, Pastore... Ces stars du football argentin que les clubs formateurs ont fait grandir

Quel est le point commun entre Messi, Pastore ou Tevez ? Ils dominent aujourd’hui la planète foot, mais ils doivent aussi leur réussite à un club formateur de référence, en Argentine. Quelle est la spécificité de ces clubs ? Ceux qui n’étaient encore que d’illustres inconnus se sont-ils distingués dès leur plus jeune âge ? Passage en revue des clubs formateurs des stars du football argentin.

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Fans of Argentine soccer club Newell's Old Boys (Reuters)

Crédit: Eurosport

Lionel Messi et Newell’s, repère de pépites

Avant de briller à Barcelone et remporter 5 Ballons d’or, la « pulga » (la puce) a porté les couleurs noir et rouge de Newell’s old boys, où il a évolué de 7 à 12 ans (entre 1994 et 2000). Lionel Messi évoluait au sein de la légendaire promotion 1987, surnommée la « maquina 87 » (la machine 87) car elle était tout simplement invincible. Messi n’a pas attendu longtemps avant de faire preuve de son talent. Ainsi la légende raconte qu’à plusieurs reprises, Messi était envoyé au milieu du terrain, à la mi-temps des matches de l’équipe première, pour faire des jongles devant un public médusé. Outre l’actuelle star du Barça, Newell’s a formé d’autres stars du football argentin en devenir. Ce club centenaire a vu passer Almiron, Berizzo, Gallego, Sensini, Valado, Garay… Ce club formateur se targue d’être le plus grand pourvoyeur de joueurs en Selección. Et c’est à Newell’s que Marcelo Bielsa a commencé à se faire un nom (le stade porte aujourd’hui son nom). Le meilleur ennemi de Newell’s est Rosario Central, qui a formé Angel di Maria. Ce derby de la ville de Rosario est le plus vieux du football argentin, le premier remontant à 1905. Un derby qui, chaque année, divise cette ville agréable située sur les bords du rio Paraná.

Sergio Aguero, l’enfant des records à Independiente

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Aguero

Crédit: Eurosport

Sergio Agüero est un enfant d’Independiente. Il y débarque à 9 ans (en 1997) et bat rapidement tous les records de buts et de précocité. Ainsi, celui qui a souvent été comparé à Romario joue son premier match en première division à l’âge de 15 ans, 1 mois et 3 jours (juillet 2003), battant le record de précocité de Diego Maradona au passage. Le club lui doit beaucoup puisque les 20 millions d’euros récoltés pour son transfert à l’Atletico Madrid, en 2006, ont permis au club de construire un nouveau stade. Ce club est situé à Avellaneda, une banlieue populaire de Buenos Aires. Independiente est surnommé le « Roi des Coupes » car il en possède une grande collection dans sa salle de trophées, dont 7 Copa Libertadores (1964, 1965, 1972, 1973, 1974, 1975 et 1984), un record qui n’a pas encore été égalé sur le continent. L’attaquant de Manchester City a toujours dit que c’est à Independiente qu’il terminerait sa carrière.

Carlos Tevez et Boca Juniors, retour au bercail

« Le joueur du peuple » a été formé à Boca Juniors, le club le plus populaire du pays. Carlos Tevez y est une véritable idole. Il marque son empreinte lors de son premier passage, de 2001 à 2005 :
- 4 titres : 1 championnat, 1 Copa Libertadores, 1 Copa Intercontinental et 1 Copa Sudamericana
- 38 buts en 110 matches
« L’Apache » décide d’y revenir quelques années plus tard pour terminer sa carrière au club de ses premières amours. Et dès la première saison, il remporte un nouveau championnat (2015). Tevez a tout ce que les supporters de Boca adorent : il ne s’avoue jamais battu, ne baisse jamais les bras. Des qualités et valeurs qui enflamment ce club situé à Buenos Aires, dans le quartier portuaire de la Boca, autrefois malfamé aujourd’hui, très touristique. Les maisons colorées du quartier sont devenues son image de marque tout autant que le stade de la Bombonera.
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Carlos Tevez (Boca Juniors)

Crédit: Eurosport

Javier Pastore à Talleres de Cordoba, bref mais intense

La star du PSG a commencé sa carrière sur la pointe des crampons. En effet, qui se souvient que Javier Pastore a porté les couleurs bleus et blanches du Talleres de Cordoba ? S’il a été formé à La T en 2006-2007, il n’y a joué que 5 matches pour 2 nuls et 3 défaites. Bref, Pastore n’a jamais connu le goût de victoire en match officiel avec Talleres. La saison suivante, il est envoyé à Huracan, un club de Buenos Aires. Frustré de ce très, trop court passage à Talleres, Javier Pastore aimerait bien y revenir pour y terminer sa carrière… et enfin gagner un match avec le club de son cœur. Aujourd’hui, le club de Cordoba, deuxième ville la plus peuplée après Buenos Aires, évolue en deuxième division nationale. Ce club est l’illustration même qu’il est bien difficile d’exister dans un pays où le football professionnel est largement centralisé à Buenos Aires et ses environs.

Marcos Rojo à l’Estudiantes, 2 titres en 3 saisons

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Rojo

Crédit: Eurosport

Marcos Rojo est un enfant de La Plata, la charmante capitale de la province de Buenos Aires communément appelée « la ville des diagonales ». Le joueur de Manchester United y est né et c’est à l’Estudiantes qu’il commence à taper dans un ballon. En 3 saisons au plus haut niveau, de 2008 à 2011, il remporte 2 titres : un championnat et un Copa Libertadores. Estudiantes La Plata est l’un des deux grands clubs de la ville (avec Gimnasia), qui est aujourd’hui dirigé par Juan Sebastian « la brujita » Veron. Ce club est réputé pour sa formation et pour avoir toujours eu des grands entraîneurs : Bilardo, Simeone ou Alejandro Sabella, pour ne citer que les plus connus en Europe.
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