Pour Monaco, ça (re)devient très chaud...

Pour Monaco, la réalité du terrain est toujours la même. Et celle du classement est encore plus inquiétante. A Nîmes, le club de la Principauté a encore eu la maîtrise globale. Mais les hommes de Leonardo Jardim ont une nouvelle fois été surpris, Renaud Ripart profitant d'un bon centre de Sada Thioub pour placer une belle tête au premier poteau, dès la 9e minute.

Sans la maladresse de l'attaquant sénégalais et la malchance de Téji Savanier, qui a trouvé le poteau sur coup franc dans le temps additionnel, les Nîmois auraient même pu creuser l'écart en fin de match. Imprécis dans les 30 derniers mètres adverses et très fébriles en défense, les Monégasques l'ont aussi été dans la tête. Il y a de quoi : alors qu'elle n'a plus gagné depuis le 15 mars dernier, à Lille (0-3), l'ASM ne devance désormais Caen, 18e, qu'au profit de la différence de buts.

Ce samedi, on n’a pas reconnu Caen. D’habitude si timoré, le Stade Malherbe s’est fendu d’un festival offensif inattendu pour battre Reims (3-2) et recoller avec Monaco au classement (18e), encore devant à la différence de buts. Casimir Ninga (1-0, 14e) d’un joli coup de tête avait démarré la fête avant que Faycal Fajr d’un coup franc magnifique (2-1, 40e) et Frédéric Guibert d’un centre-tir involontaire (3-1, 45e) ne fassent passer la soirée caennaise dans une autre dimension. Le but de Moussa Doumbia (1-1, 38e) et le penalty victorieux de Arber Zeneli (3-2, 82e) n’ont pas empêché les Caennais de signer la bonne opération du soir. Reims continue sa fin de saison en roue-libre à la 9e place.

Un nul qui arrange finalement tout le monde. Concernés par le maintien sans être les premiers équipes visées, Amiens et Toulouse n’ont pas proposé grand-chose ce samedi et ont fini par se quitter sur un score nul et vierge après un match fermé et haché (0-0). Khaled Adenon a raté l’ouverture du score après une tête passée tout près du cadre (7e). Toulouse est 15e avec 38 points tandis qu’Amiens suit à la 16e place avec 35 unités.

Ce que l’on en retient : Pas grand-chose d’autre que l’affaire comptable réalisée par les deux équipes.

Youcef Atal peut s’en mordre les doigts. Le feu-follet niçois a raté le penalty de la gagne (90+3e) qui aurait permis aux siens de s’imposer dans ce match ouvert face à Nantes (1-1). Ce sont d’abord les Canaris qui ont ouvert le score par Samuel Moutoussamy (0-1, 29e) avant que Malang Sarr ne remette les deux équipes sur un pied d’égalité (1-1, 55e) sur une jolie tête. La suite ? Un poteau pour Alan Saint-Maximin (58e) et une gros raté de Coulibaly qui a aussi heurté le montant (60e). Si Rennes ne bat pas Guingamp, Nantes retrouvera la première partie de tableau pour la première fois depuis la 14e journée. Nice est 7e.

Dijon a du cœur. Beaucoup de cœur. A deux doigts de concéder un nul qui l'aurait condamné à espérer un miracle en vue du maintien, le DFCO a trouvé la force pour s'imposer sur le fil (2-1) devant Strasbourg. Un but de Kwon Chang-Hoon dans le temps additionnel, à la suite d'une mauvaise remise de Stefan Mitrovic a permis de maintenir le club bourguignon dans la course. Le but du Strasbourgeois Ludovic Ajorque, qui a répondu à Julio Tavares, avait pourtant semblé assommer les hommes d'Antoine Kombouaré. Les voici finalement à deux petits points de la 17e place.

Ce que l'on en retient : Psychologiquement, cette victoire acquise au bout du temps additionnel entretient l'espoir. Il en faut pour réussir l'exploit à Paris, la semaine prochaine.