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Patrice Evra met un terme à sa carrière à l'âge de 38 ans

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/07/2019 à 14:38 GMT+2

RETRAITE - Dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport ce lundi, Patrice Evra a officialisé sa retraite : "Ma carrière de joueur est officiellement terminée", avant d'annoncer la nouvelle sur ses réseaux sociaux. Désormais, l'ancien latéral gauche se prédestine à une nouvelle carrière : celle d'entraîneur.

Patrice Evra

Crédit: Getty Images

Patrice Evra ne foulera plus les terrains en tant que joueur de football. Ce lundi, et par le biais d'un entretien accordé à la Gazzetta Dello Sport, l'ancien latéral de Manchester United et de la Juventus a officiellement annoncé sa retraite sportive. Il a confirmé de manière plus officielle, lundi, en début d'après-midi, en postant un message - "Merci et au revoir" - accompagné d'une vidéo.

Evra ne va pas quitter le foot

"Ma carrière de joueur est officiellement terminée", a-t-il admis, alors que son dernier match remonte au 5 mai 2018 lors d'une rencontre opposant West Ham à Leicester. Néanmoins, l'international français (81 sélections) ne compte pas pour autant s'éloigner des terrains.
"J’avais commencé la formation pour la Licence d’entraîneur UEFA B en 2013, maintenant, je veux la terminer et passer ensuite la Licence UEFA A, a-t-il expliqué dans sa nouvelle reconversion en tant qu'entraîneur. "Dans un an et demi, si tout se passe bien, je serai prêt à diriger une équipe", a-t-il poursuivi.
Ce n'est parce que tu achètes les meilleurs que cela va marcher
Si Evra a révélé sa retraite pour la Gazzetta Dello Sport, l'ancien joueur s'est également confié pour la presse française. Ainsi, ce dernier a accordé un long entretien accordé au Parisien. Pour ce dernier, l'ancien mancunien a assuré avoir rejeté des propositions mais a préféré dire "stop". J'ai l'impression d'être guidé par un ange. Ça peut prêter à sourire, mais c'est ainsi. Tout est une question de destin, rien n'est dû au hasard. Quand je fais un choix, je m'y tiens, affirme-t-il.
Par ailleurs, invité à réagir aux échecs à répétition du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, l'ancien latéral n'a pas mâché ses mots. "Je ne suis pas là pour donner des conseils, mais ce n'est parce que tu achètes les meilleurs que cela va marcher. Il faut qu'il y ait une alchimie entre les joueurs, clame-t-il. Et de continuer. Je suis Français et bien placé pour le dire : en France, on aime bien être deuxième. Celui qui gagne, c'est un tricheur, ou alors il gagne trop. On n'a pas envie de faire mal. On est trop gentils. Ce manque d'ambition est frappant. Il faudrait se dire : "on est Français, on est les meilleurs". Si tu te sens fort, il s'agit de l'exprimer et d'arrêter de trop respecter les autres grands clubs. Le PSG a acheté des joueurs étrangers. Mais cela vient de l'âme", défend-il.
Didier [Deschamps], il était au-delà d'un sélectionneur pour moi
Dans cette entrevue, Evra a également "son lien spécial" avec Sir Alex Ferguson et avec un autre technicien : Didier Deschamps. "Quand je l'ai rencontré à Monaco en 2002, ça a été très fort. Ma mère aussi a été très marquée par l'homme. C'est quelqu'un de franc, qui ne te félicite jamais, qui ne te dit jamais 'tu as fait un bon match', mais qui te rappelle à l'ordre si nécessaire, se souvient-il. Et je le prends toujours comme un compliment. Didier m'a dit 'gagner, c'est important'. Ferguson lui disait que gagner, c'était normal. C'est la différence que je ferais entre ces deux immenses techniciens."
Une relation forte qui se sera étendue jusqu'en 2016 avec les Bleus. "On ne se ment pas. Avant qu'il reprenne les rênes de l'équipe de France, il est venu me voir en me disant qu'il comptait sur moi. On a continué après la Coupe du monde 2014. J'avais dit à l'époque qu'il serait temps de laisser la place aux jeunes, parce que j'avais fait mon chemin en bleu. Il m'a expliqué qu'il avait encore besoin de moi et qu'il me sélectionnerait si les jeunes n'assumaient pas. À l'arrivée, ça a toujours été une relation franche. Didier, il était au-delà d'un sélectionneur pour moi", confie-t-il.
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Patrice Evra

Crédit: Getty Images

L'OM, une "très belle page" de sa carrière

Reste que l'image d'Evra aura été écornée en France par son passage à l'Olympique de Marseille, écourté après avoir frappé un supporter marseillais en Ligue Europa alors que l'OM affrontait le club portugais de Guimaraes. "Cet individu a touché deux points qu'il ne fallait pas. Il y a eu une injure raciale, mais ce n'est pas ça qui m'a fait vriller. Il ne s'est pas comporté comme un supporter de l'OM, se défend-il. Et je n'ai pas eu l'attitude d'un joueur de ce club puisque je lui ai mis mon pied dans la gueule. Marseille, je le dis aujourd'hui, a été une très belle page de ma carrière. Et quand je croise des Marseillais, ils me remercient et s'excusent pour cette personne".
Un départ de son fait qu'il ne regrette pas. "Comme je tiens à l'OM et aux supporteurs, je ne voulais pas amener des ondes négatives sur tout le club. Je devais partir. Ça m'a fait très mal. À mon départ, certains joueurs avaient les larmes aux yeux, ils ont failli me faire chialer les cons."
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