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Après United-City (0-3, Premier League) : Manchester City est sur la voie royale

Geoffrey Steines

Mis à jour 26/03/2014 à 00:56 GMT+1

City n’a fait qu’une bouchée de United mardi (0-3) et a pris l’ascendant dans la course au titre. Une soirée parfaite pour les Sky Blues. Notre antisèche.

Joie Dzeko City 2014

Crédit: AFP

Le jeu : Un coaching raté pour Moyes

Cette fois, David Moyes n’a pas réussi son coup. S’il avait pesé sur le huitième de finale retour de Ligue des champions remporté contre l’Olympiakos (3-0), le manager des Red Devils a fait fausse route ce mardi dans le derby de Manchester. Son 4-3-3, expérimenté avec succès à West Ham samedi dernier (0-2) et reconduit face à City, a précipité la chute de son équipe. Surtout avec le positionnement surprenant de Tom Cleverley dans le couloir droit. Un pari qui s’est transformé en échec. Sa formation n’a pas existé au milieu de terrain, où elle a subi la loi des Sky Blues. Elle a été mangée par le pressing intense de City et n’a jamais pu répondre à l’impact physique des visiteurs, là où elle faisait si souvent la différence par le passé. Sans forcer leur talent, les hommes de Manuel Pellegrini ont déroulé, en donnant l’impression d’en garder sous le pied. C’est dire l’écart entre les deux équipes sur la pelouse d’Old Trafford.
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David Moyes and Manuel Pellegrini (Reuters)

Crédit: Reuters

Les joueurs : Nasri leur a tout fait

Samir Nasri aime beaucoup affronter United. Son acte de naissance en Premier League date du 8 novembre 2008, lorsqu’il avait planté deux buts à MU avec Arsenal (2-1). L’international français a encore fait mal aux Mancuniens, en étant impliqué sur les deux buts et rendant une copie très propre sur le plan technique. Ses compères du milieu, Fernandinho et Yaya Touré, se sont montrés à la hauteur de leur coéquipier. Auteur d’un doublé, Edin Dzeko a encore fait étalage de son sens du but et de sa qualité dans la finition. Après un début de match fébrile, Vincent Kompany s’est repris pour monter en puissance au fil des minutes.
Chez les Red Devils, Juan Mata a surnagé durant la première demi-heure, avant de rentrer dans le rang. Wayne Rooney s’est démené et a énormément donné, avec l’espoir d’influencer ses partenaires. Sans vraiment y parvenir. Dépassé sur le deuxième but, où il s’est rendu coupable d’un retard incroyable au marquage de Dzeko, Rio Ferdinand a confirmé ses difficultés à être encore au niveau exigé par la Premier League. Marouane Fellaini a rendu une énième copie insipide sous le maillot de United. Plein de cœur et de bonne volonté, Patrice Evra s’est arraché jusqu’à la dernière minute. Mais il n’a jamais pesé sur les événements.

La stat : 10

Comme le nombre de défaites de Manchester United depuis le début de la saison. Les Red Devils établissent ainsi (depuis 1992/1993). Ils avaient perdu à neuf reprises en championnat en 2001/2002 puis en 2003/2004. Et dire que les Mancuniens ont encore sept rencontres à disputer.

Le tweet qui nous a fait sourire

Avec son niveau de jeu actuel, Manchester United ne donne aucune garantie. Ce qui inspire des suppositions osées sur Twitter.

Le tournant qui n’a pas eu lieu

39e minute : Après un débordement rageur de Rafael sur la droite, Mata hérite du ballon à l’entrée de la surface. L’Espagnol a tout son temps pour ajuster sa frappe, mais elle s’envole largement au-dessus de la cage de Joe Hart. Cette occasion, la plus belle de Manchester United en première période, aurait pu permettre aux Red Devils d’égaliser juste avant la pause. Au lieu de cela, ils ont concédé le break au retour des vestiaires. Le but de trop...

La question : City, une bonne tête de champion ?

A cette heure, Manchester City n’est pas leader de Premier League. Les Sky Blues comptent même trois points de retard sur Chelsea. Mais les partenaires de David Silva ont toutes les cartes en main pour décrocher un quatrième titre de champion d’Angleterre dans l’histoire de leur club. D’abord, ils ont deux matches en plus à jouer par rapport aux Londoniens. Ensuite, ils disposent d’un calendrier clément, avec cinq réceptions pour quatre déplacements.
S’ils négocient les rencontres face à Arsenal (samedi) et Liverpool (le 13 avril) sans laisser trop de plumes, la voie sera ensuite dégagée contre des adversaires largement à leur portée. Sans impressionner outre-mesure, les Citizens paraissent surtout avoir un contrôle total sur les événements. Avec 78 buts inscrits, ils ont battu un nouveau record après 29 matches de Premier League. Ils restent aussi sur cinq clean sheets consécutifs en championnat, une première pour City dans l’élite depuis 1915. Bref, tous les voyants sont au vert. D'autant que Chelsea, contre qui ils ont perdu leurs deux confrontations, ne figurera pas à leur programme. Il n’y a aucune raison pour que la dynamique change d’ici au 11 mai, date de l’épilogue de la saison en Angleterre.
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Manchester City Manchester United Dzeko Premier League 2013/2014

Crédit: AFP

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