Premier League, Arsenal - Man City : Welbeck peut-il être le facteur X qu'il manque aux Gunners ?

Et si Danny Welbeck était celui dont avait besoin Arsenal ? Cet été, les fans des Gunners réclamaient avec insistance l’arrivée d’un grand avant-centre, notamment après la longue blessure d’Olivier Giroud. Si les noms de Falcao, Cavani, Destro ou encore Rémy étaient murmurés du côté de l’Emirates, c’est finalement l’attaquant de Manchester United qui est arrivé dans les dernières heures du mercato.  "Je pense sincèrement que venir ici est le bon choix. J'avais même commencé à songer à ce transfert avant qu'il ne se réalise. Finalement, c'est très excitant. Arsenal est un club que j'ai toujours regardé jouer", s’est réjoui l’Anglais à son arrivée.

Pour s’offrir le désormais ex-Mancunien, Arsenal n’a pas hésité à débourser près de 20 millions d’euros. Un énorme pari pour un joueur certes au fort potentiel, mais qui n’a pas encore réellement confirmé au poste d’attaquant.

Fragilisé par l’arrivée de Radamel Falcao, Welbeck a dû se résoudre à quitter United, son club de toujours, avec lequel il était apparu à 142 reprises depuis le début de sa carrière. Avec les Red Devils, le neo-Gunner n’a jamais pu pleinement s’exprimer au poste d’attaquant. Barré par la concurrence de Rooney, Van Persie ou Chicharito, il a souvent été exilé sur les côtés par Sir Alex Ferguson, puis par son successeur David Moyes. Même s’il ne s’est jamais distingué par sa qualité de finisseur, l’attaquant conserve pourtant un ratio de but honorable : Il a inscrit 20 réalisations en 95 matches de Premier League avec United (dont 54 comme titulaire).

Chez les Gunners, l’ancien Mancunien espère enfin se fixer à la pointe de l’attaque, son poste de prédilection. "Je viens à Arsenal pour montrer vraiment aux gens ce que je peux faire comme footballeur et avec un peu de chance occuper la place que je souhaite, a-t-il souligné. "Je peux amener du rythme et de la puissance. Ici, le jeu propose beaucoup de combinaisons et je me réjouis de faire partie de cette équipe".

Avec un retour dans l’axe, et une concurrence moins exacerbée, Welbeck dispose à priori de tous les éléments pour s’épanouir à Arsenal. À seulement 23 ans, l’Anglais a encore une énorme marge de progression. Rapide et bon dans les espaces, il apportera un autre profil à l’attaque des Gunners, trop souvent dépendante d’Olivier Giroud, et où Sanogo peine à s’imposer. Le pari d’Arsène Wenger sera d’en faire un joueur décisif, capable d’inscrire plus de 20 buts en une saison. Et pour ça, Welbeck pourra s’inspirer de la trajectoire de Daniel Sturridge, son coéquipier en sélection. Éternel espoir, l’attaquant avait suscité beaucoup de scepticisme lorsque Liverpool avait déboursé près de 14 millions pour le débaucher à Chelsea. Quelques mois plus tard, le Red de 25 ans est l’un des meilleurs avants-centres du pays et Liverpool a réussi son pari. Dans un mercato anglais toujours aussi fou, et si c’était Arsenal qui avait réalisé le  meilleur coup de l’été ?