Transferts : City veut engager Bravo pour remplacer Hart

Manchester City a trouvé le successeur de Joe Hart. Remplaçant lors de la journée inaugurale de Premier League contre Sunderland (2-1), le gardien de la sélection anglaise ne rentre visiblement pas dans les plans de Pep Guardiola, qui lui préfère même l'expérimenté Willy Caballero, 34 ans. Le manager espagnol cherchait du coup un nouveau portier capable de répondre à ses exigences. Selon le Mundo Deportivo et la presse britannique, cette perle rare serait Claudio Bravo.

Le joueur appartient au FC Barcelone mais il est mis en concurrence depuis son arrivée en 2014 avec Marc-André Ter Stegen. Une situation dont les deux joueurs se seraient aujourd'hui lassés. L'Allemand semblait d'ailleurs également intéressé Pep Guardiola il y a quelques semaines, mais il n'a que 24 ans et le club catalan compte sur lui pour l’avenir. Les Skyblues se sont donc rabattus sur son concurrent.

L'international chilien n'est, lui, plus tout jeune, puisqu’il aura 34 ans en avril prochain. Mais il possède le profil recherché par Pep Guardiola, qui avait aussi un œil sur Rui Patricio, vainqueur de l'Euro en juillet avec le Portugal. A savoir un gardien bon dans l'anticipation et le jeu au pied. Preuve en est : la confiance qui lui a été régulièrement accordée par Luis Enrique ces deux dernières saisons. Il était d'ailleurs présent dimanche lors de la victoire du Barça sur la pelouse de Séville (0-2) lors du match aller de la Supercoupe d'Espagne. La perspective d'être titulaire dans un grand club et de relever un dernier challenge d'envergure aurait convaincu l'ancien joueur de la Real Sociedad, qui a accepté l'offre de City.

Devant l'envie de ses deux portiers d'être titularisés, conscient du potentiel de Marc-André Ter Stegen et de l'âge avancé de Claudio Bravo, le FC Barcelone pourrait décider de répondre favorablement aux avances de Manchester City. Celle-ci serait qui plus est relativement élevée puisque le Daily Mail évoque une discussion autour d'une somme avoisinant 19 millions d'euros. Suffisant pour consoler les Catalans.