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Le retour du roi Henry, la saison des invincibles... Les 5 moments mémorables de Wenger à la maison

Christophe Gaudot

Mis à jour 06/05/2018 à 16:26 GMT+2

PREMIER LEAGUE - Ce dimanche face à Burnley, Arsène Wenger dirigera son dernier match à domicile à la tête d'Arsenal. L'occasion de revenir sur les cinq soirées mémorables qu'il a connues à Highbury puis à l'Emirates Stadium.

Arsene Wenger, manager of Arsenal celebrates his team's 4-3 victory during the Premier League match between Arsenal and Leicester City at the Emirates Stadium on August 11

Crédit: Eurosport

Un premier titre obtenu à Highbury

Il n'a fallu qu'un an et demi et 87 rencontres à Arsène Wenger pour apporter un premier titre, à Arsenal et pas des moindres ! Le 3 mai 1998, l'Arsenal de Tony Adams, Patrick Vieira ou encore Nicolas Anelka n'a besoin que d'une victoire sur Everton pour retrouver le titre de Champion d'Angleterre sept ans après. Dans un Highbury plein à craquer, les Gunners frappent quatre fois pour une large victoire (4-0). Le succès de Manchester United sur Leeds ne sert à rien puisque les joueurs d'Arsène Wenger comptent quatre points d'avance à une journée de la fin. "Arsène Who" s'est fait un nom. Deux semaines plus tard, Arsenal fait même le doublé en dominant Newcastle à Wembley en finale de la Cup.
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Arsène Wenger et son capitaine Tony Adams

Crédit: Eurosport

"Les Invincibles" finissent en beauté

Six ans plus tard, Arsenal s'est déjà offert un nouveau titre de Champion d'Angleterre sous la houlette d'Arsène Wenger. Mais le meilleur est à venir. En 2003-2004, les Gunners réalisent une saison pour laquelle on manque presque de qualificatifs. Exceptionnelle, fabuleuse, incroyable, mémorable, choisissez celui qui vous plaira. Quand Leicester se déplace à Highbury pour la 38e journée de championnat, l'Arsenal de Wenger n'a toujours pas perdu. Paul Dickov fait trembler les Londoniens en ouvrant le score mais la colonie française d'Arsenal, avec Henry et Vieira, remet les pendules à l'heure (2-1, score final). Trente-huit matches, 26 victoires, 12 nuls. Historique pour Arsène Wenger qui entre dans la légende de la Premier League.

La der' à Highbury

Il y a douze ans qu'Arsenal a rejoint son enceinte flambant neuve, l'Emirates Stadium. Ultra-moderne, elle a coûté une fortune au club mais elle a aussi assuré son avenir, financier en tout cas. C'est donc le 7 mai 2006 que les Gunners disputent leur dernière rencontre dans un Highbury devenu trop petit (38 419 places) pour leurs ambitions. Comme un symbole, Thierry Henry marque de son empreinte la rencontre face à Wigan avec un triplé (4-2 score final) dans une enceinte incandescente en rouge et blanc. Sur son troisième et dernier but, le meilleur buteur de l'histoire du club s'agenouille et embrasse la pelouse de ses exploits et de ceux de son club. Après 93 ans de bons et loyaux services, Highbury laisse sa place à l'Emirates Stadium. Cerise sur le gâteau, Arsène Wenger qualifie Arsenal pour une nouvelle Ligue des Champions grâce à la défaite de Tottenham à West Ham.
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Thierry Henry (Arsenal) embrasse la pelouse d'Highbury pour le dernier match de l'histoire du club dans ce stade

Crédit: Panoramic

Henry, le retour du roi

19 juillet 2008, Thierry Henry est élu meilleur joueur de l'histoire d'Arsenal par les supporteurs. 9 décembre 2011, une statue en bronze de l'international tricolore (123 sélections, 51 buts) est inaugurée devant l'Emirates Stadium. Ces deux dates prouvent, si besoin était, que la place de Thierry Henry est tout en haut dans l'histoire des Gunners. Celui qui a quitté le club à l'été 2007 revient en 2012 pour offrir de l'émotion condensée à l'Emirates Stadium et à son coach, Arsène Wenger. Trois jours seulement après son retour, en prêt en provenance des New York Red Bulls, Henry offre la victoire aux siens face à Leeds en FA Cup grâce à sa spéciale : un intérieur du pied droit dans le petit filet opposé.

Un ultime match fou contre Liverpool

Dans sa carrière à la tête d'Arsenal, Arsène Wenger a connu quelques soirées mémorables mais face à Liverpool, le technicien alsacien a vécu une chose rare : quatre buts en six petites minutes. Quand Mohamed Salah inscrivait le second but du jour pour Liverpool (52e) après l'ouverture du score de Coutinho, quelques jours avant son départ pour Barcelone, l'Emirates a grondé. Mais, Sanchez (53e), puis Xhaka (56e) et enfin Özil (58e) allaient mettre le feu au stade. Qu'importe si Roberto Firminio venait égaliser un quart d'heure plus tard, ce soir-là, Wenger a vibré sur son banc. Peut-être pour la dernière fois de sa carrière londonienne.
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